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Cote : REMAIDES 131
« Quand j'entends le mot culture, je sors mon revolver ». La formule, brutale et odieuse, avait la faveur de plusieurs dignitaires nazis lors de la Seconde Guerre mondiale. Donald Trump et son administration semblent, aujourd'hui, remplacer, sans difficulté, le mot « culture » par celui de « science ». Ce parallélisme n'est pas outrancier lorsqu'on voit les décisions prises par la nouvelle équipe dirigeante depuis janvier. Ces décisions sont de deux ordres et visent un objectif unique : faire la guerre au savoir. La première stratégie consiste à créer une « novlangue » — un langage, imaginé par George Orwell dans son roman 1984, dont le but est l'anéantissement de la pensée, l'asservissement du peuple. « Novlangue », dont Le Monde a analysé (2 mars) avec précision les arcanes et ressorts. Cela passe par des changements de noms géographiques (Le golfe du Mexique transformé en golfe d'Amérique), un usage détourné de certains termes (les programmes publics renommés du terme générique : « fraude ») et surtout l'interdiction de l'usage de certains mots dans l'administration et la recherche. Plusieurs dizaines de mots ou expressions sont ainsi proscrites. Cela va de justice sociale à LGBT, de transgenre à inclusion, de sciences sociales à orientation sexuelle, de black à diversité, etc. La liste est interminable. Elle sidère par l'obscurantisme qu'elle véhicule. Désormais, le vocabulaire LGBT+ est interdit sur le site des CDC (Centers of Disease Control, l'agence de santé publique et de contrôle des maladies). Une façon de laisser de côté les populations clefs dans le champ de la santé publique. Est-ce une bonne idée lorsqu'on connaît l'impact du sida (pour ne parler que de celui-ci) dans ces groupes ? L'administration Trump est même allée jusqu'à interdire l'usage de « femme », « personne âgée » ou « handicapé » à l'agence américaine du médicament (FDA, Food and Drug Administration) avant de revenir en arrière. L'absurdité de la censure a sauté au visage de tout le monde, y compris de celui de celles et ceux qui en étaient à l'initiative.



Il faut comprendre cette stratégie pour ce qu'elle est : une révolution conservatrice lexicale qui mue en assaut contre la recherche. Dans un article publié le 14 mars sur le site Slate.fr, Albin Wagener, professeur en analyse de discours et communication (Institut catholique de Lille) démontre que cette politique vise à « interdire de dire pour mieux empêcher de penser ». Attaquer la langue fait « partie de l'arsenal habituel des totalitarismes », affirme le chercheur. C'est le moyen évident de « transmettre par le langage l'idéologie du pouvoir en place. » Mais pas seulement, note le chercheur, en faisant ainsi, on cherche à « utiliser des effets rhétoriques pour détourner l'attention » et « imposer une vision morale par la force ». Contrôler l'usage de certains mots dans la recherche, c'est stopper des travaux en cours et en interdire de futurs. C'est l'antinomie même de la démarche scientifique, de la curiosité, de l'inventivité. La seconde stratégie est plus coercitive : les arrêts de financements et les licenciements. Du jour au lendemain, l'administration Trump a supprimé une partie conséquente des subventions versées par l'État fédéral aux plus grandes agences scientifiques américaines. Elles étaient chargées de sélectionner et financer les projets de milliers de labos de recherches, d'universités. Sans financements, ; ce sont des projets à l'arrêt, voire annulés. La prestigieuse université John Hopkins qui mène beaucoup de recherches sur le VIH s'est vue privée de 800 millions de dollars (735 millions d'euros). Elle a mis fin à de nombreux programmes et licencié 247 chercheurs-ses aux ÉtatsUnis et près de 2000 dans 44 autres pays. Couper dans les crédits et dans les effectifs, c'est la feuille de route qui a été confiée par Trump à Elon Musk, à la tête du Doge (la commission de l'Efficacité gouvernementale). Au cœur de la cible, les instituts nationaux de santé (NIH), la FDA, les CDC qui sont pourtant responsables de la surveillance des maladies infectieuses. Quasiment toutes les grandes agences de santé et de recherche ont été contraintes de licencier près de 10 % de leurs effectifs ; parfois plus. La sinistre « purge » a démarré le 1er avril dernier. Le « plan de restructuration » de l'administration Trump prévoit la suppression de 10 000 postes à l'échelon fédéral. Des témoignages et des photos publiés sur les réseaux sociaux montrent que des employés-es ont appris brutalement leur licenciement tôt le matin par mail ou en arrivant directement sur leur lieu de travail, leur badge d'accès ayant cessé de fonctionner. La brutalité est souvent associée à l'humiliation. Selon des médias américains, plusieurs hauts responsables d'agences de recherche se sont vu proposer, ces dernières semaines, une réaffectation dans des lieux isolés, en plein milieu de l'Alaska ou de l'Oklahoma.

