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- 98
Cote : REMAIDES 128
« La France est devenue un pays de consommation et donc, il faut briser ce tabou, lancer un grand débat national sur la consommation de drogue et ses effets délétères », appelait Emmanuel Macron, en avril 2021, dans une interview fleuve au Figaro, conçue comme un « véhicule communicationnel » de la vision sécuritaire du chef de l'État, quant à l'usage de produits. Peu importe que ce nouveau positionnement éloigne le président de l'image tempérée qu'il prétendait donner de lui sur le cannabis, lors de sa campagne pour la présidentielle de 2017. Une image qui, il est vrai, s'était vite radicalisée au fil des mois, avant le premier tour. L'interview de 2021 confirmait la radicalité du tournant, assenant des formules du genre : « On se roule un joint dans son salon et, à la fin, on alimente la plus importante des sources d'insécurité ». Des formules supposément frappées au coin du sens, destinées à marquer l'opinion publique ; qui ne craignent pas les raccourcis, les approximations, voire la caricature. En matière d'usages de produits, l'exécutif est désormais accro à la ligne dure. En témoignent les sorties des deux ministres qu'on entend le plus sur le sujet : celui de l'Intérieur et celui de la Justice.

« Rien n'est récréatif dans la drogue, tout est mortel », assène, mi-mai sur RTL, Gérald Darmanin, écho récent à cette formule lancée en 2020 : « La drogue c'est de la merde, on ne va pas légaliser cette merde ». Ces derniers mois, le ministre de l'Intérieur a expliqué à de nombreuses reprises son souhait de « harceler » les consommateurs-rices de drogues. C'est sa martingale pour lutter contre le trafic de stupéfiants. Sa vision est simple : les premiers responsables de la situation seraient les personnes qui consomment, notamment celles des beaux quartiers. Ce registre martial et incantatoire, qui tient souvent de la leçon de morale (une pratique très en vogue chez les décideurs-es politiques à propos de l'usage de produits) n'est pas l'apanage du seul hôte de la place Beauvau. Son collègue de la Justice, Éric Dupont-Moretti, y cède volontiers. En mars dernier, invité de BFMTV-RMC, le Garde des Sceaux expliquait : « Celui qui fume son petit pétard le samedi, ce pétard-là, voyez, il a le goût du sang séché sur le trottoir ». Et le ministre de poursuivre : « Si les gens se tuent, si les gens trafiquent, c'est parce qu'il y a quelques bobos, quelques petits bourgeois, quelques gens qui, de façon totalement inconsciente, pensent qu'ils ont le droit de fumer du shit le samedi soir ».

À ces formules d'estrade, l'exécutif associe désormais des opérations de police et justice tapageuses. Des opérations antidrogues format XXL qui ont mobilisé plus de 20 000 gendarmes et policiers-ères, qui auraient permis 1 738 interpellations, la saisie de 150 kilos de drogues et de 2,4 millions d'euros « d'argent sale ». Le gouvernement a voulu marquer l'opinion en concentrant quelque trente-cinq opérations de police en quelques jours et en les médiatisant à outrance (l'une d'elle ayant été annoncée dans les médias… avant qu'elle ne soit lancée sur le terrain !). Le ministre de l'Intérieur a indiqué que d'autres opérations auraient lieu. Comme on le voit, l'exécutif opte pour un discours et une méthode sécuritaires. On pourrait dire qu'il est dans son rôle, même si la méthode répressive a largement montré ses failles. La France est l'un des pays européens qui sanctionne le plus les usagers-ères et, paradoxalement, le pays européen où la consommation reste la plus élevée. Bien entendu, on nous explique que si la répression était moindre, plus grave encore serait la situation. Le discours de l'exécutif entretient cette vieille lune ; oubliant qu'il ne suffit pas de hausser le ton pour produire le changement. Si la prohibition fonctionnait, cela se saurait ! L'inefficacité de cette stratégie saute aux yeux — cela ne marchait déjà pas sous Richard Nixon avec sa stratégie de « guerre totale contre les drogues illicites », pas plus avec l'adoption de la loi de 70 chez nous. Le choix délibéré de laisser la RDR dans l'angle mort du discours politique et de la stratégie face à l'usage de drogues (dites « dures ») est à la fois une erreur et une faute.

Faute car en matière d'usage de produits, il n'est jamais question de santé dans la bouche des ministres ou si peu… même chez ceux et celles dont c'est pourtant la fonction. La priorité donnée à la sécurité fait qu'on oublie celle qu'on doit aux personnes consommatrices pour éviter les sanctions judiciaires répétées dans le cas de la consommation de cannabis, pour éviter les infections au VIH ou au VHC, les abcès, les surdoses, les décès, etc. Un outil existe pourtant : la RDR. Elle est même inscrite dans la loi. Pourtant, elle peine à faire son entrée dans les prisons. Sur elle pèse toujours le poids du soupçon. Où est le discours officiel qui défend la RDR (dont l'efficacité est pourtant démontrée par la science) ? Quel-le ministre monte au front pour elle ? Pas étonnant dans ce contexte que les arbitrages soient toujours en faveur de celui qui crie le plus fort, en faveur du répressif. Pas de salle de consommation à moindre risque (on parle de halte soins addictions ou HAS, depuis 2021) à Lille parce que le ministère de l'Intérieur a fait part de sa « ferme opposition » au motif que Gérald Darmanin pense que la « drogue ne doit pas être accompagnée, mais combattue ». Mais la RDR, ce n'est pas « accompagner » la drogue, c'est faire de la santé publique ! Blocage aussi pour la salle de Marseille du fait de l'État. Résultat : il n'existe en France que deux salles (Paris et Strasbourg) depuis leur autorisation à titre expérimental en 2016, et l'expérimentation s'achève l'année prochaine. En amalgamant les sujets, en caricaturant la RDR et ses acteurs-rices, le discours officiel dominant actuel mène à l'échec et joue avec la vie des consommateurs-rices. Qui donnera le sursaut pour que décrochent les accros à la ligne dure ?[-]
« La France est devenue un pays de consommation et donc, il faut briser ce tabou, lancer un grand débat national sur la consommation de drogue et ses effets délétères », appelait Emmanuel Macron, en avril 2021, dans une interview fleuve au Figaro, conçue comme un « véhicule communicationnel » de la vision sécuritaire du chef de l'État, quant à l'usage de produits. Peu importe que ce nouveau positionnement éloigne le président de l'image tempérée ...[+]

