En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation d'un simple cookie d'identification. Aucune autre exploitation n'est faite de ce cookie. OK

Documents DISCRIMINATION 159 résultats

Filtrer
Sélectionner : Tous / Aucun
P Q
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
2y
- 88
✍🏼 Le dossier LallaBrief (88 pages) s'attèle à déconstruire ce rapport aliénant aux savoirs, et explore les violences sexistes et sexuelles de manière holistique à travers des référentiels décoloniaux, féministes et religieux.

💭 Il apporte des pistes de réflexions à ces différentes questions, décortique des termes et concepts clés, et propose des recommandations pour agir en tant qu'alliées, et se porter solidaire.

💪🏾 Le dossier se veut aussi et surtout comme outil pour les survivantes, afin de les accompagner dans le démantèlement des obstacles à leur chemin de guérison et donne des pistes pour reconnaître des VSS, les démarches pour les signaler, et les différentes manières de trouver de l'aide et de faire valoir leurs droits.[-]
✍🏼 Le dossier LallaBrief (88 pages) s'attèle à déconstruire ce rapport aliénant aux savoirs, et explore les violences sexistes et sexuelles de manière holistique à travers des référentiels décoloniaux, féministes et religieux.

💭 Il apporte des pistes de réflexions à ces différentes questions, décortique des termes et concepts clés, et propose des recommandations pour agir en tant qu'alliées, et se porter solidaire.

💪🏾 Le dossier se veut ...[+]

DISCRIMINATION ; RACISME ; islamophobie ; FEMME ; VIOLENCE ; violence sexiste ; VIOLENCE SEXUELLE

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
- 5
À l'occasion de la journée internationale pour les droits des femmes 2025, la Fondation des femmes et le Crédit municipal de Paris publient une synthèse des travaux menés depuis deux ans par l'Observatoire de l'émancipation économique des femmes. Cette synthèse révèle une photographie alarmante des inégalités économiques persistantes qui frappent les femmes en France en particulier les femmes en couple hétérosexuel.

Les membres expertes de l'Observatoire - Lucile Peytavin, Lucile Quillet, Hélène Gherbi et Laure Marchal, sous la direction de la Fondation des Femmes - ont publié cinq notes depuis 2022, sur les thèmes :

le coût de la justice pour les victimes de violences sexuelles, cinq ans après #MeToo,
la dépendance économique des femmes, une affaire d'État ?,
le coût d'être mère,
le coût du divorce,
le coût d'être aidante.

[-]
À l'occasion de la journée internationale pour les droits des femmes 2025, la Fondation des femmes et le Crédit municipal de Paris publient une synthèse des travaux menés depuis deux ans par l'Observatoire de l'émancipation économique des femmes. Cette synthèse révèle une photographie alarmante des inégalités économiques persistantes qui frappent les femmes en France en particulier les femmes en couple hétérosexuel.

Les membres expertes de ...[+]

INEGALITE HOMME-FEMME ; PATRIARCAT ; ASPECT ECONOMIQUE ; VIOLENCE ; DISCRIMINATION ; FEMME

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
Dans Discipliner les banlieues ? L'éducation à l'égalité des sexes dévoyée (La Dispute, 2024), le sociologue Simon Massei montre que les interventions en matière d'éducation à l'égalité des sexes s'adressent prioritairement aux publics de quartiers défavorisés.

INEGALITE HOMME-FEMME ; RACISME ; DISCRIMINATION ; EDUCATION A LA SEXUALITE

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
- 60
Faire de la protection de la biodiversité un enjeu de santé publique est une nécessité car une nature " en bonne santé " est essentielle à la (sur)vie des êtres humains. Or force est de constater que les sociétés contemporaines, par leurs modes d'existence et de production, malmènent la nature et s'en éloignent… Ce numéro de La Santé en action éclaire les liens multiples et complexes entre nature et santé (physique et mentale) des individus à la lumière des publications scientifiques des dernières années. Un important chapitre est consacré aux politiques de renaturation urbaine, qui nécessitent de la coopération au sein des collectivités locales entre les services santé et environnement, ainsi que des outils de planification à moyen terme. Enfin, des exemples sont donnés, illustrant mille moyens de retrouver contact avec les bienfaits de la nature, à la crèche, à l'école, dans les maisons de retraite, dans les jardins partagés, etc.[-]
Faire de la protection de la biodiversité un enjeu de santé publique est une nécessité car une nature " en bonne santé " est essentielle à la (sur)vie des êtres humains. Or force est de constater que les sociétés contemporaines, par leurs modes d'existence et de production, malmènent la nature et s'en éloignent… Ce numéro de La Santé en action éclaire les liens multiples et complexes entre nature et santé (physique et mentale) des individus à la ...[+]

SANTE ; ÉDUCATION POPULAIRE ; POLITIQUE DE LA SANTE ; EPIDEMIOLOGIE ; DISCRIMINATION

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
2y
- 76
Le rapport annuel du Haut Conseil à l'Egalité entre les femmes et les hommes sur l'état du sexisme en France, basé sur le Baromètre Sexisme produit en collaboration avec l'institut Toluna Harris Interactive permet de mettre en lumière deux constats inquiétants :

• Une polarisation sociale autour des enjeux d'égalité de genre notamment dans les médias et les discours politiques.