Bien évidemment, la contestation s'est organisée aux États-Unis (voir en page 26) et ailleurs, d'autant que la politique de Donald Trump n'affecte pas uniquement la recherche, dont celle sur les maladies infectieuses. Elle risque de mettre à bas la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme avec les arrêts « temporaires » de Pepfar (Plan américain d'urgence pour la lutte contre le sida) et de l'aide au développement américaine (Usaid) (voir en pages 50, puis 76 de ce numéro). « Ce qui se passe aux États-Unis est non seulement un signal très fort des menaces que le populisme et les régimes anti-libéraux font peser sur le fonctionnement des démocraties, c'est aussi un coup très violent porté à la liberté d'expression, à la créativité, à la recherche », expliquaient (17 mars 2024, dans Le Monde) Yasmine Belkaid, directrice générale de l'Institut Pasteur, et Bana Jabri, directrice générale de l'Institut Imagine ; toutes deux immunologistes ayant travaillé aux États-Unis. Bien sûr, le milieu de la recherche français affiche sa solidarité et son soutien, mais dans le contexte budgétaire très tendu de ce secteur, on voit mal arriver, ici, les nombreux-ses chercheurs-ses licenciés-es des institutions américaines. Et puis, il y a le contexte général du moment, en France. Une partie de la classe politique est sensible aux thèses trumpiennes (l'anti-wokisme) et à ses méthodes. Certains rêvent d'un Doge à la française. Interviewée le 7 mars par l'AFP, l'épidémiologiste Dominique Costagliola, également administratrice de AIDES, expliquait — que même s'il n'y avait pas « d'attaque délibérée » comparable en France —, « on n'est pas si loin que ça puisse se passer ici aussi », citant la diminution des crédits de recherche, les « attaques contre le “wokisme” dans les universités » ou celles contre l'Office de la biodiversité (OFB) et l'Institut national de recherche agronomique (INRAE). Et de conclure : « La science et la recherche de la vérité sont déterminantes pour notre espèce ». Qui y croit encore ?[-]
« Quand j'entends le mot culture, je sors mon revolver ». La formule, brutale et odieuse, avait la faveur de plusieurs dignitaires nazis lors de la Seconde Guerre mondiale. Donald Trump et son administration semblent, aujourd'hui, remplacer, sans difficulté, le mot « culture » par celui de « science ». Ce parallélisme n'est pas outrancier lorsqu'on voit les décisions prises par la nouvelle équipe dirigeante depuis janvier. Ces décisions sont de ...[+]

TEMOIGNAGE ; V.I.H. ; IST SIDA ; S.I.D.A. ; SEROPOSITIVITE ; DISCRIMINATION

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- 100
Cote : REMAIDES 130
L'info est en une de La Dépêche du Midi ; en haut de page, bien visible. L'article concerne un « événement » qui s'est déroulé à Auch (Gers). Extrait : « Un vent de panique a soufflé ces jours-ci parmi le personnel du tribunal de grande instance auscitain. Au cours du jugement d'une importante affaire de drogue qui a mobilisé le palais de justice d'Auch, durant quatre jours, (…) il s'est avéré qu'un ou deux prévenus étaient séropositifs. Du coup, tous les employés se sont sentis tout d'un coup mal dans leur peau ; craignant d'attraper le sida, ils ont exigé que les locaux soient désinfectés. » Cette réaction peut surprendre, tout comme celle du procureur qui, tout en étant « persuadé de l'inutilité de cette requête », a néanmoins choisi d'obtempérer. Il a fait appel pour cela au « laboratoire de génie sanitaire » de la Direction départementale de l'action sanitaire et sociale, dont le quotidien nous dit qu'il « est parti à la chasse au virus ».

L'info date du 3 septembre 1987. De nos jours, elle dénote d'une époque où la méconnaissance était largement partagée, même si la réaction initiale du procureur démontre que les modes de transmission du VIH étaient pourtant connus de certains-es. Finalement, ce sont celles et ceux qui ont eu peur qui ont obtenu gain de cause. Cette « peur » qui arrive « tout d'un coup », frappant telle la foudre, qui brouille les repères, altère le jugement et les comportements (« mal dans leur peau » !) et conduit à demander l'absurde : ici, la désinfection d'une salle d'audience. Le plus souvent, ce ne sont pas les locaux qui trinquent, mais les personnes vivant avec le VIH elles-mêmes, victimes de préjugés, de la violence des mots et de certaines propositions. En 1987 (encore !), le grand hebdomadaire LGBT de l'époque, Gai Pied, publie, en avril, une interview de François Bachelot, représentant de Jean-Marie Le Pen sur les questions de santé et député FN. Celui qui est aussi médecin cancérologue explique : « Les sidaïques sont de véritables bombes virologiques. On ne fera pas de progrès dans la lutte contre le sida sans isoler les patients ».

