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- 28
Cette brochure aborde le sujet des violences auxquelles peuvent être exposées les femmes vivant avec le VIH. Notre objectif est de vous donner des clés pour vous protéger de ces violences et d'aider celles qui ont, hélas, déjà subi des violences, à vivre le mieux possible avec ces blessures.

FEMME ; V.I.H. ; IST SIDA ; TEMOIGNAGE ; VIOLENCE ; Coup de coeur

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- 248
Cote : G61 SOH
Lili Sohn s'épile depuis ses 12 ans. Systématiquement. Mollets, cuisses, maillot, aisselles, doigts de pied, sourcils, moustache. Avec un rasoir, de la crème dépilatoire ou de la cire. Elle a même pris un abonnement dans une chaîne d'institut de beauté spécialisée en épilation. Depuis ses 12 ans, elle se fait mal, vérifie, contrôle, se contraint à la discipline de l'épilation. Elle observe et juge ses consoeurs, jusqu'au jour où elle décide de s'interroger sur les raisons pour lesquelles ce poil, selon qu'il se trouve sur le corps d'une femme ou celui d'un homme est-il considéré comme dégoûtant ou comme viril. Que se passerait-il si elle décidait de se libérer de cette contrainte, en questionnant la dictature du glabre féminin ? C'est cette expérience d'un an, émaillée de références historiques et de témoignages, que retrace Lili Sohn dans cet album. Un sujet beaucoup moins anecdotique qu'on pourrait le croire ![-]
Lili Sohn s'épile depuis ses 12 ans. Systématiquement. Mollets, cuisses, maillot, aisselles, doigts de pied, sourcils, moustache. Avec un rasoir, de la crème dépilatoire ou de la cire. Elle a même pris un abonnement dans une chaîne d'institut de beauté spécialisée en épilation. Depuis ses 12 ans, elle se fait mal, vérifie, contrôle, se contraint à la discipline de l'épilation. Elle observe et juge ses consoeurs, jusqu'au jour où elle décide de ...[+]

TEMOIGNAGE ; BANDE DESSINEE ; CORPS ; IMAGE DE LA FEMME ; FEMME ; PILOSITE

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- 36
Ca parle de maltraitance infantile (violences sexuelles, physiques et psychologiques) et c'est une compilation de témoignages sous la formes de textes et dessins.

" L'idée c'est pas de faire de la "violence porn (étalage de violence gratuite)" mais de pouvoir raconter, exprimer ces histoires qui sont finalement communes mais dont on entend peu parler.

J'espère que ça pourra donner des clés de compréhension à des personnes sur leur propre histoire, faire des liens entre nous. Sortir du silence et de la honte, permettre (peut-être) à d'autres de faire ça.

Parce que des fois j'ai l'impression que ça se résume à un article dans les médias de faits divers quand un gosse est retrouvé mort, buté par ses parents ou autres responsables légaux. Sans jamais être inscrit dans un contexte social, systémique et ok, je m'attends pas à mieux des médias ; mais j'ai pas l'impression qu'on ait beaucoup de réflexions dans mes milieux non plus (squat/anarchiste/queer).Il y a un peu des trucs sur la famille, un peu des trucs sur la domination adulte, mais je n'ai jamais vu de texte ou d'analyse ou quoi sur ce sujet particulier, qui a d'autres ressorts et conséquences que juste la domination adulte sur des enfants. À part la brochure INCESTE ! (trouvable sur infokiosques.net, et merci <3) et certaines affiches sur le même sujet.[-]
Ca parle de maltraitance infantile (violences sexuelles, physiques et psychologiques) et c'est une compilation de témoignages sous la formes de textes et dessins.

" L'idée c'est pas de faire de la "violence porn (étalage de violence gratuite)" mais de pouvoir raconter, exprimer ces histoires qui sont finalement communes mais dont on entend peu parler.

J'espère que ça pourra donner des clés de compréhension à des personnes sur leur propre ...[+]

VIOLENCE ; ENFANCE ; TEMOIGNAGE

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" Impulsé en 2022, le projet «Il suffit d'écouter les femmes» vise à documenter et transmettre le vécu ordinaire de l'avortement avant l'instauration de la loi Veil en 1975 à travers 79 témoignages inédits de femmes et hommes ayant vécu ou assisté à des avortements clandestins. Ces entretiens en libre accès à partir du 21 janvier 2025 se déclinent également sous la forme d'un documentaire, d'une série de podcasts et d'un livre. "

"L'INA décline ces entretiens en plusieurs formats pour toucher un large public :
- Un documentaire réalisé par Sonia Gonzalez et raconté par l'actrice Ana Girardot diffusé sur France 5 le 14 janvier 2025 suivi d'un débat.
- Un livre de témoignages mis en récit par Léa Veinstein sera publié en coédition avec Flammarion.
- Un podcast en cinq épisodes, écrit et réalisé par Julie Auzou, sera disponible sur les plateformes de streaming.
- Des extraits contextualisés de ces témoignages seront diffusés sur l'ensemble des réseaux sociaux de l'INA.
- Une masterclass à destination du public lycéen se tiendra le 4 février 2025 au Forum des images à Paris autour des 50 ans de la loi Veil et de son combat pour la légalisation de l'IVG.
- En prolongation du documentaire, madelen, la plateforme à remonter le temps de l'INA, proposera une programmation spéciale. "[-]
" Impulsé en 2022, le projet «Il suffit d'écouter les femmes» vise à documenter et transmettre le vécu ordinaire de l'avortement avant l'instauration de la loi Veil en 1975 à travers 79 témoignages inédits de femmes et hommes ayant vécu ou assisté à des avortements clandestins. Ces entretiens en libre accès à partir du 21 janvier 2025 se déclinent également sous la forme d'un documentaire, d'une série de podcasts et d'un livre. "

"L'INA décline ...[+]

LOI VEIL ; AVORTEMENT ; TEMOIGNAGE ; AVORTEMENT CLANDESTIN ; LUTTE FEMINISTE ; HISTOIRE

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- 100
Cote : REMAIDES 130
L'info est en une de La Dépêche du Midi ; en haut de page, bien visible. L'article concerne un « événement » qui s'est déroulé à Auch (Gers). Extrait : « Un vent de panique a soufflé ces jours-ci parmi le personnel du tribunal de grande instance auscitain. Au cours du jugement d'une importante affaire de drogue qui a mobilisé le palais de justice d'Auch, durant quatre jours, (…) il s'est avéré qu'un ou deux prévenus étaient séropositifs. Du coup, tous les employés se sont sentis tout d'un coup mal dans leur peau ; craignant d'attraper le sida, ils ont exigé que les locaux soient désinfectés. » Cette réaction peut surprendre, tout comme celle du procureur qui, tout en étant « persuadé de l'inutilité de cette requête », a néanmoins choisi d'obtempérer. Il a fait appel pour cela au « laboratoire de génie sanitaire » de la Direction départementale de l'action sanitaire et sociale, dont le quotidien nous dit qu'il « est parti à la chasse au virus ».