• Des inégalités sociales et économiques très nettement persistantes.

Les discours sexistes et masculinistes ont gagné en visibilité, notamment dans les médias et les discours politiques. Si les enjeux d'inégalités de plus en plus traités dans les médias, les femmes restent invisibilisées et les propos sexistes trop coutumiers, trop peu contrôlés et trop peu contredits.

En parallèle, le procès des viols de Mazan a bousculé la société, entre prise de conscience accrue du sexisme systémique d'un côté, et la lente introspection masculine de l'autre. Les violences sexistes et sexuelles perdurent et sont même déclarées en hausse, et le travail, la politique et la vie de famille restent les sphères privilégiées de ce sexisme.

L'un des chiffres les plus marquants, c'est celui des 94% de femmes de 15 à 24 ans qui estiment qu'il est plus difficile d'être une femme aujourd'hui, soit 14 points de plus qu'en 2023, quand seulement 67% des hommes de 15-24 ans le pensent (+8%). Pire, 13% des hommes pensent qu'il est plus difficile d'être un homme qu'une femme.

Le procès de Mazan a constitué un miroir de ces oppositions : pour 65% des Français, l'affaire Mazan illustre le fait qu'en matière de violences sexistes et sexuelles, tous les hommes portent une part de responsabilité et/ou de culpabilité. Ainsi, plus de 9 Français sur 10 considèrent que les hommes ont un rôle à jouer dans la prévention et la lutte contre le sexisme.

Le Haut Conseil à l'Égalité fait donc apparaitre des solutions plébiscitées par les Français :
• L'éducation à l'égalité est jugée prioritaire par la quasi-totalité des Français. 9 Français sur 10 soutiennent l'instauration de cours à l'éducation à la vie affective et sexuelle. Cette mesure est même perçue comme la plus efficace contre le sexisme pour 10 Français sur 10.

• La réforme du congé paternité/parental est une attente forte en matière de justice sociale et d'égalité, plébiscitée par 7 Français du 10.

• Une action résolue pour une plus grande mixité et parité dans le monde professionnel. Dans la formation de nos jeunes d'abord et dans le monde du travail ensuite.

• Des pouvoirs publics qui doivent passer d'une obligation de moyens à une obligation de résultats, notamment avec la mise en place de budgets sensibles au genre et l'adoption de critères d'égaconditionnalité dans l'ensemble des aides et financements publics.

• Un engagement plus important des hommes dans la lutte contre le sexisme : 8 Français sur 10 trouvent qu'il existe une tolérance trop importante vis-à-vis des actes et propos sexistes.

« Les femmes sont plus féministes, et les hommes plus masculinistes, surtout les jeunes. Les Français attendent que les responsables politiques agissent contre le sexisme, notamment en instaurant enfin les cours à l'éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle, qu'ils plébiscitent largement. » Bérangère Couillard, présidente du Haut Conseil à l'Egalité.[-]
Le rapport annuel du Haut Conseil à l'Egalité entre les femmes et les hommes sur l'état du sexisme en France, basé sur le Baromètre Sexisme produit en collaboration avec l'institut Toluna Harris Interactive permet de mettre en lumière deux constats inquiétants :

• Une polarisation sociale autour des enjeux d'égalité de genre notamment dans les médias et les discours politiques.

• Des inégalités sociales et économiques très nettement p...[+]

SEXISME ; ENQUETE ; FRANCE ; STEREOTYPE ; EGALITE HOMME-FEMME ; INEGALITE HOMME-FEMME ; DISCRIMINATION

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
- 100
Cote : REMAIDES 130
L'info est en une de La Dépêche du Midi ; en haut de page, bien visible. L'article concerne un « événement » qui s'est déroulé à Auch (Gers). Extrait : « Un vent de panique a soufflé ces jours-ci parmi le personnel du tribunal de grande instance auscitain. Au cours du jugement d'une importante affaire de drogue qui a mobilisé le palais de justice d'Auch, durant quatre jours, (…) il s'est avéré qu'un ou deux prévenus étaient séropositifs. Du coup, tous les employés se sont sentis tout d'un coup mal dans leur peau ; craignant d'attraper le sida, ils ont exigé que les locaux soient désinfectés. » Cette réaction peut surprendre, tout comme celle du procureur qui, tout en étant « persuadé de l'inutilité de cette requête », a néanmoins choisi d'obtempérer. Il a fait appel pour cela au « laboratoire de génie sanitaire » de la Direction départementale de l'action sanitaire et sociale, dont le quotidien nous dit qu'il « est parti à la chasse au virus ».

