En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation d'un simple cookie d'identification. Aucune autre exploitation n'est faite de ce cookie. OK

Documents TEMOIGNAGE 261 résultats

Filtrer
Sélectionner : Tous / Aucun
P Q
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
- 98
Cote : REMAIDES 128
« La France est devenue un pays de consommation et donc, il faut briser ce tabou, lancer un grand débat national sur la consommation de drogue et ses effets délétères », appelait Emmanuel Macron, en avril 2021, dans une interview fleuve au Figaro, conçue comme un « véhicule communicationnel » de la vision sécuritaire du chef de l'État, quant à l'usage de produits. Peu importe que ce nouveau positionnement éloigne le président de l'image tempérée qu'il prétendait donner de lui sur le cannabis, lors de sa campagne pour la présidentielle de 2017. Une image qui, il est vrai, s'était vite radicalisée au fil des mois, avant le premier tour. L'interview de 2021 confirmait la radicalité du tournant, assenant des formules du genre : « On se roule un joint dans son salon et, à la fin, on alimente la plus importante des sources d'insécurité ». Des formules supposément frappées au coin du sens, destinées à marquer l'opinion publique ; qui ne craignent pas les raccourcis, les approximations, voire la caricature. En matière d'usages de produits, l'exécutif est désormais accro à la ligne dure. En témoignent les sorties des deux ministres qu'on entend le plus sur le sujet : celui de l'Intérieur et celui de la Justice.

« Rien n'est récréatif dans la drogue, tout est mortel », assène, mi-mai sur RTL, Gérald Darmanin, écho récent à cette formule lancée en 2020 : « La drogue c'est de la merde, on ne va pas légaliser cette merde ». Ces derniers mois, le ministre de l'Intérieur a expliqué à de nombreuses reprises son souhait de « harceler » les consommateurs-rices de drogues. C'est sa martingale pour lutter contre le trafic de stupéfiants. Sa vision est simple : les premiers responsables de la situation seraient les personnes qui consomment, notamment celles des beaux quartiers. Ce registre martial et incantatoire, qui tient souvent de la leçon de morale (une pratique très en vogue chez les décideurs-es politiques à propos de l'usage de produits) n'est pas l'apanage du seul hôte de la place Beauvau. Son collègue de la Justice, Éric Dupont-Moretti, y cède volontiers. En mars dernier, invité de BFMTV-RMC, le Garde des Sceaux expliquait : « Celui qui fume son petit pétard le samedi, ce pétard-là, voyez, il a le goût du sang séché sur le trottoir ». Et le ministre de poursuivre : « Si les gens se tuent, si les gens trafiquent, c'est parce qu'il y a quelques bobos, quelques petits bourgeois, quelques gens qui, de façon totalement inconsciente, pensent qu'ils ont le droit de fumer du shit le samedi soir ».

À ces formules d'estrade, l'exécutif associe désormais des opérations de police et justice tapageuses. Des opérations antidrogues format XXL qui ont mobilisé plus de 20 000 gendarmes et policiers-ères, qui auraient permis 1 738 interpellations, la saisie de 150 kilos de drogues et de 2,4 millions d'euros « d'argent sale ». Le gouvernement a voulu marquer l'opinion en concentrant quelque trente-cinq opérations de police en quelques jours et en les médiatisant à outrance (l'une d'elle ayant été annoncée dans les médias… avant qu'elle ne soit lancée sur le terrain !). Le ministre de l'Intérieur a indiqué que d'autres opérations auraient lieu. Comme on le voit, l'exécutif opte pour un discours et une méthode sécuritaires. On pourrait dire qu'il est dans son rôle, même si la méthode répressive a largement montré ses failles. La France est l'un des pays européens qui sanctionne le plus les usagers-ères et, paradoxalement, le pays européen où la consommation reste la plus élevée. Bien entendu, on nous explique que si la répression était moindre, plus grave encore serait la situation. Le discours de l'exécutif entretient cette vieille lune ; oubliant qu'il ne suffit pas de hausser le ton pour produire le changement. Si la prohibition fonctionnait, cela se saurait ! L'inefficacité de cette stratégie saute aux yeux — cela ne marchait déjà pas sous Richard Nixon avec sa stratégie de « guerre totale contre les drogues illicites », pas plus avec l'adoption de la loi de 70 chez nous. Le choix délibéré de laisser la RDR dans l'angle mort du discours politique et de la stratégie face à l'usage de drogues (dites « dures ») est à la fois une erreur et une faute.