L'info date du 3 septembre 1987. De nos jours, elle dénote d'une époque où la méconnaissance était largement partagée, même si la réaction initiale du procureur démontre que les modes de transmission du VIH étaient pourtant connus de certains-es. Finalement, ce sont celles et ceux qui ont eu peur qui ont obtenu gain de cause. Cette « peur » qui arrive « tout d'un coup », frappant telle la foudre, qui brouille les repères, altère le jugement et les comportements (« mal dans leur peau » !) et conduit à demander l'absurde : ici, la désinfection d'une salle d'audience. Le plus souvent, ce ne sont pas les locaux qui trinquent, mais les personnes vivant avec le VIH elles-mêmes, victimes de préjugés, de la violence des mots et de certaines propositions. En 1987 (encore !), le grand hebdomadaire LGBT de l'époque, Gai Pied, publie, en avril, une interview de François Bachelot, représentant de Jean-Marie Le Pen sur les questions de santé et député FN. Celui qui est aussi médecin cancérologue explique : « Les sidaïques sont de véritables bombes virologiques. On ne fera pas de progrès dans la lutte contre le sida sans isoler les patients ».

C'est lui qui souffle le terme « sidatorium » à Le Pen. En mai de la même année (décidément !), Le Pen est l'invité de l'émission politique L'Heure de Vérité. Il y explique que le « sidaïque est contagieux par sa transpiration, ses larmes, sa salive, son contact. C'est une sorte de lépreux. » avant de se lancer dans une démonstration ignominieuse : « Je vous rappelle qu'un sidaïque hospitalisé coûte entre 500 000 et un million de francs par an et que le nombre de ceux-ci double tous les huit mois (…) dans les conditions actuelles, il y a rupture très grave de l'équilibre de la Sécurité sociale ». Inutile, ici, d'argumenter contre l'inanité de l'analyse, mais notons qu'un tel raisonnement n'aurait sans doute pas été employé concernant une autre maladie. On imagine d'ailleurs la bronca si l'extrême droite avait développé cet argumentaire à propos des cancers.

Bien sûr, la saillie sérophobe de Le Pen a suscité des protestations, mais pas autant que la violence des propos l'exigeait. C'est l'évidence (hélas !), le VIH/sida est depuis son apparition la source — persistante, depuis des décennies — de représentations péjoratives, de comportements discriminatoires. Cela se manifeste par un traitement différencié, et bien souvent dégradé des personnes vivant avec le VIH, dans tous les champs de l'existence. Vie de famille, relations amoureuses et sexuelles, emploi, droits, accès aux services et aux biens, liberté de voyage et d'installation, accès à la santé… rien n'est pareil lorsqu'on vit avec le VIH ; rien ne semble aller de soi. C'est ce dont témoignent nombre de personnes vivant avec le VIH dans ce numéro et sa déclinaison sur le site AIDES.ORG. Hier comme aujourd'hui, le VIH reste source de « malaise », voire de « peur » pour une bonne part de la société. Ces réactions, on en connaît le ressort. Elles sont le fruit d'une ignorance des modes de transmission du virus et des extraordinaires avancées dans le champ des traitements, ce qui se traduit en représentations et stéréotypes qui se repaissent de fausses croyances, qu'ils véhiculent d'ailleurs. Cet ensemble produit une stigmatisation qui envahit — à des degrés divers, qui évoluent dans le temps — tous les champs de la vie des PVVIH.

Chez nous, comme ailleurs dans le monde, la sérophobie est à la fois individuelle et collective, « d'ambiance » et structurelle, parfois inscrite dans la loi (métiers interdits, interdictions d'entrée sur le territoire ou de s'y établir, obligation à dire sa séropositivité dans certains pays, etc.). La sérophobie est une des variantes de la stigmatisation de l'autre. Elle instaure des rapports de pouvoir et de domination. Elle entretient une forme d'ascendant. Elle perpétue des discriminations et des injustices. Depuis des années, militants-es de la lutte contre le VIH/sida, chercheurs-ses en sciences humaines, juristes, personnalités politiques, agences officielles internationales travaillent à trouver des solutions pour endiguer la sérophobie. Certaines ont été mises en œuvre. De grands principes ont été formalisés ; certains depuis des décennies. « La Commission des droits de l'homme des Nations Unies a confirmé que la discrimination fondée sur une séropositivité au VIH (réelle ou présumée) est prohibée par les normes existantes relatives aux droits de l'homme », assure ainsi le Cadre conceptuel et base d'action : stigmatisation et discrimination associées au VIH/sida, établi par l'Onusida en 2002, comme le rappelle un article de référence du CRIPS Île-de-France sur la sérophobie.

Comme on le voit, comme on le sait, comme certains-es le vivent dans leur chair, la sérophobie et ses mécanismes sont un des enjeux majeurs de la vie avec le VIH, de la qualité de vie auxquelles les personnes vivant avec le VIH aspirent légitimement, de la lutte contre l'épidémie. C'est ce qui a conduit Remaides à réaliser, ces derniers mois, un numéro différent de son offre habituelle — même si chaque numéro du journal aborde le sujet. Un numéro que vous avez entre les mains, dont la quasi-totalité du contenu traite de la sérophobie sous toutes ses formes. Des témoignages inédits, des interviews d'activistes, des dossiers thématiques (sérophobie et soins, la sérophobie vue par les arts, etc.), des infos pratiques, des solutions pour en finir avec la discrimination sérophobe, des analyses, des données, etc. composent ce numéro spécial… qui sera prolongé par une série d'articles complémentaires publiés uniquement sur AIDES.ORG, à partir de février 2025. Ce numéro spécial de Remaides (papier et sa déclinaison numérique) ne clôt évidemment pas le sujet. C'est une initiative, parmi d'autres, dans un combat collectif qui reste décisif plus de 40 ans après le début de l'épidémie : tout faire contre la sérophobie ![-]
L'info est en une de La Dépêche du Midi ; en haut de page, bien visible. L'article concerne un « événement » qui s'est déroulé à Auch (Gers). Extrait : « Un vent de panique a soufflé ces jours-ci parmi le personnel du tribunal de grande instance auscitain. Au cours du jugement d'une importante affaire de drogue qui a mobilisé le palais de justice d'Auch, durant quatre jours, (…) il s'est avéré qu'un ou deux prévenus étaient séropositifs. Du ...[+]