L'info date du 3 septembre 1987. De nos jours, elle dénote d'une époque où la méconnaissance était largement partagée, même si la réaction initiale du procureur démontre que les modes de transmission du VIH étaient pourtant connus de certains-es. Finalement, ce sont celles et ceux qui ont eu peur qui ont obtenu gain de cause. Cette « peur » qui arrive « tout d'un coup », frappant telle la foudre, qui brouille les repères, altère le jugement et les comportements (« mal dans leur peau » !) et conduit à demander l'absurde : ici, la désinfection d'une salle d'audience. Le plus souvent, ce ne sont pas les locaux qui trinquent, mais les personnes vivant avec le VIH elles-mêmes, victimes de préjugés, de la violence des mots et de certaines propositions. En 1987 (encore !), le grand hebdomadaire LGBT de l'époque, Gai Pied, publie, en avril, une interview de François Bachelot, représentant de Jean-Marie Le Pen sur les questions de santé et député FN. Celui qui est aussi médecin cancérologue explique : « Les sidaïques sont de véritables bombes virologiques. On ne fera pas de progrès dans la lutte contre le sida sans isoler les patients ».

C'est lui qui souffle le terme « sidatorium » à Le Pen. En mai de la même année (décidément !), Le Pen est l'invité de l'émission politique L'Heure de Vérité. Il y explique que le « sidaïque est contagieux par sa transpiration, ses larmes, sa salive, son contact. C'est une sorte de lépreux. » avant de se lancer dans une démonstration ignominieuse : « Je vous rappelle qu'un sidaïque hospitalisé coûte entre 500 000 et un million de francs par an et que le nombre de ceux-ci double tous les huit mois (…) dans les conditions actuelles, il y a rupture très grave de l'équilibre de la Sécurité sociale ». Inutile, ici, d'argumenter contre l'inanité de l'analyse, mais notons qu'un tel raisonnement n'aurait sans doute pas été employé concernant une autre maladie. On imagine d'ailleurs la bronca si l'extrême droite avait développé cet argumentaire à propos des cancers.

Bien sûr, la saillie sérophobe de Le Pen a suscité des protestations, mais pas autant que la violence des propos l'exigeait. C'est l'évidence (hélas !), le VIH/sida est depuis son apparition la source — persistante, depuis des décennies — de représentations péjoratives, de comportements discriminatoires. Cela se manifeste par un traitement différencié, et bien souvent dégradé des personnes vivant avec le VIH, dans tous les champs de l'existence. Vie de famille, relations amoureuses et sexuelles, emploi, droits, accès aux services et aux biens, liberté de voyage et d'installation, accès à la santé… rien n'est pareil lorsqu'on vit avec le VIH ; rien ne semble aller de soi. C'est ce dont témoignent nombre de personnes vivant avec le VIH dans ce numéro et sa déclinaison sur le site AIDES.ORG. Hier comme aujourd'hui, le VIH reste source de « malaise », voire de « peur » pour une bonne part de la société. Ces réactions, on en connaît le ressort. Elles sont le fruit d'une ignorance des modes de transmission du virus et des extraordinaires avancées dans le champ des traitements, ce qui se traduit en représentations et stéréotypes qui se repaissent de fausses croyances, qu'ils véhiculent d'ailleurs. Cet ensemble produit une stigmatisation qui envahit — à des degrés divers, qui évoluent dans le temps — tous les champs de la vie des PVVIH.

Chez nous, comme ailleurs dans le monde, la sérophobie est à la fois individuelle et collective, « d'ambiance » et structurelle, parfois inscrite dans la loi (métiers interdits, interdictions d'entrée sur le territoire ou de s'y établir, obligation à dire sa séropositivité dans certains pays, etc.). La sérophobie est une des variantes de la stigmatisation de l'autre. Elle instaure des rapports de pouvoir et de domination. Elle entretient une forme d'ascendant. Elle perpétue des discriminations et des injustices. Depuis des années, militants-es de la lutte contre le VIH/sida, chercheurs-ses en sciences humaines, juristes, personnalités politiques, agences officielles internationales travaillent à trouver des solutions pour endiguer la sérophobie. Certaines ont été mises en œuvre. De grands principes ont été formalisés ; certains depuis des décennies. « La Commission des droits de l'homme des Nations Unies a confirmé que la discrimination fondée sur une séropositivité au VIH (réelle ou présumée) est prohibée par les normes existantes relatives aux droits de l'homme », assure ainsi le Cadre conceptuel et base d'action : stigmatisation et discrimination associées au VIH/sida, établi par l'Onusida en 2002, comme le rappelle un article de référence du CRIPS Île-de-France sur la sérophobie.