Faute car en matière d'usage de produits, il n'est jamais question de santé dans la bouche des ministres ou si peu… même chez ceux et celles dont c'est pourtant la fonction. La priorité donnée à la sécurité fait qu'on oublie celle qu'on doit aux personnes consommatrices pour éviter les sanctions judiciaires répétées dans le cas de la consommation de cannabis, pour éviter les infections au VIH ou au VHC, les abcès, les surdoses, les décès, etc. Un outil existe pourtant : la RDR. Elle est même inscrite dans la loi. Pourtant, elle peine à faire son entrée dans les prisons. Sur elle pèse toujours le poids du soupçon. Où est le discours officiel qui défend la RDR (dont l'efficacité est pourtant démontrée par la science) ? Quel-le ministre monte au front pour elle ? Pas étonnant dans ce contexte que les arbitrages soient toujours en faveur de celui qui crie le plus fort, en faveur du répressif. Pas de salle de consommation à moindre risque (on parle de halte soins addictions ou HAS, depuis 2021) à Lille parce que le ministère de l'Intérieur a fait part de sa « ferme opposition » au motif que Gérald Darmanin pense que la « drogue ne doit pas être accompagnée, mais combattue ». Mais la RDR, ce n'est pas « accompagner » la drogue, c'est faire de la santé publique ! Blocage aussi pour la salle de Marseille du fait de l'État. Résultat : il n'existe en France que deux salles (Paris et Strasbourg) depuis leur autorisation à titre expérimental en 2016, et l'expérimentation s'achève l'année prochaine. En amalgamant les sujets, en caricaturant la RDR et ses acteurs-rices, le discours officiel dominant actuel mène à l'échec et joue avec la vie des consommateurs-rices. Qui donnera le sursaut pour que décrochent les accros à la ligne dure ?[-]
« La France est devenue un pays de consommation et donc, il faut briser ce tabou, lancer un grand débat national sur la consommation de drogue et ses effets délétères », appelait Emmanuel Macron, en avril 2021, dans une interview fleuve au Figaro, conçue comme un « véhicule communicationnel » de la vision sécuritaire du chef de l'État, quant à l'usage de produits. Peu importe que ce nouveau positionnement éloigne le président de l'image tempérée ...[+]

V.I.H. ; IST SIDA ; TEMOIGNAGE ; REDUCTION DES RISQUES ; queer ; SEROPOSITIVITE ; PRISON

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
- 100
Cote : REMAIDES 127
Exclu ! « La santé n'est pas gratuite », expliquait, mi-février, Catherine Vautrin, la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, invitée du Grand Jury (RTL, Le Figaro, Paris Première et M6), pour justifier la décision du gouvernement d'augmenter le reste à charge des consultations et le doublement des franchises médicales. Le scoop devait sans doute viser les plus étourdis-es d'entre nous : ceux et celles qui oublient que ce sont leurs contributions et cotisations sociales qui financent majoritairement notre système de santé. Catherine Vautrin en appelait même à la « citoyenneté sanitaire ». Une nouvelle formule, aux contours fumeux, dans ce style que le gouvernement affectionne tant. Ladite formule ayant sans doute pour vocation d'atténuer temporairement dans le discours public un argument particulièrement pénible, seriné depuis l'été dernier par une bonne partie de l'exécutif : l'augmentation des franchises permettrait de « responsabiliser » les Français-es. Le terme n'est pas employé par la numéro quatre du gouvernement, mais dans son intervention au Grand Jury, Catherine Vautrin a bien martelé : « Je pense que c'est important que chacun mesure qu'il y a bien un coût, et que ce coût est payé par la société toute entière ». D'accord sur cette évidence, mais, dans ce cas, pourquoi le gouvernement opte-t-il pour une mesure d'ajustement budgétaire destinée à « préserver le modèle social français » qui ne s'appuie que sur la contribution des malades. En effet, ce sont bien eux et elles qui sont exclusivement visés-es par ces mesures supplémentaires de taxation. Quelles sont-elles ?

Les franchises médicales passent au 31 mars de 50 centimes à un euro par boîte de médicaments et certains actes (kiné, radio, examen biologique) aussi, cela dans la limite d'un plafond journalier passant de deux à quatre euros. Elles passent de deux à quatre euros pour les transports sanitaires avec un plafond journalier de quatre à huit euros. L'ensemble des franchises resteront limitées à 50 euros par an, comme auparavant. Les personnes en ALD n'en sont pas exonérées. Mais le sont les mineurs-es, les femmes enceintes à partir du sixième mois de grossesse, les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire (CSS) et de l'AME (jusqu'à quand ?). De plus, un second décret devrait être pris (probablement en juin) concernant les participations forfaitaires sur les consultations dont le montant est actuellement d'un euro par consultation. Il pourrait passer — les discussions sont en cours — à deux, voire trois euros ; là-encore à concurrence de 50 euros par an et par personne. Cela signifie, a minima, que toute personne (non exonérée) devra s'acquitter (au plus haut) de 50 euros de franchises médicales auxquels s'ajoutent 50 euros de participations forfaitaires.

Cela fait beaucoup. Cela fait trop… pour ce qui n'est rien moins qu'une taxation sur la santé et donc un impôt de plus sur la maladie. On ne peut pas dire les choses autrement puisque cette taxation porte uniquement sur les actes médicaux et l'utilisation de médicaments. Cette mesure est inégalitaire et choquante, d'autant plus dans le contexte actuel : déremboursement de médicaments, inflation, augmentation des restes à charge, des dépassements d'honoraires, des tarifs des complémentaires Santé, etc. Elle tient même de la double peine : on finance par nos cotisations quand on va bien ; on paie en plus lorsqu'on est malade. On a connu plus juste comme mesure. Le gouvernement en escompte quelque 800 millions d'euros d'économie ; des économies faites sur le dos des plus faibles. Dans son argumentaire, le gouvernement va jusqu'à prétendre que le maintien du plafond annuel fixé à 50 euros (pour les franchises) serait protecteur pour les « personnes affectées par une pathologie lourde », celles en ALD. Il reprend parfois son refrain sur la « responsabilisation » des Français-es. Emmanuel Macron, lui-même, avait avancé cet argument lors de sa conférence de presse fleuve en janvier dernier : « Quand je vois ce que nos compatriotes peuvent dépenser pour leurs forfaits de téléphonie, passer de 50 centimes à un euro la boîte de médicament, ce n'est pas un crime terrible. Il faut responsabiliser ».