TEMOIGNAGE ; V.I.H. ; IST SIDA ; SEROPOSITIVITE ; DISCRIMINATION

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- 98
Cote : REMAIDES 128
« La France est devenue un pays de consommation et donc, il faut briser ce tabou, lancer un grand débat national sur la consommation de drogue et ses effets délétères », appelait Emmanuel Macron, en avril 2021, dans une interview fleuve au Figaro, conçue comme un « véhicule communicationnel » de la vision sécuritaire du chef de l'État, quant à l'usage de produits. Peu importe que ce nouveau positionnement éloigne le président de l'image tempérée qu'il prétendait donner de lui sur le cannabis, lors de sa campagne pour la présidentielle de 2017. Une image qui, il est vrai, s'était vite radicalisée au fil des mois, avant le premier tour. L'interview de 2021 confirmait la radicalité du tournant, assenant des formules du genre : « On se roule un joint dans son salon et, à la fin, on alimente la plus importante des sources d'insécurité ». Des formules supposément frappées au coin du sens, destinées à marquer l'opinion publique ; qui ne craignent pas les raccourcis, les approximations, voire la caricature. En matière d'usages de produits, l'exécutif est désormais accro à la ligne dure. En témoignent les sorties des deux ministres qu'on entend le plus sur le sujet : celui de l'Intérieur et celui de la Justice.

« Rien n'est récréatif dans la drogue, tout est mortel », assène, mi-mai sur RTL, Gérald Darmanin, écho récent à cette formule lancée en 2020 : « La drogue c'est de la merde, on ne va pas légaliser cette merde ». Ces derniers mois, le ministre de l'Intérieur a expliqué à de nombreuses reprises son souhait de « harceler » les consommateurs-rices de drogues. C'est sa martingale pour lutter contre le trafic de stupéfiants. Sa vision est simple : les premiers responsables de la situation seraient les personnes qui consomment, notamment celles des beaux quartiers. Ce registre martial et incantatoire, qui tient souvent de la leçon de morale (une pratique très en vogue chez les décideurs-es politiques à propos de l'usage de produits) n'est pas l'apanage du seul hôte de la place Beauvau. Son collègue de la Justice, Éric Dupont-Moretti, y cède volontiers. En mars dernier, invité de BFMTV-RMC, le Garde des Sceaux expliquait : « Celui qui fume son petit pétard le samedi, ce pétard-là, voyez, il a le goût du sang séché sur le trottoir ». Et le ministre de poursuivre : « Si les gens se tuent, si les gens trafiquent, c'est parce qu'il y a quelques bobos, quelques petits bourgeois, quelques gens qui, de façon totalement inconsciente, pensent qu'ils ont le droit de fumer du shit le samedi soir ».

À ces formules d'estrade, l'exécutif associe désormais des opérations de police et justice tapageuses. Des opérations antidrogues format XXL qui ont mobilisé plus de 20 000 gendarmes et policiers-ères, qui auraient permis 1 738 interpellations, la saisie de 150 kilos de drogues et de 2,4 millions d'euros « d'argent sale ». Le gouvernement a voulu marquer l'opinion en concentrant quelque trente-cinq opérations de police en quelques jours et en les médiatisant à outrance (l'une d'elle ayant été annoncée dans les médias… avant qu'elle ne soit lancée sur le terrain !). Le ministre de l'Intérieur a indiqué que d'autres opérations auraient lieu. Comme on le voit, l'exécutif opte pour un discours et une méthode sécuritaires. On pourrait dire qu'il est dans son rôle, même si la méthode répressive a largement montré ses failles. La France est l'un des pays européens qui sanctionne le plus les usagers-ères et, paradoxalement, le pays européen où la consommation reste la plus élevée. Bien entendu, on nous explique que si la répression était moindre, plus grave encore serait la situation. Le discours de l'exécutif entretient cette vieille lune ; oubliant qu'il ne suffit pas de hausser le ton pour produire le changement. Si la prohibition fonctionnait, cela se saurait ! L'inefficacité de cette stratégie saute aux yeux — cela ne marchait déjà pas sous Richard Nixon avec sa stratégie de « guerre totale contre les drogues illicites », pas plus avec l'adoption de la loi de 70 chez nous. Le choix délibéré de laisser la RDR dans l'angle mort du discours politique et de la stratégie face à l'usage de drogues (dites « dures ») est à la fois une erreur et une faute.

Faute car en matière d'usage de produits, il n'est jamais question de santé dans la bouche des ministres ou si peu… même chez ceux et celles dont c'est pourtant la fonction. La priorité donnée à la sécurité fait qu'on oublie celle qu'on doit aux personnes consommatrices pour éviter les sanctions judiciaires répétées dans le cas de la consommation de cannabis, pour éviter les infections au VIH ou au VHC, les abcès, les surdoses, les décès, etc. Un outil existe pourtant : la RDR. Elle est même inscrite dans la loi. Pourtant, elle peine à faire son entrée dans les prisons. Sur elle pèse toujours le poids du soupçon. Où est le discours officiel qui défend la RDR (dont l'efficacité est pourtant démontrée par la science) ? Quel-le ministre monte au front pour elle ? Pas étonnant dans ce contexte que les arbitrages soient toujours en faveur de celui qui crie le plus fort, en faveur du répressif. Pas de salle de consommation à moindre risque (on parle de halte soins addictions ou HAS, depuis 2021) à Lille parce que le ministère de l'Intérieur a fait part de sa « ferme opposition » au motif que Gérald Darmanin pense que la « drogue ne doit pas être accompagnée, mais combattue ». Mais la RDR, ce n'est pas « accompagner » la drogue, c'est faire de la santé publique ! Blocage aussi pour la salle de Marseille du fait de l'État. Résultat : il n'existe en France que deux salles (Paris et Strasbourg) depuis leur autorisation à titre expérimental en 2016, et l'expérimentation s'achève l'année prochaine. En amalgamant les sujets, en caricaturant la RDR et ses acteurs-rices, le discours officiel dominant actuel mène à l'échec et joue avec la vie des consommateurs-rices. Qui donnera le sursaut pour que décrochent les accros à la ligne dure ?[-]
« La France est devenue un pays de consommation et donc, il faut briser ce tabou, lancer un grand débat national sur la consommation de drogue et ses effets délétères », appelait Emmanuel Macron, en avril 2021, dans une interview fleuve au Figaro, conçue comme un « véhicule communicationnel » de la vision sécuritaire du chef de l'État, quant à l'usage de produits. Peu importe que ce nouveau positionnement éloigne le président de l'image tempérée ...[+]