Comme on le voit, comme on le sait, comme certains-es le vivent dans leur chair, la sérophobie et ses mécanismes sont un des enjeux majeurs de la vie avec le VIH, de la qualité de vie auxquelles les personnes vivant avec le VIH aspirent légitimement, de la lutte contre l'épidémie. C'est ce qui a conduit Remaides à réaliser, ces derniers mois, un numéro différent de son offre habituelle — même si chaque numéro du journal aborde le sujet. Un numéro que vous avez entre les mains, dont la quasi-totalité du contenu traite de la sérophobie sous toutes ses formes. Des témoignages inédits, des interviews d'activistes, des dossiers thématiques (sérophobie et soins, la sérophobie vue par les arts, etc.), des infos pratiques, des solutions pour en finir avec la discrimination sérophobe, des analyses, des données, etc. composent ce numéro spécial… qui sera prolongé par une série d'articles complémentaires publiés uniquement sur AIDES.ORG, à partir de février 2025. Ce numéro spécial de Remaides (papier et sa déclinaison numérique) ne clôt évidemment pas le sujet. C'est une initiative, parmi d'autres, dans un combat collectif qui reste décisif plus de 40 ans après le début de l'épidémie : tout faire contre la sérophobie ![-]
L'info est en une de La Dépêche du Midi ; en haut de page, bien visible. L'article concerne un « événement » qui s'est déroulé à Auch (Gers). Extrait : « Un vent de panique a soufflé ces jours-ci parmi le personnel du tribunal de grande instance auscitain. Au cours du jugement d'une importante affaire de drogue qui a mobilisé le palais de justice d'Auch, durant quatre jours, (…) il s'est avéré qu'un ou deux prévenus étaient séropositifs. Du ...[+]

TEMOIGNAGE ; V.I.H. ; IST SIDA ; SEROPOSITIVITE ; DISCRIMINATION

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
- 144
Cote : LDEFE 16
La question de l'habillement se situe à l'intersection des oppressions sexistes, racistes, validistes, classistes, mais aussi économiques et écologiques. Notre dossier examine différentes formes d'oppression qui se nichent dans ce geste quotidien qu'est le fait de s'habiller..

À lire aussi dans ce numéro : une grande rencontre entre l'eurodéputée Rima Hassan et le rappeur Médine, une enquête sur les violences sexuelles à l'encontre des femmes racisées dans les milieux culturels et un débat sur le projet de loi sur l'aide à mourir.[-]
La question de l'habillement se situe à l'intersection des oppressions sexistes, racistes, validistes, classistes, mais aussi économiques et écologiques. Notre dossier examine différentes formes d'oppression qui se nichent dans ce geste quotidien qu'est le fait de s'habiller..

À lire aussi dans ce numéro : une grande rencontre entre l'eurodéputée Rima Hassan et le rappeur Médine, une enquête sur les violences sexuelles à l'encontre des femmes ...[+]

LUTTE FEMINISTE ; FEMINISME ; CORPS ; IMAGE DE LA FEMME ; VETEMENT ; DISCRIMINATION

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
- n° 244 - 160
Cote : DIA 244
La matrice originelle des processus menant aux radicalités est la question posée par ce dossier. Nous nous interrogerons sur ce qui a présidé aux actes marquant une rupture avec les systèmes de normes familiales, sociales et culturelles. Cela concerne tant les radicalités religieuses et politiques que les phénomènes de violences intrafamiliales menant à des transgressions radicales, tels que l'inceste ou encore les violences sociales comme les discriminations ou le racisme. [-]
La matrice originelle des processus menant aux radicalités est la question posée par ce dossier. Nous nous interrogerons sur ce qui a présidé aux actes marquant une rupture avec les systèmes de normes familiales, sociales et culturelles. Cela concerne tant les radicalités religieuses et politiques que les phénomènes de violences intrafamiliales menant à des transgressions radicales, tels que l'inceste ou encore les violences sociales comme les ...[+]

FAMILLE ; PARENTALITE ; NORME ; VIOLENCE ; VIOLENCE FAMILIALE ; INCESTE ; DISCRIMINATION

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
- 100
Cote : REMAIDES 127
Exclu ! « La santé n'est pas gratuite », expliquait, mi-février, Catherine Vautrin, la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, invitée du Grand Jury (RTL, Le Figaro, Paris Première et M6), pour justifier la décision du gouvernement d'augmenter le reste à charge des consultations et le doublement des franchises médicales. Le scoop devait sans doute viser les plus étourdis-es d'entre nous : ceux et celles qui oublient que ce sont leurs contributions et cotisations sociales qui financent majoritairement notre système de santé. Catherine Vautrin en appelait même à la « citoyenneté sanitaire ». Une nouvelle formule, aux contours fumeux, dans ce style que le gouvernement affectionne tant. Ladite formule ayant sans doute pour vocation d'atténuer temporairement dans le discours public un argument particulièrement pénible, seriné depuis l'été dernier par une bonne partie de l'exécutif : l'augmentation des franchises permettrait de « responsabiliser » les Français-es. Le terme n'est pas employé par la numéro quatre du gouvernement, mais dans son intervention au Grand Jury, Catherine Vautrin a bien martelé : « Je pense que c'est important que chacun mesure qu'il y a bien un coût, et que ce coût est payé par la société toute entière ». D'accord sur cette évidence, mais, dans ce cas, pourquoi le gouvernement opte-t-il pour une mesure d'ajustement budgétaire destinée à « préserver le modèle social français » qui ne s'appuie que sur la contribution des malades. En effet, ce sont bien eux et elles qui sont exclusivement visés-es par ces mesures supplémentaires de taxation. Quelles sont-elles ?