Ce discours ne passe pas. Quoi qu'en dise l'exécutif, ce sont bien les professionnels-les de santé qui prescrivent (examens et traitements), lorsque les Français-es trouvent un-e médecin et y ont accès. Ce discours sur la présumée responsabilité des usagers-ères du système de soins est un mélange de punition et de paternalisme. Il a d'ailleurs aujourd'hui les mêmes accents que lorsque Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé, s'efforçait d'imposer cette mesure controversée et impopulaire en 2007. Elle expliquait alors : « Quelle est la personne qui ne peut pas payer quatre euros par mois sur des objectifs aussi importants ? » Le vice originel de cette réforme tient dans le fait qu'elle laisse entendre que c'est l'usager-ère qui est responsable d'une dérive financière de l'Assurance maladie. Pourtant, on ne choisit pas d'être malade. Ce sont bien les médecins qui prescrivent. Pourtant, l'usager-ère finance déjà largement le système de soins comme on l'a vu. Et malgré cela, c'est encore à lui, à elle, de faire cet effort supplémentaire. La société civile a eu beau protester depuis des mois, demander l'abandon du projet ; rien n'y a fait. Il faut dire que les malades n'ont pas de tracteurs pour se faire entendre. Dans le fond, ce choix politique illustre bien le rapport de force à l'œuvre. Il est plus facile de taxer les malades (tout en prônant une baisse des impôts et des prélèvements pour tous-tes) que de remettre en cause les pratiques médicales. Il est d'ailleurs intéressant de voir que le gouvernement manifeste de l'intérêt pour la taxe « lapins » qui vise à sanctionner financièrement les patients-es qui n'honoreraient pas un rendez-vous médical, alors qu'il est d'une mollesse coupable pour lutter contre les refus de soins dont sont victimes les patients-es. Il est vrai qu'il est toujours plus aisé et confortable d'être du côté du manche, y compris dans le champ de la santé.[-]
Exclu ! « La santé n'est pas gratuite », expliquait, mi-février, Catherine Vautrin, la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, invitée du Grand Jury (RTL, Le Figaro, Paris Première et M6), pour justifier la décision du gouvernement d'augmenter le reste à charge des consultations et le doublement des franchises médicales. Le scoop devait sans doute viser les plus étourdis-es d'entre nous : ceux et celles qui oublient que ce sont ...[+]

V.I.H. ; IST SIDA ; TEMOIGNAGE ; SANTE DE L'ADOLESCENT ; DROIT ; DISCRIMINATION

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
- 224
Cote : F6 MAL
Clémence est en colère. Une colère si forte, si envahissante qu'elle l'empêche de vivre. Sentant qu'un point de non retour est atteint, elle rejoint un groupe de parole qui réunit des femmes ayant elles aussi subi des violences sexuelles. 15 semaines, 15 séances de travail durant lesquelles, ensemble elles vont se livrer, s'aider. Auprès d'elles, grace à elles, Clémence va chercher (et trouver !) le moyen de faire autre chose de cette colère.

Comme toujours, Mirion Malle nous entraîne au plus près de son héroïne et de ses émotions. C'est avec Clémence que se clôt le cycle initié par Mirion Malle avec C'est comme ça que je disparais (2020), suivi de Adieu triste amour (2022). Trois romans graphiques qui abordent avec force et sensibilité la guérison, la sororité, le soutien, l'écoute. [-]
Clémence est en colère. Une colère si forte, si envahissante qu'elle l'empêche de vivre. Sentant qu'un point de non retour est atteint, elle rejoint un groupe de parole qui réunit des femmes ayant elles aussi subi des violences sexuelles. 15 semaines, 15 séances de travail durant lesquelles, ensemble elles vont se livrer, s'aider. Auprès d'elles, grace à elles, Clémence va chercher (et trouver !) le moyen de faire autre chose de cette colère. ...[+]

VIOLENCE ; VIOLENCE SEXUELLE ; SORORITE ; LESBIANISME ; TEMOIGNAGE ; BANDE DESSINEE ; Coup de coeur

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
- 112
Cote : F6 MAR
À l'occasion de leur anniversaire de mariage, Émilie retrouve ses grands-parents dans leur grande maison de montagne. Toute la famille a prévu de s'y retrouver. Grandes tablées, baignades en rivière, jeux de société, ce week-end s'annonce parfait.
Mais l'un des participants va troubler Émilie. Ses souvenirs d'enfance et des agressions sexuelles qu'elle a subies vont remonter à la surface et la plonger dans une profonde incompréhension. Comment cet homme, pédophile reconnu et déjà condamné par la justice, a-t-il pu être invité à partager ces quelques jours d'intimité familiale ? À côtoyer et partager les jeux des enfants présents ?
Pour Émilie, c'est inacceptable. Ses proches doivent ouvrir les yeux sur la violence de la situation.
Dans un huis-clos oppressant, elle va affronter les membres de sa famille et leur imposer un choix. Qui veulent-ils garder à leurs côtés ? La victime ou le bourreau ?[-]
À l'occasion de leur anniversaire de mariage, Émilie retrouve ses grands-parents dans leur grande maison de montagne. Toute la famille a prévu de s'y retrouver. Grandes tablées, baignades en rivière, jeux de société, ce week-end s'annonce parfait.
Mais l'un des participants va troubler Émilie. Ses souvenirs d'enfance et des agressions sexuelles qu'elle a subies vont remonter à la surface et la plonger dans une profonde incompréhension. Comment ...[+]