C'est lui qui souffle le terme « sidatorium » à Le Pen. En mai de la même année (décidément !), Le Pen est l'invité de l'émission politique L'Heure de Vérité. Il y explique que le « sidaïque est contagieux par sa transpiration, ses larmes, sa salive, son contact. C'est une sorte de lépreux. » avant de se lancer dans une démonstration ignominieuse : « Je vous rappelle qu'un sidaïque hospitalisé coûte entre 500 000 et un million de francs par an et que le nombre de ceux-ci double tous les huit mois (…) dans les conditions actuelles, il y a rupture très grave de l'équilibre de la Sécurité sociale ». Inutile, ici, d'argumenter contre l'inanité de l'analyse, mais notons qu'un tel raisonnement n'aurait sans doute pas été employé concernant une autre maladie. On imagine d'ailleurs la bronca si l'extrême droite avait développé cet argumentaire à propos des cancers.

Bien sûr, la saillie sérophobe de Le Pen a suscité des protestations, mais pas autant que la violence des propos l'exigeait. C'est l'évidence (hélas !), le VIH/sida est depuis son apparition la source — persistante, depuis des décennies — de représentations péjoratives, de comportements discriminatoires. Cela se manifeste par un traitement différencié, et bien souvent dégradé des personnes vivant avec le VIH, dans tous les champs de l'existence. Vie de famille, relations amoureuses et sexuelles, emploi, droits, accès aux services et aux biens, liberté de voyage et d'installation, accès à la santé… rien n'est pareil lorsqu'on vit avec le VIH ; rien ne semble aller de soi. C'est ce dont témoignent nombre de personnes vivant avec le VIH dans ce numéro et sa déclinaison sur le site AIDES.ORG. Hier comme aujourd'hui, le VIH reste source de « malaise », voire de « peur » pour une bonne part de la société. Ces réactions, on en connaît le ressort. Elles sont le fruit d'une ignorance des modes de transmission du virus et des extraordinaires avancées dans le champ des traitements, ce qui se traduit en représentations et stéréotypes qui se repaissent de fausses croyances, qu'ils véhiculent d'ailleurs. Cet ensemble produit une stigmatisation qui envahit — à des degrés divers, qui évoluent dans le temps — tous les champs de la vie des PVVIH.

Chez nous, comme ailleurs dans le monde, la sérophobie est à la fois individuelle et collective, « d'ambiance » et structurelle, parfois inscrite dans la loi (métiers interdits, interdictions d'entrée sur le territoire ou de s'y établir, obligation à dire sa séropositivité dans certains pays, etc.). La sérophobie est une des variantes de la stigmatisation de l'autre. Elle instaure des rapports de pouvoir et de domination. Elle entretient une forme d'ascendant. Elle perpétue des discriminations et des injustices. Depuis des années, militants-es de la lutte contre le VIH/sida, chercheurs-ses en sciences humaines, juristes, personnalités politiques, agences officielles internationales travaillent à trouver des solutions pour endiguer la sérophobie. Certaines ont été mises en œuvre. De grands principes ont été formalisés ; certains depuis des décennies. « La Commission des droits de l'homme des Nations Unies a confirmé que la discrimination fondée sur une séropositivité au VIH (réelle ou présumée) est prohibée par les normes existantes relatives aux droits de l'homme », assure ainsi le Cadre conceptuel et base d'action : stigmatisation et discrimination associées au VIH/sida, établi par l'Onusida en 2002, comme le rappelle un article de référence du CRIPS Île-de-France sur la sérophobie.

Comme on le voit, comme on le sait, comme certains-es le vivent dans leur chair, la sérophobie et ses mécanismes sont un des enjeux majeurs de la vie avec le VIH, de la qualité de vie auxquelles les personnes vivant avec le VIH aspirent légitimement, de la lutte contre l'épidémie. C'est ce qui a conduit Remaides à réaliser, ces derniers mois, un numéro différent de son offre habituelle — même si chaque numéro du journal aborde le sujet. Un numéro que vous avez entre les mains, dont la quasi-totalité du contenu traite de la sérophobie sous toutes ses formes. Des témoignages inédits, des interviews d'activistes, des dossiers thématiques (sérophobie et soins, la sérophobie vue par les arts, etc.), des infos pratiques, des solutions pour en finir avec la discrimination sérophobe, des analyses, des données, etc. composent ce numéro spécial… qui sera prolongé par une série d'articles complémentaires publiés uniquement sur AIDES.ORG, à partir de février 2025. Ce numéro spécial de Remaides (papier et sa déclinaison numérique) ne clôt évidemment pas le sujet. C'est une initiative, parmi d'autres, dans un combat collectif qui reste décisif plus de 40 ans après le début de l'épidémie : tout faire contre la sérophobie ![-]
L'info est en une de La Dépêche du Midi ; en haut de page, bien visible. L'article concerne un « événement » qui s'est déroulé à Auch (Gers). Extrait : « Un vent de panique a soufflé ces jours-ci parmi le personnel du tribunal de grande instance auscitain. Au cours du jugement d'une importante affaire de drogue qui a mobilisé le palais de justice d'Auch, durant quatre jours, (…) il s'est avéré qu'un ou deux prévenus étaient séropositifs. Du ...[+]