Les franchises médicales passent au 31 mars de 50 centimes à un euro par boîte de médicaments et certains actes (kiné, radio, examen biologique) aussi, cela dans la limite d'un plafond journalier passant de deux à quatre euros. Elles passent de deux à quatre euros pour les transports sanitaires avec un plafond journalier de quatre à huit euros. L'ensemble des franchises resteront limitées à 50 euros par an, comme auparavant. Les personnes en ALD n'en sont pas exonérées. Mais le sont les mineurs-es, les femmes enceintes à partir du sixième mois de grossesse, les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire (CSS) et de l'AME (jusqu'à quand ?). De plus, un second décret devrait être pris (probablement en juin) concernant les participations forfaitaires sur les consultations dont le montant est actuellement d'un euro par consultation. Il pourrait passer — les discussions sont en cours — à deux, voire trois euros ; là-encore à concurrence de 50 euros par an et par personne. Cela signifie, a minima, que toute personne (non exonérée) devra s'acquitter (au plus haut) de 50 euros de franchises médicales auxquels s'ajoutent 50 euros de participations forfaitaires.

Cela fait beaucoup. Cela fait trop… pour ce qui n'est rien moins qu'une taxation sur la santé et donc un impôt de plus sur la maladie. On ne peut pas dire les choses autrement puisque cette taxation porte uniquement sur les actes médicaux et l'utilisation de médicaments. Cette mesure est inégalitaire et choquante, d'autant plus dans le contexte actuel : déremboursement de médicaments, inflation, augmentation des restes à charge, des dépassements d'honoraires, des tarifs des complémentaires Santé, etc. Elle tient même de la double peine : on finance par nos cotisations quand on va bien ; on paie en plus lorsqu'on est malade. On a connu plus juste comme mesure. Le gouvernement en escompte quelque 800 millions d'euros d'économie ; des économies faites sur le dos des plus faibles. Dans son argumentaire, le gouvernement va jusqu'à prétendre que le maintien du plafond annuel fixé à 50 euros (pour les franchises) serait protecteur pour les « personnes affectées par une pathologie lourde », celles en ALD. Il reprend parfois son refrain sur la « responsabilisation » des Français-es. Emmanuel Macron, lui-même, avait avancé cet argument lors de sa conférence de presse fleuve en janvier dernier : « Quand je vois ce que nos compatriotes peuvent dépenser pour leurs forfaits de téléphonie, passer de 50 centimes à un euro la boîte de médicament, ce n'est pas un crime terrible. Il faut responsabiliser ».

Ce discours ne passe pas. Quoi qu'en dise l'exécutif, ce sont bien les professionnels-les de santé qui prescrivent (examens et traitements), lorsque les Français-es trouvent un-e médecin et y ont accès. Ce discours sur la présumée responsabilité des usagers-ères du système de soins est un mélange de punition et de paternalisme. Il a d'ailleurs aujourd'hui les mêmes accents que lorsque Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé, s'efforçait d'imposer cette mesure controversée et impopulaire en 2007. Elle expliquait alors : « Quelle est la personne qui ne peut pas payer quatre euros par mois sur des objectifs aussi importants ? » Le vice originel de cette réforme tient dans le fait qu'elle laisse entendre que c'est l'usager-ère qui est responsable d'une dérive financière de l'Assurance maladie. Pourtant, on ne choisit pas d'être malade. Ce sont bien les médecins qui prescrivent. Pourtant, l'usager-ère finance déjà largement le système de soins comme on l'a vu. Et malgré cela, c'est encore à lui, à elle, de faire cet effort supplémentaire. La société civile a eu beau protester depuis des mois, demander l'abandon du projet ; rien n'y a fait. Il faut dire que les malades n'ont pas de tracteurs pour se faire entendre. Dans le fond, ce choix politique illustre bien le rapport de force à l'œuvre. Il est plus facile de taxer les malades (tout en prônant une baisse des impôts et des prélèvements pour tous-tes) que de remettre en cause les pratiques médicales. Il est d'ailleurs intéressant de voir que le gouvernement manifeste de l'intérêt pour la taxe « lapins » qui vise à sanctionner financièrement les patients-es qui n'honoreraient pas un rendez-vous médical, alors qu'il est d'une mollesse coupable pour lutter contre les refus de soins dont sont victimes les patients-es. Il est vrai qu'il est toujours plus aisé et confortable d'être du côté du manche, y compris dans le champ de la santé.[-]
Exclu ! « La santé n'est pas gratuite », expliquait, mi-février, Catherine Vautrin, la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, invitée du Grand Jury (RTL, Le Figaro, Paris Première et M6), pour justifier la décision du gouvernement d'augmenter le reste à charge des consultations et le doublement des franchises médicales. Le scoop devait sans doute viser les plus étourdis-es d'entre nous : ceux et celles qui oublient que ce sont ...[+]