V.I.H. ; IST SIDA ; TEMOIGNAGE ; REDUCTION DES RISQUES ; queer ; SEROPOSITIVITE ; PRISON

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- 100
Cote : REMAIDES 127
Exclu ! « La santé n'est pas gratuite », expliquait, mi-février, Catherine Vautrin, la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, invitée du Grand Jury (RTL, Le Figaro, Paris Première et M6), pour justifier la décision du gouvernement d'augmenter le reste à charge des consultations et le doublement des franchises médicales. Le scoop devait sans doute viser les plus étourdis-es d'entre nous : ceux et celles qui oublient que ce sont leurs contributions et cotisations sociales qui financent majoritairement notre système de santé. Catherine Vautrin en appelait même à la « citoyenneté sanitaire ». Une nouvelle formule, aux contours fumeux, dans ce style que le gouvernement affectionne tant. Ladite formule ayant sans doute pour vocation d'atténuer temporairement dans le discours public un argument particulièrement pénible, seriné depuis l'été dernier par une bonne partie de l'exécutif : l'augmentation des franchises permettrait de « responsabiliser » les Français-es. Le terme n'est pas employé par la numéro quatre du gouvernement, mais dans son intervention au Grand Jury, Catherine Vautrin a bien martelé : « Je pense que c'est important que chacun mesure qu'il y a bien un coût, et que ce coût est payé par la société toute entière ». D'accord sur cette évidence, mais, dans ce cas, pourquoi le gouvernement opte-t-il pour une mesure d'ajustement budgétaire destinée à « préserver le modèle social français » qui ne s'appuie que sur la contribution des malades. En effet, ce sont bien eux et elles qui sont exclusivement visés-es par ces mesures supplémentaires de taxation. Quelles sont-elles ?

Les franchises médicales passent au 31 mars de 50 centimes à un euro par boîte de médicaments et certains actes (kiné, radio, examen biologique) aussi, cela dans la limite d'un plafond journalier passant de deux à quatre euros. Elles passent de deux à quatre euros pour les transports sanitaires avec un plafond journalier de quatre à huit euros. L'ensemble des franchises resteront limitées à 50 euros par an, comme auparavant. Les personnes en ALD n'en sont pas exonérées. Mais le sont les mineurs-es, les femmes enceintes à partir du sixième mois de grossesse, les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire (CSS) et de l'AME (jusqu'à quand ?). De plus, un second décret devrait être pris (probablement en juin) concernant les participations forfaitaires sur les consultations dont le montant est actuellement d'un euro par consultation. Il pourrait passer — les discussions sont en cours — à deux, voire trois euros ; là-encore à concurrence de 50 euros par an et par personne. Cela signifie, a minima, que toute personne (non exonérée) devra s'acquitter (au plus haut) de 50 euros de franchises médicales auxquels s'ajoutent 50 euros de participations forfaitaires.

Cela fait beaucoup. Cela fait trop… pour ce qui n'est rien moins qu'une taxation sur la santé et donc un impôt de plus sur la maladie. On ne peut pas dire les choses autrement puisque cette taxation porte uniquement sur les actes médicaux et l'utilisation de médicaments. Cette mesure est inégalitaire et choquante, d'autant plus dans le contexte actuel : déremboursement de médicaments, inflation, augmentation des restes à charge, des dépassements d'honoraires, des tarifs des complémentaires Santé, etc. Elle tient même de la double peine : on finance par nos cotisations quand on va bien ; on paie en plus lorsqu'on est malade. On a connu plus juste comme mesure. Le gouvernement en escompte quelque 800 millions d'euros d'économie ; des économies faites sur le dos des plus faibles. Dans son argumentaire, le gouvernement va jusqu'à prétendre que le maintien du plafond annuel fixé à 50 euros (pour les franchises) serait protecteur pour les « personnes affectées par une pathologie lourde », celles en ALD. Il reprend parfois son refrain sur la « responsabilisation » des Français-es. Emmanuel Macron, lui-même, avait avancé cet argument lors de sa conférence de presse fleuve en janvier dernier : « Quand je vois ce que nos compatriotes peuvent dépenser pour leurs forfaits de téléphonie, passer de 50 centimes à un euro la boîte de médicament, ce n'est pas un crime terrible. Il faut responsabiliser ».

Ce discours ne passe pas. Quoi qu'en dise l'exécutif, ce sont bien les professionnels-les de santé qui prescrivent (examens et traitements), lorsque les Français-es trouvent un-e médecin et y ont accès. Ce discours sur la présumée responsabilité des usagers-ères du système de soins est un mélange de punition et de paternalisme. Il a d'ailleurs aujourd'hui les mêmes accents que lorsque Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé, s'efforçait d'imposer cette mesure controversée et impopulaire en 2007. Elle expliquait alors : « Quelle est la personne qui ne peut pas payer quatre euros par mois sur des objectifs aussi importants ? » Le vice originel de cette réforme tient dans le fait qu'elle laisse entendre que c'est l'usager-ère qui est responsable d'une dérive financière de l'Assurance maladie. Pourtant, on ne choisit pas d'être malade. Ce sont bien les médecins qui prescrivent. Pourtant, l'usager-ère finance déjà largement le système de soins comme on l'a vu. Et malgré cela, c'est encore à lui, à elle, de faire cet effort supplémentaire. La société civile a eu beau protester depuis des mois, demander l'abandon du projet ; rien n'y a fait. Il faut dire que les malades n'ont pas de tracteurs pour se faire entendre. Dans le fond, ce choix politique illustre bien le rapport de force à l'œuvre. Il est plus facile de taxer les malades (tout en prônant une baisse des impôts et des prélèvements pour tous-tes) que de remettre en cause les pratiques médicales. Il est d'ailleurs intéressant de voir que le gouvernement manifeste de l'intérêt pour la taxe « lapins » qui vise à sanctionner financièrement les patients-es qui n'honoreraient pas un rendez-vous médical, alors qu'il est d'une mollesse coupable pour lutter contre les refus de soins dont sont victimes les patients-es. Il est vrai qu'il est toujours plus aisé et confortable d'être du côté du manche, y compris dans le champ de la santé.[-]
Exclu ! « La santé n'est pas gratuite », expliquait, mi-février, Catherine Vautrin, la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, invitée du Grand Jury (RTL, Le Figaro, Paris Première et M6), pour justifier la décision du gouvernement d'augmenter le reste à charge des consultations et le doublement des franchises médicales. Le scoop devait sans doute viser les plus étourdis-es d'entre nous : ceux et celles qui oublient que ce sont ...[+]