TEMOIGNAGE ; V.I.H. ; IST SIDA ; SEROPOSITIVITE ; DISCRIMINATION

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Cote : REMAIDES 128
« La France est devenue un pays de consommation et donc, il faut briser ce tabou, lancer un grand débat national sur la consommation de drogue et ses effets délétères », appelait Emmanuel Macron, en avril 2021, dans une interview fleuve au Figaro, conçue comme un « véhicule communicationnel » de la vision sécuritaire du chef de l'État, quant à l'usage de produits. Peu importe que ce nouveau positionnement éloigne le président de l'image tempérée qu'il prétendait donner de lui sur le cannabis, lors de sa campagne pour la présidentielle de 2017. Une image qui, il est vrai, s'était vite radicalisée au fil des mois, avant le premier tour. L'interview de 2021 confirmait la radicalité du tournant, assenant des formules du genre : « On se roule un joint dans son salon et, à la fin, on alimente la plus importante des sources d'insécurité ». Des formules supposément frappées au coin du sens, destinées à marquer l'opinion publique ; qui ne craignent pas les raccourcis, les approximations, voire la caricature. En matière d'usages de produits, l'exécutif est désormais accro à la ligne dure. En témoignent les sorties des deux ministres qu'on entend le plus sur le sujet : celui de l'Intérieur et celui de la Justice.

« Rien n'est récréatif dans la drogue, tout est mortel », assène, mi-mai sur RTL, Gérald Darmanin, écho récent à cette formule lancée en 2020 : « La drogue c'est de la merde, on ne va pas légaliser cette merde ». Ces derniers mois, le ministre de l'Intérieur a expliqué à de nombreuses reprises son souhait de « harceler » les consommateurs-rices de drogues. C'est sa martingale pour lutter contre le trafic de stupéfiants. Sa vision est simple : les premiers responsables de la situation seraient les personnes qui consomment, notamment celles des beaux quartiers. Ce registre martial et incantatoire, qui tient souvent de la leçon de morale (une pratique très en vogue chez les décideurs-es politiques à propos de l'usage de produits) n'est pas l'apanage du seul hôte de la place Beauvau. Son collègue de la Justice, Éric Dupont-Moretti, y cède volontiers. En mars dernier, invité de BFMTV-RMC, le Garde des Sceaux expliquait : « Celui qui fume son petit pétard le samedi, ce pétard-là, voyez, il a le goût du sang séché sur le trottoir ». Et le ministre de poursuivre : « Si les gens se tuent, si les gens trafiquent, c'est parce qu'il y a quelques bobos, quelques petits bourgeois, quelques gens qui, de façon totalement inconsciente, pensent qu'ils ont le droit de fumer du shit le samedi soir ».

À ces formules d'estrade, l'exécutif associe désormais des opérations de police et justice tapageuses. Des opérations antidrogues format XXL qui ont mobilisé plus de 20 000 gendarmes et policiers-ères, qui auraient permis 1 738 interpellations, la saisie de 150 kilos de drogues et de 2,4 millions d'euros « d'argent sale ». Le gouvernement a voulu marquer l'opinion en concentrant quelque trente-cinq opérations de police en quelques jours et en les médiatisant à outrance (l'une d'elle ayant été annoncée dans les médias… avant qu'elle ne soit lancée sur le terrain !). Le ministre de l'Intérieur a indiqué que d'autres opérations auraient lieu. Comme on le voit, l'exécutif opte pour un discours et une méthode sécuritaires. On pourrait dire qu'il est dans son rôle, même si la méthode répressive a largement montré ses failles. La France est l'un des pays européens qui sanctionne le plus les usagers-ères et, paradoxalement, le pays européen où la consommation reste la plus élevée. Bien entendu, on nous explique que si la répression était moindre, plus grave encore serait la situation. Le discours de l'exécutif entretient cette vieille lune ; oubliant qu'il ne suffit pas de hausser le ton pour produire le changement. Si la prohibition fonctionnait, cela se saurait ! L'inefficacité de cette stratégie saute aux yeux — cela ne marchait déjà pas sous Richard Nixon avec sa stratégie de « guerre totale contre les drogues illicites », pas plus avec l'adoption de la loi de 70 chez nous. Le choix délibéré de laisser la RDR dans l'angle mort du discours politique et de la stratégie face à l'usage de drogues (dites « dures ») est à la fois une erreur et une faute.