V.I.H. ; IST SIDA ; TEMOIGNAGE ; SANTE DE L'ADOLESCENT ; DROIT ; DISCRIMINATION

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
- 40
70% des femmes estiment ne pas avoir reçu le même traitement que leurs frères dans la vie de famille, près de la moitié des 25-34 ans pense que c'est également le cas à l'école et 92% des vidéos pour enfants contiennent des stéréotypes genrés : ces trois chiffres issus du 6ème rapport annuel sur l'état du sexisme en France sont révélateurs des causes du sexisme persistant et des inégalités ancrées dans la société. Famille, école et numérique sont les trois incubateurs qui inoculent le sexisme aux enfants dès le plus jeune âge. Il faut donc le combattre là où il nait. C'est une des principales conclusions du rapport.[-]
70% des femmes estiment ne pas avoir reçu le même traitement que leurs frères dans la vie de famille, près de la moitié des 25-34 ans pense que c'est également le cas à l'école et 92% des vidéos pour enfants contiennent des stéréotypes genrés : ces trois chiffres issus du 6ème rapport annuel sur l'état du sexisme en France sont révélateurs des causes du sexisme persistant et des inégalités ancrées dans la société. Famille, école et numérique ...[+]

SEXISME ; FRANCE ; STEREOTYPE ; DISCRIMINATION ; EGALITE HOMME-FEMME

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
- 240
Cote : G22 ALI
Je m'appelle Naya, j'ai 35 ans, je suis une femme noire, pas trop moche, et je vais vous expliquer pourquoi je ne baise plus.

Tous les pseudos-coach en séduction le pensent : il est plus facile de baiser quand on est une femme. Selon eux, il nous suffirait d'aller piocher un homme dans un bar ou sur Tinder si une envie de cul nous vient au coucher du soleil. Pourtant, quand ça n'est pas la peur d'être assassinée, découpée en morceaux et placée dans un congélateur qui nous empêche de multiplier les coups d'un soir, c'est la crainte d'être confrontées à des comportements désobligeants et nocifs, fortement ancrés dans une culture patriarcale.

Naya Ali, alias @misundergirl sur les réseaux, a décidé d'arrêter de se plier aux injonctions sexistes et misogynoires qu'elle subissait lors de ses dates. Et plus elle écartait certaines pratiques et dynamiques de séduction, plus elle s'est mise à éliminer des candidats potentiels au coït. Sortir avec des hommes aujourd'hui, tout en se préservant et en refusant les agressions sexistes s'avère souvent être un parcours du combattant, violent et décourageant.

Avec le ton décomplexé et plein d'humour qu'on lui connaît, elle livre, à travers sa propre expérience, une analyse sociologique et politique, aussi fine qu'impertinente, des rapports de séduction. Émaillée d'anecdotes personnelles qui nous font passer du rire aux larmes, cette vision sans concession de la sexualité contemporaine sonne comme un véritable signal d'alarme.[-]
Je m'appelle Naya, j'ai 35 ans, je suis une femme noire, pas trop moche, et je vais vous expliquer pourquoi je ne baise plus.

Tous les pseudos-coach en séduction le pensent : il est plus facile de baiser quand on est une femme. Selon eux, il nous suffirait d'aller piocher un homme dans un bar ou sur Tinder si une envie de cul nous vient au coucher du soleil. Pourtant, quand ça n'est pas la peur d'être assassinée, découpée en morceaux et placée ...[+]