V.I.H. ; IST SIDA ; TEMOIGNAGE ; SANTE DE L'ADOLESCENT ; DROIT ; DISCRIMINATION

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- 208
Cote : G22 SLA NOT
« Je suis une femme. Le racisme empêche de le voir parce qu'une femme, dans l'imaginaire commun en Occident, c'est une femme blanche. Moi, je suis avant tout perçue comme une Arabe, une Maghrébine voire une musulmane, en tout cas un corps étranger à la nation française. […] Les femmes racisées sont invisibilisées à la fois par le sexisme et par le racisme, donc par le féminisme universaliste et une partie de l'antiracisme. »

Permanence du mot « beurette » dans le débat public, fétichisme de la femme dite orientale hérité de l'ère coloniale, instrumentalisation des femmes maghrébines dans la téléréalité... Un continuum oppressif annihile les corps, les perceptions et les possiblités de chacune de ces femmes.
Dans cet essai vibrant politiquement et nourri de références et de vécus, Nesrine Slaoui fouille les enjeux historiographiques et intimes de la condition de la femme maghrébine en France et propose une approche intersectionnelle invitant à la réparation collective. [-]
« Je suis une femme. Le racisme empêche de le voir parce qu'une femme, dans l'imaginaire commun en Occident, c'est une femme blanche. Moi, je suis avant tout perçue comme une Arabe, une Maghrébine voire une musulmane, en tout cas un corps étranger à la nation française. […] Les femmes racisées sont invisibilisées à la fois par le sexisme et par le racisme, donc par le féminisme universaliste et une partie de l'antiracisme. »

Permanence du mot ...[+]

RACISME ; FEMINISME ; FEMME NOIRE ; MAGHREB ; colonialisme ; TEMOIGNAGE

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- 319
Cote : F6 VIN SŒU
« En écrivant sur les sœurs de plainte, j'ai vu, j'ai senti quelque chose. Leur union – lorsqu'elle est possible – forge la puissance qu'il manque aux juristes, aux tribunaux, aux médias. Urgence de le raconter. De dire : c'est là qu'existe un horizon de réparation. »

Pendant plus de deux ans, Alizée Vincent a rencontré des soeurs et des frères de plainte, ces personnes dont les destins se percutent en dénonçant un même agresseur. Des affaires PPDA à Depardieu, aux témoignages de grandes figures du mouvement MeToo, mais aussi d'anonymes, de magistrates et de policières, se dessine un lien unique qui peut faire basculer le cours de la justice, aider à se reconstruire ou parfois accentuer les traumatismes.

Dans cette enquête journalistique entremêlée à son histoire personnelle, l'autrice, elle-même sœur de plainte, décrit avec sincérité et délicatesse ce phénomène qui bouleverse aussi bien la perception du viol par la société que la vie de celles et ceux qui luttent pour que justice leur soit rendue.[-]
« En écrivant sur les sœurs de plainte, j'ai vu, j'ai senti quelque chose. Leur union – lorsqu'elle est possible – forge la puissance qu'il manque aux juristes, aux tribunaux, aux médias. Urgence de le raconter. De dire : c'est là qu'existe un horizon de réparation. »

Pendant plus de deux ans, Alizée Vincent a rencontré des soeurs et des frères de plainte, ces personnes dont les destins se percutent en dénonçant un même agresseur. Des affaires ...[+]

VIOLENCE ; VIOLENCE SEXUELLE ; VIOL ; JUSTICE ; PROCES ; INSTITUTION ; VSS ; TEMOIGNAGE

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- 152
Cote : F45 FEG PET
"Je ne me suis jamais senti aussi bien de toute ma vie. Pour la première fois, je n'ai pas l'impression d'être incomplet, je n'ai plus le sentiment de rejet que j'ai eu pour ma propre personne pendant des années. J'ai tellement rêvé de ressentir ça un jour et maintenant que c'est le cas, j'ai du mal à réaliser."
De ses questionnements survenus durant son enfance aux différentes étapes qu'il a parcourues depuis, Louis nous entraîne dans le récit poignant de sa transition. Il partage avec nous les hauts et les bas, l'acceptation et le rejet, la construction de sa masculinité, mais surtout la délivrance de devenir celui qu'il est vraiment : un homme. [-]
"Je ne me suis jamais senti aussi bien de toute ma vie. Pour la première fois, je n'ai pas l'impression d'être incomplet, je n'ai plus le sentiment de rejet que j'ai eu pour ma propre personne pendant des années. J'ai tellement rêvé de ressentir ça un jour et maintenant que c'est le cas, j'ai du mal à réaliser."
De ses questionnements survenus durant son enfance aux différentes étapes qu'il a parcourues depuis, Louis nous entraîne dans le récit ...[+]

TRANSIDENTITE ; HOMME ; LGBT ; BANDE DESSINEE ; TEMOIGNAGE

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- 148
Cote : F6 KES
Une souris vert·e // Qui surfait en lign·e // Il l'attrape par la queue // Iel se montre à ce monsieur // Ce monsieur lui dit : // « Trempe-toi tranquill·e // Montre-moi ta peau // Ça fera un magnifique cam show… »
Si cette BD veut aussi s'adresser à des adolescent·e·s, elle n'est pas du tout destinée à un très jeune public !
À partir de 12 ans.

TEMOIGNAGE ; BANDE DESSINEE ; GENRE ; PEDOPHILIE ; HARCÈLEMENT MORAL ; HARCELEMENT SEXUEL ; grooming ; CYBERVIOLENCE

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- 216
Cote : F43 NGU
Du Québec à l'Afrique subsaharienne, en passant par les Antilles, la France et la Belgique, Fabrice Nguena est allé à la rencontre de 25 personnes AfroQueer engagées dans leur milieu, afin de déconstruire les préjugés dont elles font encore l'objet. Sa motivation ? Rendre audible la voix de personnes Noires et LGBTQI+ qui subissent encore des discriminations et des agressions, allant parfois même jusqu'au meurtre, du fait de leur identité sexuelle et de leur minorité de genre, en particulier au sein même des communautés Noires. Il est temps que les jeunes AfroQueer puissent enfin se reconnaître dans des modèles qui leur ressemblent.