Faute car en matière d'usage de produits, il n'est jamais question de santé dans la bouche des ministres ou si peu… même chez ceux et celles dont c'est pourtant la fonction. La priorité donnée à la sécurité fait qu'on oublie celle qu'on doit aux personnes consommatrices pour éviter les sanctions judiciaires répétées dans le cas de la consommation de cannabis, pour éviter les infections au VIH ou au VHC, les abcès, les surdoses, les décès, etc. Un outil existe pourtant : la RDR. Elle est même inscrite dans la loi. Pourtant, elle peine à faire son entrée dans les prisons. Sur elle pèse toujours le poids du soupçon. Où est le discours officiel qui défend la RDR (dont l'efficacité est pourtant démontrée par la science) ? Quel-le ministre monte au front pour elle ? Pas étonnant dans ce contexte que les arbitrages soient toujours en faveur de celui qui crie le plus fort, en faveur du répressif. Pas de salle de consommation à moindre risque (on parle de halte soins addictions ou HAS, depuis 2021) à Lille parce que le ministère de l'Intérieur a fait part de sa « ferme opposition » au motif que Gérald Darmanin pense que la « drogue ne doit pas être accompagnée, mais combattue ». Mais la RDR, ce n'est pas « accompagner » la drogue, c'est faire de la santé publique ! Blocage aussi pour la salle de Marseille du fait de l'État. Résultat : il n'existe en France que deux salles (Paris et Strasbourg) depuis leur autorisation à titre expérimental en 2016, et l'expérimentation s'achève l'année prochaine. En amalgamant les sujets, en caricaturant la RDR et ses acteurs-rices, le discours officiel dominant actuel mène à l'échec et joue avec la vie des consommateurs-rices. Qui donnera le sursaut pour que décrochent les accros à la ligne dure ?[-]
« La France est devenue un pays de consommation et donc, il faut briser ce tabou, lancer un grand débat national sur la consommation de drogue et ses effets délétères », appelait Emmanuel Macron, en avril 2021, dans une interview fleuve au Figaro, conçue comme un « véhicule communicationnel » de la vision sécuritaire du chef de l'État, quant à l'usage de produits. Peu importe que ce nouveau positionnement éloigne le président de l'image tempérée ...[+]

V.I.H. ; IST SIDA ; TEMOIGNAGE ; REDUCTION DES RISQUES ; queer ; SEROPOSITIVITE ; PRISON

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- 12
À l'occasion de ses 40 ans en 2024, AIDES a commandé une étude auprès de l'Ifop afin de mieux comprendre comment le rapport des Français-es au VIH/sida et aux personnes séropositives a évolué ces dernières décennies.
En 2024, l'épidémie de VIH/sida en France est contenue mais pas encore vaincue (200 000 personnes vivent aujourd'hui avec le VIH, dont 24 000 qui l'ignorent). Grâce aux avancées thérapeutiques, les personnes séropositives, sous traitement, ont désormais une espérance de vie similaire aux personnes séronégatives et ne transmettent plus le VIH, même lors d'un rapport sexuel non protégé par un préservatif. [-]
À l'occasion de ses 40 ans en 2024, AIDES a commandé une étude auprès de l'Ifop afin de mieux comprendre comment le rapport des Français-es au VIH/sida et aux personnes séropositives a évolué ces dernières décennies.
En 2024, l'épidémie de VIH/sida en France est contenue mais pas encore vaincue (200 000 personnes vivent aujourd'hui avec le VIH, dont 24 000 qui l'ignorent). Grâce aux avancées thérapeutiques, les personnes séropositives, sous ...[+]