LUTTE FEMINISTE ; FEMINISME ; RACISME ; DISCRIMINATION ; SEXUALITE ; PATRIARCAT ; Coup de coeur

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
- 336
Cote : A32 BRU
En France comme aux États-Unis ou au Brésil, le métissage fait l'objet d'une véritable obsession, entre haine raciste animée par la peur d'attenter à la " pureté de la race ", qui plonge ses racines dans l'histoire esclavagiste et coloniale occidentale, et discours bienheureux et pacificateur, qui voit en lui un espoir pour l'avènement de sociétés postraciales enfin débarrassées du racisme. Ces positions apparemment antagonistes sont en réalité les deux faces d'une même analyse : le métissage diluerait les identités raciales.
Mais qu'en est-il véritablement ? Prenant au sérieux une question restée sous-explorée dans les sciences sociales, cet ouvrage propose de plonger dans la vie quotidienne des familles " métissées " dans la France d'aujourd'hui. Qui sont ceux que l'on appelle les " couples mixtes " ? Comment se construisent leurs descendants, les " métis ", qui grandissent entre plusieurs appartenances, plusieurs identifications, parfois plusieurs langues ou plusieurs cultures ? De quelle manière ces familles sont-elles perçues au quotidien et se perçoivent-elles elles-mêmes ? Comment se transmettent les identités lorsque parents et enfants ne sont pas racialisés de la même manière ?
Grâce à une analyse à la fois sociologique et historique, Solène Brun interroge la négociation des catégorisations raciales et la construction de l'identité des personnes issues de " familles mixtes ". En confrontant le " mythe métis ", c'est-à-dire les discours et représentations entourant le métissage, à l'analyse sociologique de ces expériences intimes, cette enquête nous permet de mieux cerner la persistance des frontières raciales dans une société française encore réticente à aborder des questions qui la travaillent en profondeur. [-]
En France comme aux États-Unis ou au Brésil, le métissage fait l'objet d'une véritable obsession, entre haine raciste animée par la peur d'attenter à la " pureté de la race ", qui plonge ses racines dans l'histoire esclavagiste et coloniale occidentale, et discours bienheureux et pacificateur, qui voit en lui un espoir pour l'avènement de sociétés postraciales enfin débarrassées du racisme. Ces positions apparemment antagonistes sont en réalité ...[+]

SOCIOLOGIE ; RACISME ; DISCRIMINATION ; COUPLE ; FAMILLE ; métissage

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
- 176
Cote : F7 COS
À vingt et un ans, la maladie contraint Déborah à interrompre ses études. Confrontée à une extrême précarité, elle décide alors de devenir camgirl. Mais très vite, cette activité ne suffit pas pour survivre financièrement. Elle sort de l'écran et devient escort puis dominatrice.

Alors que la parole des travailleuses du sexe reste un angle mort de la pensée post-MeToo, Déborah Costes dit ce qui ne se raconte pas : le métier dans toute sa complexité, la honte et le tabou imposés par les regards extérieurs, les clients que cette culture du silence protège. En exorcisant les clichés et les fantasmes qui entourent la figure de la prostituée, Déborah Costes nous tend un puissant miroir où se reflètent les rapports de domination à l'œuvre dans une société patriarcale.[-]
À vingt et un ans, la maladie contraint Déborah à interrompre ses études. Confrontée à une extrême précarité, elle décide alors de devenir camgirl. Mais très vite, cette activité ne suffit pas pour survivre financièrement. Elle sort de l'écran et devient escort puis dominatrice.

Alors que la parole des travailleuses du sexe reste un angle mort de la pensée post-MeToo, Déborah Costes dit ce qui ne se raconte pas : le métier dans toute sa ...[+]

TEMOIGNAGE ; PROSTITUTION ; DISCRIMINATION ; LUTTE FEMINISTE ; PATRIARCAT

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
- 158
Cote : G61 BER
Plusieurs enfants grandissent avec une grossophobie ambiante, voire internalisée. S'ensuit souvent une image corporelle tordue ou déformée, accompagnée de troubles du comportement alimentaire et de problèmes d'estime de soi. Ce guide, destiné aux parents, offre des pistes de réflexion et des outils pour aider à briser le cycle de la grossophobie et du désamour corporel, des tout-petits jusqu'aux préadolescents.

Grossophobie ; CORPS ; DISCRIMINATION ; image de soi ; GUIDES ; OUTIL PEDAGOGIQUE

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
- 270
Cote : A32 DIB
« Toutes les personnes racisées sont des génies de l'adaptation. Penser à ne pas paraître “trop” noire, arabe ou asiatique, adopter une manière de parler, de s'habiller, de rire, réfléchir aux musiques choisies en soirée, renoncer à porter des capuches pour éviter la police… Bref, la charge raciale, c'est tout planifier quand on évolue dans des milieux majoritairement blancs et qu'on ne l'est pas. »

Le racisme aurait-il deux têtes ? Celle de la violence explicite, brutale, cyclique des morts et des agressions qui s'accumulent de la Méditerranée aux quartiers populaires. Puis celle d'une violence banale, plus taiseuse, qui se niche dans les relations quotidiennes et entrave la construction de son identité.
Douce Dibondo fait le constat d'un silence autour d'une blessure cachée dont la plaie brûle vive la peau des personnes noires et racisées : la charge raciale. Dans son premier essai, la journaliste indépendante, poète et militante afroqueerféministe mêle psychanalyse, art et témoignages pour en montrer tout l'impact.
Quand la bonne conscience blanche ne suffit plus et que le racisme qui gangrène notre société devient insoutenable, l'ouvrage de Douce Dibondo se veut un guide de survie salvateur et un manuel politique pour une émancipation future. [-]
« Toutes les personnes racisées sont des génies de l'adaptation. Penser à ne pas paraître “trop” noire, arabe ou asiatique, adopter une manière de parler, de s'habiller, de rire, réfléchir aux musiques choisies en soirée, renoncer à porter des capuches pour éviter la police… Bref, la charge raciale, c'est tout planifier quand on évolue dans des milieux majoritairement blancs et qu'on ne l'est pas. »