Les exemples sont diversifiés et positifs : Jérémy Clamy-Edroux (joueur professionnel de rugby), Solange Musanganya (militante AfroQueer), Louis-Georges Tin (homme politique et écrivain), Emma Onekekou (communicatrice et écrivaine)… Magnifique­ment illustrés par Dimani Mathieu Cassendo, ces 25 portraits issus des entretiens menés par l'auteur sont à la fois uniques, comme chacune des trajectoires de vie qu'ils racontent, et bouleversants d'humanité. S'ils relatent parfois des parcours marqués par la peur, le rejet, l'humiliation et la violence, ils témoignent aussi du courage, de la résilience, de la solidarité et de l'amour des personnes AfroQueer qui ont accepté d'y prêter leur voix. « Il est impératif que nous fassions ce que les générations précédentes n'ont pas pu faire, certainement parce qu'elles étaient trop occupées à essayer de survivre ; nous devons écrire nous-mêmes nos vécus, nos luttes et nos victoires, sans attendre que d'autres le fassent à notre place », écrit Fabrice Nguena.

Dédié à la mémoire de toutes les personnes assassinées dans le monde à cause de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre, ce livre est une cartographie de ce devenir.[-]
Du Québec à l'Afrique subsaharienne, en passant par les Antilles, la France et la Belgique, Fabrice Nguena est allé à la rencontre de 25 personnes AfroQueer engagées dans leur milieu, afin de déconstruire les préjugés dont elles font encore l'objet. Sa motivation ? Rendre audible la voix de personnes Noires et LGBTQI+ qui subissent encore des discriminations et des agressions, allant parfois même jusqu'au meurtre, du fait de leur identité ...[+]

DISCRIMINATION ; ORIENTATION SEXUELLE ; TEMOIGNAGE ; queer ; LGBT ; SEXUALITE ; RACISME ; VIOLENCE ; minorité sexuelle

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- 280
Cote : F7 JUH
L'été 1975 commence avec la révoltes des prostituées lyonnaises menée par la très charismatique Ulla. Près d'une centaine de prostituées se barricade dans une église au coeur du premier arrondissement de Lyon pour réclamer un statut de travailleuse du sexe et protester contre le harcèlement policier ainsi que le matraquage fiscal. Le mouvement commence à faire tâche d'huile dans toute la France... Dans la France des années Giscard, Fabienne Juhel, qui nous a habitués à des récits poétiques, fait ici un pas de côté pour nous plonger dans un style incisif mais non dénué d'humour, dans le quotidien des prostituées à travers le portrait touchant de cinq d'entre elles. Elle est accompagnée par la caméra de la documentariste fondatrice des Insoumuses, Carole Roussopoulos, et s'interroge sur une société de consommation qui aliène les femmes jusqu'à leur foyer.[-]
L'été 1975 commence avec la révoltes des prostituées lyonnaises menée par la très charismatique Ulla. Près d'une centaine de prostituées se barricade dans une église au coeur du premier arrondissement de Lyon pour réclamer un statut de travailleuse du sexe et protester contre le harcèlement policier ainsi que le matraquage fiscal. Le mouvement commence à faire tâche d'huile dans toute la France... Dans la France des années Giscard, Fabienne ...[+]

LUTTE FEMINISTE ; PROSTITUTION ; HISTOIRE ; TEMOIGNAGE

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- 304
Cote : F4 GAR
Dans un récit profondément intime et émouvant, Alix Garin nous raconte son voyage libérateur à travers les méandres des troubles de la sexualité. Comment le combat pour reprendre possession de son corps, de son désir et sauver son couple se transforme en une quête émouvante de guérison, d'émancipation et d'amour.
À travers des hauts et des bas, des échecs et des victoires, elle explore les profondeurs de sa psyché, les liens entre le physique et le mental et la complexité de la sexualité. Avec courage et honnêteté, Alix livre un témoignage sincère, beau et bouleversant sur les difficultés liées à la sexualité, encore trop méconnues et souvent taboues. [-]
Dans un récit profondément intime et émouvant, Alix Garin nous raconte son voyage libérateur à travers les méandres des troubles de la sexualité. Comment le combat pour reprendre possession de son corps, de son désir et sauver son couple se transforme en une quête émouvante de guérison, d'émancipation et d'amour.
À travers des hauts et des bas, des échecs et des victoires, elle explore les profondeurs de sa psyché, les liens entre le physique et ...[+]

BANDE DESSINEE ; TEMOIGNAGE ; SEXUALITE ; VAGINISME ; HETERONORMATIVITE

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Conversation à cœur ouvert offre un regard renouvelé sur les maternités migrantes, de la traversée traumatique des mères depuis l'Afrique à leur accueil en France et les difficultés qu'elles rencontrent sur le territoire…
Une discussion filmée entre Hanan Sfalti, anthropologue et lauréate de la Bourse de Recherche pour l'enfance en 2021 et Emmanuelle Dumas, Directrice de la Fondation Mustela.
Consacré aux mères migrantes, cet épisode de Conversation à cœur ouvert braque non seulement un projecteur inédit sur ces femmes migrantes dont les cris de détresse sont peu entendus, mais il nous donne également l'occasion de constater qu'il demeure des impensés et des obstacles à leur insertion, comme le manque de titres de transport pourtant indispensables aux trajets pour se rendre aux rendez-vous médicaux ; ou encore l'importance de l'obtention du titre de séjour, première étape nécessaire pour que ces femmes et leurs enfants puissent sortir de la précarité.
La conversation est enrichie de témoignages sonores de femmes ayant connu des parcours migratoires très durs, récoltés par Hanan Sfalti dans un documentaire sonore dont elle espère qu'il sera largement diffusé auprès des cibles professionnelles et grand public.[-]
Conversation à cœur ouvert offre un regard renouvelé sur les maternités migrantes, de la traversée traumatique des mères depuis l'Afrique à leur accueil en France et les difficultés qu'elles rencontrent sur le territoire…
Une discussion filmée entre Hanan Sfalti, anthropologue et lauréate de la Bourse de Recherche pour l'enfance en 2021 et Emmanuelle Dumas, Directrice de la Fondation Mustela.
Consacré aux mères migrantes, cet épisode de ...[+]

VIOLENCE ; MATERNITE ; MIGRATION ; santé et migration ; exil ; TEMOIGNAGE

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Éclore MERMILLIOD, Aude | Casterman 2024