V.I.H. ; IST SIDA ; ASSOCIATION ; SEROPOSITIVITE

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- n° 125 - 100
Cote : REMAIDES 125
NDÉTECTACLE = INTRANSMISSIBLE : SI, SI, ON VOUS ASSURE !
De prime abord, le choix de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) d'en remettre une couche sur « U = U » (en français « I = I » pour Indétectable = Intransmissible), à l'occasion de la conférence internationale scientifique sur le VIH, organisée par l'International Aids Society, cet été, à Brisbane, pouvait surprendre. Pourquoi revenir en 2023 sur un consensus scientifique qu'on pensait largement partagé et définitivement établi depuis les résultats de l'étude Partner... en 2014 ? Pourquoi lancer, en ce premier jour de conférence australienne, de nouvelles directives pour ancrer, une fois encore, dans les esprits que l'efficacité du Tasp (traitement comme prévention) est réelle ? Pourquoi faut-il y revenir inlassablement alors que la révolution Tasp a connu son acte fondateur le 30 janvier 2008, lorsque le fameux avis suisse — lancé dans les médias par une interview du professeur Bernard Hirschel à l'occasion du 1er décembre 2007 — est publié dans la revue médicale Bulletin des médecins suisses ? Sans doute parce que l'info prend mal, voire pas du tout chez certains-es. Et cela sans qu'on en comprenne bien toutes les raisons. Certaines ont déjà été identifiées, comme le rôle des médias dans le traitement de cette information. Ce qui s'est passé, cet été, sur l'annonce de l'OMS tient du cas d'école.[-]
NDÉTECTACLE = INTRANSMISSIBLE : SI, SI, ON VOUS ASSURE !
De prime abord, le choix de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) d'en remettre une couche sur « U = U » (en français « I = I » pour Indétectable = Intransmissible), à l'occasion de la conférence internationale scientifique sur le VIH, organisée par l'International Aids Society, cet été, à Brisbane, pouvait surprendre. Pourquoi revenir en 2023 sur un consensus scientifique qu'on ...[+]

V.I.H. ; IST SIDA ; SEROPOSITIVITE ; TEMOIGNAGE ; OUGANDA ; TRAITEMENT MEDICAL ; OMS ; TRANSMISSION

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A l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, jeudi 1er décembre, « Le Monde » fait le point sur ce traitement préventif à destination des personnes séronégatives très exposées au VIH.

V.I.H. ; SEROPOSITIVITE ; IST SIDA ; PREVENTION

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- n° 120 - 98
Cote : REMAIDES 120
Au sommaire : un dossier sur VIH et Monkeypox et un reportage sur les jeunes et le VIH.

TEMOIGNAGE ; IST SIDA ; SEROPOSITIVITE

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- n° 119 - 98
Cote : REMAIDES 119
Cette nouvelle formule de Remaides entend mettre en avant et à l'honneur la visibilité des personnes vivant avec, car c'est une des clefs pour lutter contre la sérophobie. Des témoignages, portraits, interviews permettront d'aller à la rencontre de personnes à visage découvert ; qui illustreront la grande diversité des parcours, des expériences et donneront à entendre et à voir une image différente, actuelle de la vie avec. Cette section qui ouvrira chaque numéro sera suivie de six autres qui aborderont tous les aspects de la vie avec le VIH et les hépatites et seront proposées dans le même ordre dans chaque numéro. Y seront traités les enjeux thérapeutiques, les questions des droits et de lutte contre les discriminations, le bien-être, les débats actuels, la culture et la mémoire, etc. L'ambition est que chaque lecteur et lectrice y trouve sa place, ses centres d'intérêt, en découvre d'autres ; qu'à titre individuel et collectif, il-elle ait envie de se mobiliser, de militer, d'agir et de transformer tout ce qui ne va pas… pour elle-lui et tant d'autres[-]
Cette nouvelle formule de Remaides entend mettre en avant et à l'honneur la visibilité des personnes vivant avec, car c'est une des clefs pour lutter contre la sérophobie. Des témoignages, portraits, interviews permettront d'aller à la rencontre de personnes à visage découvert ; qui illustreront la grande diversité des parcours, des expériences et donneront à entendre et à voir une image différente, actuelle de la vie avec. Cette section qui ...[+]

TEMOIGNAGE ; S.I.D.A. ; SEROPOSITIVITE ; HOMOPARENTALITÉ

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- n° 20-21 - 50
L'année 2021 reste toujours inscrite dans le temps de l'épidémie à VIH : le virus circule toujours, les personnes atteintes ne sont pas guéries et doivent faire face à un traitement à vie et il n'y a toujours pas de vaccin. La pandémie de Covid-19 ne doit pas nous faire oublier que celle du VIH qui court depuis 40 ans n'est pas terminée. Pour ce 1er décembre 2021, ce numéro spécial du BEH apporte différents éclairages et actualise les problématiques des personnes vivant avec le VIH (PVVIH). Beaucoup d'avancées ont été réalisées depuis les 10 dernières années, tant sur la diversification de la prévention que sur l'amélioration des traitements toujours plus efficaces et mieux tolérés. Ces traitements permettent aujourd'hui aux PVVIH de vivre en bonne santé et d'avoir une vie sexuelle sans la crainte de la transmission grâce à l'effet « Treatment as Prevention » (TasP) des antirétroviraux.[-]
L'année 2021 reste toujours inscrite dans le temps de l'épidémie à VIH : le virus circule toujours, les personnes atteintes ne sont pas guéries et doivent faire face à un traitement à vie et il n'y a toujours pas de vaccin. La pandémie de Covid-19 ne doit pas nous faire oublier que celle du VIH qui court depuis 40 ans n'est pas terminée. Pour ce 1er décembre 2021, ce numéro spécial du BEH apporte différents éclairages et actualise les p...[+]