INCESTE ; BANDE DESSINEE ; FAMILLE ; VIOLENCE ; VIOLENCE FAMILIALE ; AGRESSION SEXUELLE ; VIOLENCE SEXUELLE ; TEMOIGNAGE

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
- 168
Cote : F45 JON
Né Emilia, Emil ne s'est jamais senti femme. Le jeune homme trans prend la décision de faire une mammectomie pour enfin être à l'aise dans son propre corps. Un choix qui ne subissait aucun doute avant qu'il ne rencontre Lisa, sa nouvelle colocataire, qui, malgré ses allures de belle jeune femme pleine d'assurance, trouve que sa poitrine mériterait un petit ajustement. Entre l'ablation des seins de l'un et l'augmentation mammaire de l'autre, qui est le ou la plus légitime à passer par une intervention chirurgicale?? À travers une expérience concrète, Peer Jongeling raconte dans sa bande dessinée mi-fictionnelle, mi-autobiographique, le parcours d'une transition, d'une possible détransition et d'un nouveau départ. Construit à partir de réflexions intimes sur la dysphorie de genre, mais aussi de discours conscient des réalités vécues par les membres de la communauté LGBTQIA+, Emil·ia est un récit où cohabite les incertitudes, les trajectoires, les rêves et le sensible. L'épure du découpage, la force de l'évocation, de la symbolique et du second degré de cette jeune autrice allemande viennent adoucir les lignes d'une narration rigoureuse.[-]
Né Emilia, Emil ne s'est jamais senti femme. Le jeune homme trans prend la décision de faire une mammectomie pour enfin être à l'aise dans son propre corps. Un choix qui ne subissait aucun doute avant qu'il ne rencontre Lisa, sa nouvelle colocataire, qui, malgré ses allures de belle jeune femme pleine d'assurance, trouve que sa poitrine mériterait un petit ajustement. Entre l'ablation des seins de l'un et l'augmentation mammaire de l'autre, qui ...[+]

BANDE DESSINEE ; TRANSIDENTITE ; transgenre ; TEMOIGNAGE ; GENRE

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
- 184
Cote : G21 CHE
De septembre 1973 à juin 1980, Annie Chemla nous livre le journal d'une militante du Mlac (Mouvement pour la liberté de l'avortement et de la contraception), qui, même après la loi Veil dépénalisant l'avortement en janvier 1975, continue la lutte. Majoritairement autodidactes, épaulées par des médecins, ces femmes révolutionnent la pratique de l'avortement en diffusant en France la méthode par aspiration (dite Karman) et apportent une solution à de nombreuses femmes en détresse. D'abord face à une législation qui interdit l'avortement, puis pour répondre aux carences de la loi Veil, elles s'organisent, s'entraident et reprennent le pouvoir sur leur corps et leur destin. Cette démarche, qui veut changer les choses concrètement, choisit l'illégalité mais refuse la clandestinité. C'est le récit d'une anonyme parmi tant d'autres qui firent partie d'un groupe local du Mlac. Plus que jamais d'actualité, il nous raconte l'esprit d'une époque où, comme aujourd'hui, les jeunes féministes bouillonnent d'idées, de désirs et de débats et où l'on veut s faire soi-même, faire ensemble, mais toujours : faire s. C'est le récit, intime et politique, d'une libération dans le plaisir d'être ensemble, d'une joie militante.

Annie Chemla, après des études de philosophie puis de logique, syndicaliste et féministe, a été membre du MLF et surtout du Mlac (Mouvement pour la liberté de l'avortement et de la contraception). Lucile Ruault, sociologue, chargée de recherche au CNRS, elle a écrit Le Spéculum, la canule et le miroir. Avorter au Mlac, une histoire entre féminisme et médecine (ENS Editions, 2023). [-]
De septembre 1973 à juin 1980, Annie Chemla nous livre le journal d'une militante du Mlac (Mouvement pour la liberté de l'avortement et de la contraception), qui, même après la loi Veil dépénalisant l'avortement en janvier 1975, continue la lutte. Majoritairement autodidactes, épaulées par des médecins, ces femmes révolutionnent la pratique de l'avortement en diffusant en France la méthode par aspiration (dite Karman) et apportent une solution à ...[+]