Livre

- 296
Cote : F4 ECL
Après Il fallait que je vous le dise, Aude Mermilliod continue dans Éclore, d'explorer son intimité sexuelle, sentimentale et psychologique. Elle se livre avec une sincérité et une liberté confondante à une analyse de ses expériences passées, qui l'ont parfois construite, parfois morcelée, mais dont elle a toujours appris et tiré des leçons. Parcours résilient d'une femme en territoire intime, Éclore est un témoignage indispensable, un album tout en harmonie, d'une grande sensualité, durant lequel Aude Mermilliod va germer, s'éveiller et s'épanouir, entraînant les lectrices et lecteurs dans sa quête d'équilibre.[-]
Après Il fallait que je vous le dise, Aude Mermilliod continue dans Éclore, d'explorer son intimité sexuelle, sentimentale et psychologique. Elle se livre avec une sincérité et une liberté confondante à une analyse de ses expériences passées, qui l'ont parfois construite, parfois morcelée, mais dont elle a toujours appris et tiré des leçons. Parcours résilient d'une femme en territoire intime, Éclore est un témoignage indispensable, un album ...[+]

BANDE DESSINEE ; SEXUALITE ; TEMOIGNAGE ; FEMME ; INTIMITE

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- 176
Cote : G10 PHO
« JE RÉALISAI QU'IL FAUDRAIT EXISTER DANS UN MONDE NE VOULANT PAS DE MOI. UN MONDE HÉTÉRO QUI NE VOULAIT PAS DE MOI. UN MILIEU GAY QUI NE VOULAIT PAS DE MOI. »

Être homosexuel dans un monde hétéronormé n'est pas chose facile. Qu'en est-il lorsqu'on est une minorité ethnique au sein de cette minorité sexuelle ? La Peau hors du placard aborde de front la discrimination raciale qui opère dans la communauté gay et la manière dont elle touche particulièrement les hommes d'ascendance asiatique.
Dans ce récit vibrant de sincérité, Jean-Baptiste Phou, artiste gay franco-cambodgien, chasse la peur et la honte pour mettre en lumière le rôle que son ethnicité a pu jouer dans la formation de son identité sexuelle et dans sa vie sentimentale, en France et à l'étranger. Rejeté et réduit à ses origines, c'est en se réappropriant son regard et en sortant sa peau hors du placard qu'il parviendra à l'habiter.

JEAN-BAPTISTE PHOU, né en 1981 à Paris de parents sino-cambodgiens, est un auteur et artiste pluridisciplinaire. D'abord comédien, il joue dans des productions théâtrales, musicales et cinématographiques au Cambodge, aux États-Unis et en France. Il écrit et met en scène la pièce Cambodge, me voici (L'Asiathèque, 2017) et réalise son premier film La Langue de ma mère, qui reçoit le Prix du public du film documentaire au Festival International des Cinémas d'Asie de Vesoul en 2022. Ses oeuvres explorent les thèmes de l'identité, de l'exil et des séquelles du génocide khmer rouge.[-]
« JE RÉALISAI QU'IL FAUDRAIT EXISTER DANS UN MONDE NE VOULANT PAS DE MOI. UN MONDE HÉTÉRO QUI NE VOULAIT PAS DE MOI. UN MILIEU GAY QUI NE VOULAIT PAS DE MOI. »

Être homosexuel dans un monde hétéronormé n'est pas chose facile. Qu'en est-il lorsqu'on est une minorité ethnique au sein de cette minorité sexuelle ? La Peau hors du placard aborde de front la discrimination raciale qui opère dans la communauté gay et la manière dont elle touche ...[+]

TEMOIGNAGE ; HOMOSEXUALITE ; RACISME ; DISCRIMINATION

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- 98
Cote : REMAIDES 129
La dissolution à l'issue des élections européennes, le 9 juin, voulue par le chef de l'État, et le timing express de la dernière campagne des législatives (trois semaines !) ont eu pour conséquence de radicaliser, davantage encore, les propositions programmatiques des partis et de renforcer les tensions politiques, à l'œuvre depuis des mois. Dès le résultat du premier tour des législatives (30 juin), il est apparu que le programme discriminatoire, y compris dans le champ de la santé, de l'extrême droite avait le vent en poupe. Ce fut pour beaucoup une surprise, un choc ! Au second tour, un front républicain a joué son rôle, empêchant l'extrême droite d'arriver au pouvoir. Significativement, une bonne part de la société civile — particulièrement celle qui défend les droits des minorités, qui œuvre à l'égalité pour tous et toutes et à un accès universel à la santé — a contribué à la mobilisation de ce front républicain, dont l'objectif prioritaire était de faire barrage à l'extrême droite et à son projet politique. Pour la première fois, des associations, en nombre, ont pris ouvertement position dans le cadre de ces élections pour faire barrage à un projet qui, bien qu'il prétende le contraire, se situe « hors de la démocratie et de la République », comme le rappelait alors Camille Spire, présidente de AIDES.

Pourquoi un tel engagement ? Sans doute parce que le péril est désormais imminent. Si l'association est bien a-partisane (c'est-à-dire qu'elle ne « roule » pour aucun parti), elle n'en est pas pour autant a-politique. L'association, elle-même, fait de la politique dans le sens où elle agit par des actions (santé, égalité des droits, lutte contre les discriminations, etc.), sur l'équilibre, le fonctionnement, le développement de notre société et qu'elle a pour ambition de contribuer à la transformation sociale au bénéfice de chacune et chacun. « Depuis quarante ans, AIDES est engagée dans la lutte contre l'épidémie de VIH qui repose sur la défense des droits des personnes discriminées et stigmatisées, en premier lieu les personnes vivant avec le VIH et toutes les personnes appartenant aux groupes les plus exposés : les homosexuels masculins, les personnes étrangères, les personnes usagères de drogues, les personnes détenues, les travailleurs et travailleuses du sexe, les personnes trans », rappelait Camille Spire dans le contexte électoral d'alors ; soulignant que les combats de AIDES, tout comme les principes et les valeurs qui les sous-tendent, ont permis des avancées favorables à l'ensemble de la société française, bien au-delà des personnes concernées par l'épidémie de VIH. On peut citer l'échange de seringues, les lois sur les droits des malades, les appartements de coordination thérapeutique, les centres d'accueil pour les personnes consommatrices de drogues, l'aide médicale de l'État, etc. Ces combats (gagnés) ont bel et bien profité à l'ensemble de la société, confortant une vision égalitaire, un souci de tous et toutes ; soit l'exact opposé de ce qui est proposé, aujourd'hui comme hier, par l'extrême droite.