V.I.H. ; SEROPOSITIVITE ; crise sanitaire

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- n° 114 - 71
Cote : REM 114
Au sommaire
Loi de 1970 :1 Usagers-ères 0!
Générations positives : dialogue intergénérationnel autour de la vie avec le VIH.
Recherche et VIH : une fusion qui pose une question de fonds !
Guerre aux drogues : en finir !
Spot Beaumarchais : un lieu unique dans l'accompagnement des usagers Chemsex.
ITW Nathalie Latour.
Refus d'assurance, le système actuel pousse les personnes séropositives à mentir.
Dépistage des IST ano-rectales : pas tous égaux
Un petit "progrès" contre les refus de soins ?
Transidentités et VIH.
VIH : Trogarzo est efficace sur la durée.
"Parlez-moi d'amour ... et de sexe !"
Bernadette Rwegera: femmes vivant avec le VIH et confinement.
AAH : le complément de ressources supprimé.[-]
Au sommaire
Loi de 1970 :1 Usagers-ères 0!
Générations positives : dialogue intergénérationnel autour de la vie avec le VIH.
Recherche et VIH : une fusion qui pose une question de fonds !
Guerre aux drogues : en finir !
Spot Beaumarchais : un lieu unique dans l'accompagnement des usagers Chemsex.
ITW Nathalie Latour.
Refus d'assurance, le système actuel pousse les personnes séropositives à mentir.
Dépistage des IST ano-rectales : pas tous ...[+]

V.I.H. ; DROGUE ; SEROPOSITIVITE ; I.S.T. ; TRAITEMENT MEDICAL ; crise sanitaire

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- 30 +32 p
Cote : I52 SUP
Comment parler de la séropositivité aux enfants

SEROPOSITIVITE ; ENFANT ; LITTERATURE JEUNESSE

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- n° 197 - p 105-116
Cote : DIA 197
Après avoir dressé un historique de l'accession à la parentalité des patients séropositifs depuis le début de l'épidémie, l'article décline quelques situations spécifiques familiales. Le point commun de ces différents contextes est l'omniprésence du secret et de la honte de la contamination par le vih, qui infiltrent la relation entre parents et enfants. L'article tente d'en analyser les fonctions à la fois défensives et organisatrices au sein de la famille.[-]
Après avoir dressé un historique de l'accession à la parentalité des patients séropositifs depuis le début de l'épidémie, l'article décline quelques situations spécifiques familiales. Le point commun de ces différents contextes est l'omniprésence du secret et de la honte de la contamination par le vih, qui infiltrent la relation entre parents et enfants. L'article tente d'en analyser les fonctions à la fois défensives et organisatrices au sein ...[+]

V.I.H. ; SEROPOSITIVITE ; PARENTALITE ; FAMILLE ; DISCRIMINATION ; Stigmatisation

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- 54
Cote : I52 ROB
Alex est un jeune homosexuel. Suite à un rapport sexuel à risque, il découvre sa séropositivité. Cette nouvelle va bouleverser sa vie... Sa rencontre avec différents personnages va lui permettre malgré des moments de désespoir, de trouver une nouvelle façon d'envisager l'avenir.

S.I.D.A. ; SEROPOSITIVITE ; HOMOSEXUALITE ; TEMOIGNAGE ; BANDE DESSINEE ; DISCRIMINATION ; TRAITEMENT MEDICAL ; BELGIQUE ; ESTIME DE SOI