Coup de coeur ; LUTTE FEMINISTE ; FEMINISME ; HISTOIRE ; TEMOIGNAGE ; MLAC ; AVORTEMENT

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
- 128
Cote : G10 ALL
Qu'elle traite de son enfance tiraillée entre brutalité et amour ou de sa sexualité lesbienne hors-la-loi, la poésie insolente, touchante, cinglante et licencieuse de Dorothy Allison vise juste : elle dit ce qu'elle pense aux femmes qu'elle aime, avec colère et tendresse. Figure emblématique des Feminist Sex Wars, ou controverses féministes sur le sexe, elle a participé en 1982 au colloque de Barnard sur la sexualité, où elle a été accusée par des féministes antipornographie d'être une « terroriste antiféministe ». L'écrivaine leur répond dans ce recueil de poésie, son premier livre, matrice de toute son oeuvre. Cette première édition française est accompagnée d'une postface de Lucile Dumont, qui revient à la fois sur le contexte d'écriture du recueil et sur la manière dont la littérature se présente, pour Dorothy Allison, comme un espace de dialogue et un outil de résistance féministe.[-]
Qu'elle traite de son enfance tiraillée entre brutalité et amour ou de sa sexualité lesbienne hors-la-loi, la poésie insolente, touchante, cinglante et licencieuse de Dorothy Allison vise juste : elle dit ce qu'elle pense aux femmes qu'elle aime, avec colère et tendresse. Figure emblématique des Feminist Sex Wars, ou controverses féministes sur le sexe, elle a participé en 1982 au colloque de Barnard sur la sexualité, où elle a été accusée par ...[+]

TEMOIGNAGE ; FEMINISME ; LUTTE FEMINISTE ; LESBIANISME ; SEXUALITE

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
- 219
Cote : E61 MED
Un roman en vers d'une justesse à couper le souffle sur l'avortement

Cet été, en camp d'ado, Mona et Liam ont fait l'amour pour la première fois. C'était bien.
Sauf que le préservatif a craqué.
Et qu'ils n'ont pas osé demander aux monos de les accompagner à la pharmacie pour demander une pilule du lendemain.
Mais après tout, Mona avait eu ses règles quelques jours plus tôt, alors... ça ne risquait rien, si ?
Six semaines plus tard, la jeune femme doit se rendre à l'évidence : elle est enceinte. Et d'après les informations qu'elle a glanées sur le net, elle héberge déjà un embryon de 17 millimètres.
C'est peu et c'est beaucoup, 17 millimètres. C'est trop quand on ne veut pas d'un enfant, là, tout de suite, à 16 ans.
Mona a le choix, le droit d'avorter. Ce n'est pas facile pour autant.[-]
Un roman en vers d'une justesse à couper le souffle sur l'avortement

Cet été, en camp d'ado, Mona et Liam ont fait l'amour pour la première fois. C'était bien.
Sauf que le préservatif a craqué.
Et qu'ils n'ont pas osé demander aux monos de les accompagner à la pharmacie pour demander une pilule du lendemain.
Mais après tout, Mona avait eu ses règles quelques jours plus tôt, alors... ça ne risquait rien, si ?
Six semaines plus tard, la jeune ...[+]

TEMOIGNAGE ; ROMAN ; AVORTEMENT ; IVG ; ADOLESCENCE ; EDUCATION A LA SEXUALITE

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
- 128
Cote : F47 SPE
Partie en croisière avec Alain, son mari de longue date, Annie se réveille sur une île déserte après un violent naufrage. Malgré ses peurs, elle survit comme elle peut, seule dans la nature. Face à elle-même, elle commence à questionner le rôle qu'elle s'est assigné dans sa propre vie, et celui qu'elle a laissé son mari jouer. Qui est-elle vraiment, de quoi a-t-elle vraiment envie ? La rencontre inattendue avec un indigène, loin des conventions sociales, va accentuer sa découverte d'elle-même et lui permettre de réinventer son désir.[-]
Partie en croisière avec Alain, son mari de longue date, Annie se réveille sur une île déserte après un violent naufrage. Malgré ses peurs, elle survit comme elle peut, seule dans la nature. Face à elle-même, elle commence à questionner le rôle qu'elle s'est assigné dans sa propre vie, et celui qu'elle a laissé son mari jouer. Qui est-elle vraiment, de quoi a-t-elle vraiment envie ? La rencontre inattendue avec un indigène, loin des conventions ...[+]

TEMOIGNAGE ; BANDE DESSINEE ; SEXUALITE ; RELATION AMOUREUSE ; RELATION SEXUELLE

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
- 176
Cote : B3 COL
« J'arrive à la fin de ma lettre et crois-moi, je vais profiter de ce qui m'attend et en savourer chaque minute, chaque seconde, et vous laisser, toi, tes démons et ta conscience, si tu en as une […]. Mon corps n'est pas à ta disposition. » Manon Sainte-Rose-Franchine

« Aujourd'hui je peux écrire cette honte et l'enterrer parce qu'un mot – harcèlement – est venu m'en décharger. J'ai commencé cette lettre en affirmant qu'il est bon parfois de ne pas oser. Mais quand il s'agit de la honte de soi, alors là, il faut y aller. Il faut se jeter sur les mots. » Arnaud Cathrine

Écrire une lettre que l'on n'a jamais osé ou pu écrire auparavant. Une lettre comme un espace de liberté, l'occasion d'exprimer ce qui s'est d'abord inscrit à l'intérieur de soi. Expérimenter le pouvoir libérateur des mots, ce que ceux-ci ouvrent comme possibles. Plus de 100 heures d'ateliers d'écriture menés auprès de 100 jeunes.