Le front républicain de ces derniers mois ne doit pas faire oublier que les élections récentes ont constitué une nouvelle étape dans la « normalisation » de l'extrême droite et son avancée vers le pouvoir. Une banalisation poussée désormais si loin que certains médias n'utilisent plus le terme d'extrême droite, mais parlent désormais de « droite patriotique » ou de « droite nationale ». Cette banalisation n'est évidemment pas la résultante des seuls choix éditoriaux. Elle est le produit de facteurs multiples. Ainsi, des alliances politiques ont contribué à brouiller le paysage politique et ont installé une certaine porosité entre la droite républicaine et l'extrême droite. Le phénomène n'est pas nouveau, mais a franchi, ces dernières semaines, un cap. Au plus haut niveau de l'État aussi, le choix des stratégies, comme des mots, a contribué à cette banalisation. En renvoyant l'extrême droite à son supposé pendant d'extrême gauche (la fameuse théorie des deux blocs), des élites politiques établissent dans les discours, et probablement dans les têtes une équivalence, mensongère, entre les deux. En laissant prospérer, y compris au sein du gouvernement des attaques contre les « ravages du wokisme » ; en ironisant sur les revendications « complètement ubuesques » des personnes trans ; en expliquant que le programme d'un de ses adversaires politiques est un « programme totalement immigrationniste »… Quels messages le président de la République envoie-t-il ? Son opposition à la dénonciation des injustices et des discriminations subies par les minorités ; son incompréhension de revendications légitimes, son goût pour les formules d'extrême droite des années 90. Après tout, on doit à Le Pen père et à Bruno Mégret le terme « immigrationniste », un mot détestable pour « dénigrer le consensus d'accueil des étrangers et suggérer l'idée d'une conspiration des élites pour faire venir une main d'œuvre immigrée », comme l'analysait la sémiologue Cécile Alduy dans Télérama, le 12 juillet dernier.

On l'a vu avec les dernières élections, l'immigration est une obsession de l'extrême-droite. Elle serait la cause de tous les maux et sa fin, celle de tous les problèmes, y compris ceux que connait le champ de la santé. C'est inquiétant que l'extrême droite ait toujours pensé de la sorte. C'est dramatique que cette « idée » ait fait école, qu'elle ait prospéré dans des partis, des médias, l'opinion publique, certaines élites intellectuelles. Désormais, plus rare est le contre-discours : celui qui démontre l'inanité de ce raisonnement à la fois discriminatoire et profondément antirépublicain. Il y a d'ailleurs une certaine amertume à voir que des personnalités et des formations politiques qui se rêvaient rempart à l'extrême droite en deviennent le marchepied. Bien sûr, cette fois-ci encore, l'extrême droite a échoué aux portes du pouvoir, au grand soulagement d'une bonne part de l'opinion publique et de la société civile : celle pour qui la devise républicaine a encore tout son sens. Mais combien de temps cette digue républicaine va-t-elle encore tenir ? Combien de temps ce péril va-t-il être tenu éloigné de Matignon et de l'Élysée ?

Dans le champ de la santé qui est le nôtre, mais plus largement dans celui des libertés publiques, de l'égalité (d'accès, de traitement, etc.), des droits des minorités, les motifs de préoccupation étaient réels, forts. Ils le sont toujours. Une fois encore, nous avons senti le vent du boulet. Désormais, à chaque élection, celui-ci passe de plus en plus près. Des commentateurs-rices ont parfois ironisé sur l'impréparation de l'extrême droite. Mais nous, étions-nous préparés-es à faire face à ce qui aurait pu arriver en cas de victoire de l'extrême droite ? Il suffit de lire son programme pour en comprendre les implications. Il suffit de regarder partout où l'extrême droite avance ses pions illibéraux contre la société civile et la solidarité pour en saisir les ravages. Il est encore temps de se préparer. In extremis.[-]
La dissolution à l'issue des élections européennes, le 9 juin, voulue par le chef de l'État, et le timing express de la dernière campagne des législatives (trois semaines !) ont eu pour conséquence de radicaliser, davantage encore, les propositions programmatiques des partis et de renforcer les tensions politiques, à l'œuvre depuis des mois. Dès le résultat du premier tour des législatives (30 juin), il est apparu que le programme discr...[+]

V.I.H. ; IST SIDA ; TEMOIGNAGE ; DISCRIMINATION

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- 200
Cote : E2 KER
Nous ne sommes peut-être que la moitié de l'humanité, mais nous l'avons créée tout entière.

" Nous ne sommes peut-être que la moitié de l'humanité, mais nous l'avons créée tout entière ; donc nos peurs, nos réflexions, nos déchirures ont droit de cité au sein des livres. En nous efforçant
de faire entrer la maternité en littérature, nous lui donnons, j'espère, la place qu'elle mérite. "
Avec leur style, leur langue, le rythme propre à chacune, sept autrices d'aujourd'hui nous plongent au coeur de la puissance et des tempêtes de la maternité.[-]
Nous ne sommes peut-être que la moitié de l'humanité, mais nous l'avons créée tout entière.

" Nous ne sommes peut-être que la moitié de l'humanité, mais nous l'avons créée tout entière ; donc nos peurs, nos réflexions, nos déchirures ont droit de cité au sein des livres. En nous efforçant
de faire entrer la maternité en littérature, nous lui donnons, j'espère, la place qu'elle mérite. "
Avec leur style, leur langue, le rythme propre à chacune, ...[+]

MATERNITE ; TEMOIGNAGE

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- 176
Cote : I32 HAL
Dans La Mère ombre, l'auteur suisse allemand Stefan Haller raconte l'histoire de sa mère, qui souffrait de troubles psychiques, en se basant sur les journaux intime de celle-ci, retranscrits mot pour mot et mis en images dans un puissant roman graphique. Stefan Haller décrit de manière précise et sans fard comment se manifestait les troubles de sa mère, leurs répercussions sur l'ensemble de la famille, et les conflits que toutes les personnes concernées cachaient afin de protéger leur entourage. Dans La Mère ombre, l'auteur mène une véritable enquête familiale, interrogeant ses frères et soeurs, ses oncles et tantes, remontant à l'histoire de ses grands- parents, pour rompre le silence qui régnait au sein de sa famille et tenter de démêler sa propre histoire de celle de sa mère.[-]
Dans La Mère ombre, l'auteur suisse allemand Stefan Haller raconte l'histoire de sa mère, qui souffrait de troubles psychiques, en se basant sur les journaux intime de celle-ci, retranscrits mot pour mot et mis en images dans un puissant roman graphique. Stefan Haller décrit de manière précise et sans fard comment se manifestait les troubles de sa mère, leurs répercussions sur l'ensemble de la famille, et les conflits que toutes les personnes ...[+]

BANDE DESSINEE ; FAMILLE ; TEMOIGNAGE ; VIOLENCE FAMILIALE ; SANTE MENTALE

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