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V
- 222 p
Cote : I52 PER
Aujourd'hui, près de 150 000 personnes vivent en France avec le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), et plus de 6 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année. Grâce aux trithérapies, la mortalité due au sida a considérablement reculé dans notre pays. Mais ces traitements ne guérissent pas les personnes atteintes, qui doivent apprendre à vivre avec le virus. L'infection à VIH est ainsi devenue une nouvelle maladie chronique, qui touche en majorité des adultes en âge de travailler et de fonder une famille, contraints de suivre un traitement souvent très lourds, aux effets secondaires parfois redoutables. Cet ouvrage présente les résultats de la première grande enquête nationale conduite en France auprès des personnes séropositives, VESPA (VIH : enquête sur les personnes atteintes), réalisées sous l'égide de l'Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales (ANRS).. Cet ouvrage aborde de nombreux aspects de la vie quotidienne de ces personnes : leur santé et leur qualité de vie, les obstacles qu'elles rencontrent sur le marché du travail, le retentissement de l'infection sur leur vie sexuelle et leurs projets de parentalité, les difficultés à suivre un traitement contraignant, l'expérience de la discrimination, la révélation ou au contraire la dissimulation de leur séropositivité à l'entourage... L'examen de ces divers aspects du quotidien des personnes séropositives montre que la normalisation de l'infection à VIH est toute relative : cette infection n'est pas une maladie chronique comme les autres. En outre, sa chronicisation contribue à accentuer les inégalités sociales parmi les personnes atteintes.[-]
Aujourd'hui, près de 150 000 personnes vivent en France avec le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), et plus de 6 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année. Grâce aux trithérapies, la mortalité due au sida a considérablement reculé dans notre pays. Mais ces traitements ne guérissent pas les personnes atteintes, qui doivent apprendre à vivre avec le virus. L'infection à VIH est ainsi devenue une nouvelle maladie chronique, qui touche ...[+]

S.I.D.A. ; SEROPOSITIVITE ; TRAITEMENT MEDICAL ; DISCRIMINATION ; SEXUALITE ; REDUCTION DES RISQUES

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V
- n° 171 - 121 p.
Cote : DIA 171
Evelyne Bouteyre et Régine Scelles nous proposent un dossier sur les "parentalités à l'épreuve du temps".

PARENTALITE ; FAMILLE ; PROCREATION MEDICALEMENT ASSISTEE ; SEROPOSITIVITE ; HANDICAP & FAMILLE

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V
- 86
Cote : I521 COL
Journée organisée par Aides, le Planning, Sida info Service, Sol en Si et Le Tipi.

S.I.D.A. ; V.I.H. ; SEROPOSITIVITE

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V
- 60
Cote : I52 COL
Ce roman photo reprend les douze épisodes de "Nous tous : saison 1" et leur en ajoute dix autres. Il met en scène sept hommes homosexuels ou ayant des rapports avec des hommes dans différentes situations de rencontre et de drague. Il aborde l'utilisation du préservatif, la perception du risque et la responsabilité de chacun, que l'on soit séronégatif ou séropositif, le dépistage, les réactions à l'annonce d'une séropositivité VIH et l'importance du soutien de l'entourage, celle de prévenir ses partenaires sexuels en cas de dépistage d'une infection sexuellement transmissible, le traitement post-exposition. Attention : la consultation de ce document est réservée à un public averti.[-]
Ce roman photo reprend les douze épisodes de "Nous tous : saison 1" et leur en ajoute dix autres. Il met en scène sept hommes homosexuels ou ayant des rapports avec des hommes dans différentes situations de rencontre et de drague. Il aborde l'utilisation du préservatif, la perception du risque et la responsabilité de chacun, que l'on soit séronégatif ou séropositif, le dépistage, les réactions à l'annonce d'une séropositivité VIH et l'importance ...[+]

IST SIDA ; PREVENTION ; DEPISTAGE ; FRANCE ; HOMOSEXUALITE ; SEROPOSITIVITE

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V
- 200
Cote : I52 GEN
Ce livre du Pr Marc Gentilini et du Dr Eric Caumes, son assistant dans le service des maladies infectieuses qu'il dirige à l'hôpital de la Salpêtrière à Paris, aborde pour la première fois tous les problèmes auxquels se trouve confronté un séropositif : les examens qui doit suivre et les traitements auxquels il doit se soumettre. Sont aussi abordées les conditions de vie d'un séropositif au quotidien...Sont enfin répertoriés à la fin de l'ouvrage toutes les coordonnées des centres d'information et de documentation ainsi que les associations de lutte contre le sida. [-]
Ce livre du Pr Marc Gentilini et du Dr Eric Caumes, son assistant dans le service des maladies infectieuses qu'il dirige à l'hôpital de la Salpêtrière à Paris, aborde pour la première fois tous les problèmes auxquels se trouve confronté un séropositif : les examens qui doit suivre et les traitements auxquels il doit se soumettre. Sont aussi abordées les conditions de vie d'un séropositif au quotidien...Sont enfin répertoriés à la fin de ...[+]

S.I.D.A. ; V.I.H. ; SEROPOSITIVITE ; TRAITEMENT MEDICAL

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V
- 324
Cote : A4 RUF
Cet ouvrage est le premier à approfondir les causes et les conséquences de l'angoisse générée par l'épidémie dans une perspective psychanalytique sur le triple plan psychopathologique, psychosomatique et socio-éthique. Il a été rédigé par une équipe de 23 cliniciens chercheurs sous la direction de André Ruffiot.

PSYCHANALYSE ; S.I.D.A. ; PSYCHOLOGIE ; SEROPOSITIVITE ; ETHIQUE

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