Un recueil épistolaire qui mêle voix adultes et voix adolescentes, 35 lettres sensibles et parfois bouleversantes.[-]
« J'arrive à la fin de ma lettre et crois-moi, je vais profiter de ce qui m'attend et en savourer chaque minute, chaque seconde, et vous laisser, toi, tes démons et ta conscience, si tu en as une […]. Mon corps n'est pas à ta disposition. » Manon Sainte-Rose-Franchine

« Aujourd'hui je peux écrire cette honte et l'enterrer parce qu'un mot – harcèlement – est venu m'en décharger. J'ai commencé cette lettre en affirmant qu'il est bon parfois de ne ...[+]

HARCÈLEMENT MORAL ; HARCELEMENT SEXUEL ; TEMOIGNAGE ; VIOLENCE ; RELATION FAMILIALE ; FAMILLE

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
- 136
Cote : B42 VEL
Une BD à la fois sombre et lumineuse qui décortique à la perfection les mécanismes de la violence et de l'emprise dans un couple.

Cadenassée dans une relation plus que toxique avec Jonathan, son compagnon, Camille n'est plus que l'ombre d'elle-même. Elle est pourtant très entourée, mais la pression exercée par Jonathan, un savant mélange de perversion, de manipulation, de violence et d'emprise, la paralyse. Peu à peu son entourage s'inquiète et tente de la soustraire à ses chaînes invisibles. Le seuil, c'est la limite de sa tolérance : jusqu'à quand Camille va-t-elle supporter ces agressions ? C'est aussi ce lieu indéfini entre deux zones qu'il suffit de franchir pour faire basculer les choses. Au seuil d'un nouveau départ, Camille saura-t-elle saisir les mains tendues ?[-]
Une BD à la fois sombre et lumineuse qui décortique à la perfection les mécanismes de la violence et de l'emprise dans un couple.

Cadenassée dans une relation plus que toxique avec Jonathan, son compagnon, Camille n'est plus que l'ombre d'elle-même. Elle est pourtant très entourée, mais la pression exercée par Jonathan, un savant mélange de perversion, de manipulation, de violence et d'emprise, la paralyse. Peu à peu son entourage s'inquiète et ...[+]

TEMOIGNAGE ; VIOLENCE ; VIOLENCE CONJUGALE ; BANDE DESSINEE

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
Si le tabou des violences sexuelles a sauté dans notre société, on parle encore trop peu de leurs conséquences psychiques et physiques, à moyen et long terme. Pourtant nous sommes nombreux.ses à vivre avec, à bricoler avec nos corps, nos émotions, nos parcours de vie. Ce podcast est né de ce besoin, parce que nous le savons : partager nos parcours de réparations est la meilleure des ressources.

VIOLENCE SEXUELLE ; TEMOIGNAGE ; ECOUTE

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y

Girlfriends SOLER, Sara | Sarbacane 2024

Livre

- 144
Cote : F45 SOL
Qu'est-ce qui change quand notre vie fait un virage à 180 ° ? Tout et... en même temps, rien. La vie continue. Pour Sara, tout semble s'effondrer quand l'amour de sa vie lui annonce que le genre qui lui a été attribué à la naissance ne correspond pas à son identité, qu'elle est et qu'elle se sent femme depuis toujours. Faut-il se séparer ? Faut-il continuer ? Si oui, Sara devient donc lesbienne ? Et que dire à la famille ? Aux amis ? Les questions se bousculent, mais après les premières craintes que ce tournant soudain ne mette fin à leur relation, Sara et Diana se rendent compte que leur amour est plus fort que les normes que la société leur impose, et que rien n'a changé entre elles. Désormais, elles vont, l'une comme l'autre, devoir sortir du placard et affronter le regard des autres.[-]
Qu'est-ce qui change quand notre vie fait un virage à 180 ° ? Tout et... en même temps, rien. La vie continue. Pour Sara, tout semble s'effondrer quand l'amour de sa vie lui annonce que le genre qui lui a été attribué à la naissance ne correspond pas à son identité, qu'elle est et qu'elle se sent femme depuis toujours. Faut-il se séparer ? Faut-il continuer ? Si oui, Sara devient donc lesbienne ? Et que dire à la famille ? Aux amis ? Les ...[+]

BANDE DESSINEE ; transgenre ; TRANSIDENTITE ; COUPLE ; RELATION AMOUREUSE ; TEMOIGNAGE

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
- n° 126 - 100
Cote : REMAIDES 126
Annoncé comme explosif, le projet de loi Immigration et Intégration, examiné en séance publique à l'Assemblée nationale, aura tenu toutes ses promesses. Bang ! Il a explosé en plein vol, le 11 décembre dernier, à la suite de l'adoption à cinq voix près d'une motion de rejet du projet. Exit donc la version construite laborieusement en commission des Lois par les députés-es et annulation à la clef des deux semaines de débats prévues où quelque 2 600 amendements devaient être débattus. Une version qui revenait — toutes proportions gardées — sur celle, très coercitive, marquée par la peur et la caricature, imaginée et adoptée par la majorité sénatoriale de droite et du centre. Différentes hypothèses se présentaient pour le gouvernement. Celle qui a été retenue est de convoquer la commission mixte paritaire (CMP). Cette instance, composée de sept députés-es et sept sénateurs-rices, aura la charge de se mettre d'accord (en petit comité, donc) sur une version de consensus du texte. Une version qui pourrait être proche de celle sortie des débats au Sénat, car la CMP penche à droite et au centre. Le calcul est que cette nouvelle mouture pourrait être plus facilement adoptée par la droite parlementaire, le centre et l'actuelle majorité. Voilà pour la cuisine politique. Reste le fond.