Le racisme aurait-il deux têtes ? Celle de ...[+]

RACISME ; DISCRIMINATION ; VIOLENCE ; INTERSECTIONNALITE ; LUTTE FEMINISTE

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
- 306
Cote : F7 LAG
Pute est sans doute l'insulte la plus proférée à l'encontre des femmes. Si elle renvoie en premier lieu aux travailleuses du sexe, de manière très péjorative, elle est employée contre toutes les femmes, ce qui contribue à assimiler les unes aux autres. Fortes de ce constat, nombreuses sont les femmes qui entendent retourner ce stigmate et revendiquent fièrement être des putes, qu'elles soient travailleuses du sexe ou non. Mais d'où vient ce terme aussi vieux que le français ? Quelle est son histoire et celle des dizaines de mots qui gravitent autour de lui ( ribaude, fillette, grande horizontale, cocotte, bitch, grue...) ? Que nous raconte son usage des mœurs, des mentalités, des tabous des différentes époques et des différents milieux sociaux ? Faut-il bannir ce mot et les autres insultes putophobes et misogynes ? Afin de répondre à ces questions, Dominique Lagorgette traque avec minutie les occurrences de pute et de centaines de locutions, plus ou moins fleuries, qui renvoient aux travailleuses du sexe dans les dictionnaires d'argot, les archives criminelles, les textes de fiction, les chansons ou les films.
Foisonnant, drôle et engagé, Pute. Histoire d'un mot et d'un stigmate décrypte les idéologies à l'œuvre derrière les énoncés, du latin au français contemporain, et dessine un tableau assez édifiant des représentations culturelles des femmes depuis le Moyen Âge. [-]
Pute est sans doute l'insulte la plus proférée à l'encontre des femmes. Si elle renvoie en premier lieu aux travailleuses du sexe, de manière très péjorative, elle est employée contre toutes les femmes, ce qui contribue à assimiler les unes aux autres. Fortes de ce constat, nombreuses sont les femmes qui entendent retourner ce stigmate et revendiquent fièrement être des putes, qu'elles soient travailleuses du sexe ou non. Mais d'où vient ce terme ...[+]

PROSTITUTION ; DISCRIMINATION ; VIOLENCE ; HISTOIRE ; PATRIARCAT

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
- 264
Cote : A3 PIT
Dans cet ouvrage, Tal Piterbraut-Merx critique l'idée selon laquelle l'enfance serait une condition naturelle : au contraire, le statut de minorité et l'institution familiale ont une histoire et se fondent sur des rapports socio-économiques et sur un système juridique et symbolique. En s'appuyant sur des travaux issus de la philosophie classique puis de la théorie féministe, il propose de dénaturaliser et repolitiser la domination adulte, en relation avec les autres rapports de pouvoir. Il ouvre des pistes pour lutter contre l'oppression des enfants et notamment la culture de l'inceste. Suite au suicide de l'auteur, un collectif d'ami·es a établi cet ouvrage à partir du manuscrit inachevé de sa thèse.[-]
Dans cet ouvrage, Tal Piterbraut-Merx critique l'idée selon laquelle l'enfance serait une condition naturelle : au contraire, le statut de minorité et l'institution familiale ont une histoire et se fondent sur des rapports socio-économiques et sur un système juridique et symbolique. En s'appuyant sur des travaux issus de la philosophie classique puis de la théorie féministe, il propose de dénaturaliser et repolitiser la domination adulte, en ...[+]

DISCRIMINATION ; ENFANCE ; âgisme ; VIOLENCE ; VIOLENCE À L'EGARD DE L'ENFANT ; SOCIOLOGIE ; PHILOSOPHIE ; LUTTE FEMINISTE ; FEMINISME

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
- 8
Livres, BD, livres pour enfants, brochures, articles... une bibliographie très complète sur la notion d'antiracisme. Une partie des recommandations est disponible au prêt au Centre de Documentation !

BIBLIOGRAPHIE ; BIBLIOGRAPHIES, FILMOGRAPHIES ; RACISME ; DISCRIMINATION ; FEMINISME ; ANTIRACISME ; colonialisme

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
- 4
Lettre des ateliers thématiques du programme GSS à Sète n°3 (Sète 2024)

TRANSIDENTITE ; TRANSPHOBIE ; MINEUR ; DISCRIMINATION ; transgenre

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
- 31
Ce guide a pour objectif d'informer et d'accompagner les personnes migrantes dans leurs démarches d'accès à la santé et aux droits en France. Il offre des informations claires et accessibles sur le VIH/sida, les autres IST et les ressources disponibles.

MIGRATION ; SANTE ; DROIT ; DISCRIMINATION ; V.I.H. ; IST SIDA

Favoris

Filtrer

Type
Référence

J Plus

Descripteurs

J Plus

Date de parution

!4d=exec;Select ("02";"$0201";"21";"="))!!4d=insert;Requete_Libelle!