Initialement, le texte du gouvernement ne prévoyait pas de traiter de la santé. Mais la créature a échappé au Dr Frankenstein. À l'initiative de la majorité sénatoriale, des articles de loi ont été introduits : l'un supprimant l'aide médicale d'État (AME), remplacée par une aide médicale d'urgence (AMU), préjudiciable aux besoins des personnes et aux enjeux ; l'autre détériorant notablement le droit au séjour pour raisons médicales, qui n'avait nullement besoin de cela. Du côté du gouvernement, le texte est présenté comme un « tour de vis sécuritaire ». Il tombe dans un contexte (attentat terroriste, sondages qui indiqueraient une « demande d'autorité » des Français-es, peur de l'autre, etc.) qui n'échappe à aucune caricature ou amalgame. Du côté de certaines oppositions, on a choisi ce texte pour avancer ses pions et tenter de faire progresser ses marottes, dont la fin de l'AME. Il ne s'agit rien moins que de faire de la santé un mode de contrôle, un moyen de chantage, un mécanisme (de plus) de sélection des étrangers-ères. Chacun-e doit prendre la mesure de ce qui est aujourd'hui en jeu, du sens profond de cette vision.

Ceci est sans doute le résultat d'un long travail de sape entretenu depuis des décennies par certaines formations politiques à droite et l'extrême droite. Exit la fraternité ; balayée l'égalité ; finie la solidarité. De fait, l'immigration n'est plus présentée désormais que comme un « problème », et son arrêt comme une « solution » à tout. Ce texte du gouvernement — comme les vingt-neuf autres qui l'ont précédé en 40 ans sur le même sujet — véhicule un regard suspicieux sur la personne d'origine étrangère. Une personne forcément attirée par des droits et des aides en France qu'elle ne trouverait nulle part ailleurs et qui créeraient ce prétendu « appel d'air » (y compris dans la santé), que toutes les données démentent pourtant. Un « appel d'air » si souvent seriné qu'on en arrive… à manquer d'air quand on entend certaines saillies politiques au Sénat ou à l'Assemblée.

Cette théorie fumeuse a été au centre des attaques contre l'AME, pour limiter le droit au séjour pour raisons médicales. La sortie de route (provisoire ?) du texte gouvernemental n'écarte pas le danger. Les atteintes contre les droits à la santé des personnes étrangères demeurent dans le texte qui devrait servir de base de travail à la CMP. Quant à l'AME, le gouvernement envisage de lui faire un sort dans une loi dédiée, qui pourrait reprendre certaines conclusions du rapport Evin-Stefanini, établissant de nouvelles contraintes (critères d'éligibilité renforcés, etc.). L'AME risquerait ainsi de se trouver amoindrie par calcul gouvernemental alors que le gouvernement prétend défendre bec et ongle ce dispositif, et qu'il n'avait pas prévu de le réformer. Ces derniers mois, la contestation de ces attaques contre la santé des étrangers-ères a été particulièrement forte, rassurante en ce qu'elle va à rebours du climat actuel fait de défiance et d'égoïsme. Reste une énigme. Pourquoi maintenir des dispositions critiquées par les professionnels-les de santé, des organismes officiels (Conseil national du sida et des hépatites virales, Défenseure des droits, Conseil consultatif national d'éthique, etc.) et l'ensemble des ONG de santé ? Pourquoi chercher à les imposer à coups d'arguments mensongers démentis par la quasi-totalité des travaux de recherche ? Pourquoi, comme le fait le gouvernement, épouser la vision punitive, xénophobe et dangereuse de certaines de ses oppositions : le droit au séjour pour soins en est le triste exemple ?

Les personnes étrangères sont ici dans toutes les têtes et pourtant invisibles, voire oubliées. Elles ne sont pas consultées sur un texte où nombre d'entre elles jouent leur (sur)vie, comme le rappelle de façon édifiante un récent article de Mediapart. Au pire, on parle sur elles ; au mieux, on parle pour elles. Elles sont le plus souvent cantonnées à des chiffres et chez certains-es ne sont que la variable d'ajustement d'un délire obsessionnel motivé par une forme de haine de l'autre… un poison lent.
[-]
Annoncé comme explosif, le projet de loi Immigration et Intégration, examiné en séance publique à l'Assemblée nationale, aura tenu toutes ses promesses. Bang ! Il a explosé en plein vol, le 11 décembre dernier, à la suite de l'adoption à cinq voix près d'une motion de rejet du projet. Exit donc la version construite laborieusement en commission des Lois par les députés-es et annulation à la clef des deux semaines de débats prévues où quelque 2 ...[+]

IST SIDA ; V.I.H. ; TEMOIGNAGE ; DISCRIMINATION ; SANTE ; DROIT ; DISCRIMINATION

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
- n° 125 - 100
Cote : REMAIDES 125
NDÉTECTACLE = INTRANSMISSIBLE : SI, SI, ON VOUS ASSURE !
De prime abord, le choix de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) d'en remettre une couche sur « U = U » (en français « I = I » pour Indétectable = Intransmissible), à l'occasion de la conférence internationale scientifique sur le VIH, organisée par l'International Aids Society, cet été, à Brisbane, pouvait surprendre. Pourquoi revenir en 2023 sur un consensus scientifique qu'on pensait largement partagé et définitivement établi depuis les résultats de l'étude Partner... en 2014 ? Pourquoi lancer, en ce premier jour de conférence australienne, de nouvelles directives pour ancrer, une fois encore, dans les esprits que l'efficacité du Tasp (traitement comme prévention) est réelle ? Pourquoi faut-il y revenir inlassablement alors que la révolution Tasp a connu son acte fondateur le 30 janvier 2008, lorsque le fameux avis suisse — lancé dans les médias par une interview du professeur Bernard Hirschel à l'occasion du 1er décembre 2007 — est publié dans la revue médicale Bulletin des médecins suisses ? Sans doute parce que l'info prend mal, voire pas du tout chez certains-es. Et cela sans qu'on en comprenne bien toutes les raisons. Certaines ont déjà été identifiées, comme le rôle des médias dans le traitement de cette information. Ce qui s'est passé, cet été, sur l'annonce de l'OMS tient du cas d'école.[-]
NDÉTECTACLE = INTRANSMISSIBLE : SI, SI, ON VOUS ASSURE !
De prime abord, le choix de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) d'en remettre une couche sur « U = U » (en français « I = I » pour Indétectable = Intransmissible), à l'occasion de la conférence internationale scientifique sur le VIH, organisée par l'International Aids Society, cet été, à Brisbane, pouvait surprendre. Pourquoi revenir en 2023 sur un consensus scientifique qu'on ...[+]

V.I.H. ; IST SIDA ; SEROPOSITIVITE ; TEMOIGNAGE ; OUGANDA ; TRAITEMENT MEDICAL ; OMS ; TRANSMISSION

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
Maladies, troubles psychologiques, assuétudes, violences, exclusion sociale, pauvreté… Certains parcours sont semés de souffrance sociale, psychologique ou physique. En s'appuyant sur leur expérience de vie, les « pairs-aidants », « experts du vécu » ou encore « patients experts » accompagnent d'autres personnes dans leur rétablissement et les aident dans l'accès à leurs droits.

Les pratiques basées sur le vécu et le soutien par les pairs rencontrent un intérêt grandissant dans le secteur social-santé. Elles invitent à repenser le soin et l'aide aux personnes, quitte à parfois bousculer les équipes psycho-médico-sociales. Elles agissent, à leur échelle, pour plus de démocratie en santé et de justice sociale.

La publication « Ces vécus qui en aident d'autres » vous immerge dans le monde du soutien par les pairs et les paires, au travers de témoignages de celles et ceux qui ont fait de leurs difficultés du passé une force.[-]
Maladies, troubles psychologiques, assuétudes, violences, exclusion sociale, pauvreté… Certains parcours sont semés de souffrance sociale, psychologique ou physique. En s'appuyant sur leur expérience de vie, les « pairs-aidants », « experts du vécu » ou encore « patients experts » accompagnent d'autres personnes dans leur rétablissement et les aident dans l'accès à leurs droits.

Les pratiques basées sur le vécu et le soutien par les pairs ...[+]

PROFESSIONNALISATION ; professionnels de santé ; DISCRIMINATION ; VIOLENCE ; TEMOIGNAGE

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
- 100
Cote : REMAIDES 124
AIDES, première association de lutte contre le sida et les hépatites en France, publie le 123ème numéro de son magazine trimestriel dédié à l'information autour du VIH : REMAIDES.

V.I.H. ; IST SIDA ; TEMOIGNAGE

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
- 100
Cote : REMAIDES 123
AIDES, première association de lutte contre le sida et les hépatites en France, publie le 123ème numéro de son magazine trimestriel dédié à l'information autour du VIH : REMAIDES.

V.I.H. ; IST SIDA ; TEMOIGNAGE ; HISTOIRE

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
- 48
Cote : I52 ART
Été 1985, un an après la création de la première association de lutte contre le sida fondée par Daniel Defert, le sociologue Michael Pollak engage une enquête sur les homosexuels et le VIH. Avec son équipe, il mène à Paris une série de longs entretiens avec des personnes vivant avec cette maladie ; ils rencontrent aussi des proches des malades. Par des mots simples, avec pudeur et courage, une femme témoigne ici du surgissement de cette épidémie dans sa famille et de l'homophobie qui régnait alors et qui est encore l'un des maux de nos sociétés.[-]
Été 1985, un an après la création de la première association de lutte contre le sida fondée par Daniel Defert, le sociologue Michael Pollak engage une enquête sur les homosexuels et le VIH. Avec son équipe, il mène à Paris une série de longs entretiens avec des personnes vivant avec cette maladie ; ils rencontrent aussi des proches des malades. Par des mots simples, avec pudeur et courage, une femme témoigne ici du surgissement de cette épidémie ...[+]

IST SIDA ; S.I.D.A. ; TEMOIGNAGE ; MALADIE ; SOCIOLOGIE

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
lles ont fait de leur passion un métier, ou l'inverse. Ecouter, accueillir, prévenir, soulager, réparer la souffrance... A l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, le 8 mars, trois spécialistes au grand coeur se convient sur leur implication sans faille : Mathilde Delespine, sage-femme, Muriel D. écoutante au 3919 et Caroline Rebhi, conseillère au Planning

PLANNING FAMILIAL ; Conseillère Conjugale et Familiale ; TEMOIGNAGE ; LUTTE FEMINISTE

Favoris

Filtrer

Type
Référence

J Plus

Descripteurs

J Plus

Date de parution

!4d=exec;Select ("02";"$0201";"21";"="))!!4d=insert;Requete_Libelle!