V.I.H. ; IST SIDA ; TEMOIGNAGE ; REDUCTION DES RISQUES ; queer ; SEROPOSITIVITE ; PRISON

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- n° 26 - 4
Texte d'introduction du dossier Intimités de la revue n°26
Comment le domaine de l'intime se définit-il dans des espaces de contrôle ?
Comment construire un espace à soi ?
En quoi la construction de l'intimité s'appuie-t-elle sur des normes de genre qu'elle contribue à travailler ?

INTIMITE ; GENRE ; NORME ; HANDICAP ; PRISON ; ARMEE

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- n° 26
Ce dossier réalisé sous la direction de Yaëlle Amsellem-Mainguy, Pauline Delage et Arthur Vuattoux aborde la question de l'intimité dans diverses institutions et espaces de contrôle : champ du handicap, prison, caserne, asile

INTIMITE ; SEXUALITE ; HANDICAP ; PRISON ; ARMEE ; DROIT D'ASILE

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- n° 80/81 - 40
Cote : RHI 80/81
Ce numéro Rhizome illustre différentes formes de violence, qu'elles soient physiques, symboliques, politiques, ou psychologiques et identifie ses échos sur celles et ceux qui y sont exposés. La connaissance contemporaine sur le traumatisme réactualise en effet la considération portée aux usages et aux vécus de violence. La lecture de ce numéro invite à résister à la violence, tout en considérant ses causes et ses conséquences psychiques et sociales : soit en comprendre la teneur, pour ne jamais l'envisager comme une finalité.[-]
Ce numéro Rhizome illustre différentes formes de violence, qu'elles soient physiques, symboliques, politiques, ou psychologiques et identifie ses échos sur celles et ceux qui y sont exposés. La connaissance contemporaine sur le traumatisme réactualise en effet la considération portée aux usages et aux vécus de violence. La lecture de ce numéro invite à résister à la violence, tout en considérant ses causes et ses conséquences psychiques et ...[+]

VIOLENCE ; ASPECT POLITIQUE ; ASPECT PSYCHOLOGIQUE ; ASPECT SOCIOLOGIQUE ; VICTIME ; POLICE ; VIOLENCE SEXUELLE ; JEUNESSE ; SANTE MENTALE ; PRISON ; CYBERVIOLENCE

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- 36
Cote : MT G8 DUB
I. Introduction
II. Les possibilités d'une vie intime en prison
III. Prise en compte de la vie affective et sexuelle
IV. Rôle de la conseillère conjugale
V. Conclusion

SEXUALITE ; PRISON

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- 240
Cote : G8 RIC
«Comprendre comment s'est tissée notre dépendance au système pénal est un travail long et minutieux. Il faut détricoter de ce côté-là pour pouvoir, de l'autre, tisser ensemble féminisme et abolitionnisme pénal. Parce que féministe tant qu'il le faudra et abolitionniste tant qu'il y aura des prisons.»
Les luttes féministes et les luttes pour l'abolition du système pénal et de la prison sont souvent présentées comme antagonistes. Le présent ouvrage vise à délier ce nœud en explorant les formes de protection que les femmes peuvent (ou non) attendre du système pénal et en mettant en lumière les manières dont celui-ci affecte leur existence, qu'elles soient incarcérées ou qu'elles aient des proches en prison.
Le système pénal protège-t-il les femmes ? Que fait-il aux femmes qui y sont confrontées ? Faut-il inscrire les luttes féministes sur le terrain du droit ? En répondant à ces questions, Gwenola Ricordeau dénonce la faiblesse de la proposition politique des courants féministes qui promeuvent des réponses pénales aux violences contre les femmes. Critique du «féminisme carcéral», elle plaide pour des formes d'autonomisation du système pénal.[-]
«Comprendre comment s'est tissée notre dépendance au système pénal est un travail long et minutieux. Il faut détricoter de ce côté-là pour pouvoir, de l'autre, tisser ensemble féminisme et abolitionnisme pénal. Parce que féministe tant qu'il le faudra et abolitionniste tant qu'il y aura des prisons.»
Les luttes féministes et les luttes pour l'abolition du système pénal et de la prison sont souvent présentées comme antagonistes. Le présent ...[+]

PRISON ; FEMME ET PRISON ; LUTTE FEMINISTE ; DISCRIMINATION

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- 172
Cote : D2 BUI
Dans les travaux français de la sociologie de la jeunesse, la question du genre comme processus d'assignation sexuée des pratiques et des représentations, renouvelant la lecture des rapports sociaux de domination, n'est apparue que récemment. Poursuivant l'interrogation initiale des premières Rencontres Jeunes & Sociétés sur "les cadres et les modalités de la socialisation sexuée", cet ouvrage analyse les marginalités et les déviances juvéniles à l'égard des normes de genre.
Les contributions étudient les modalités de production de pratiques et de représentations dont les contours, rapportés à l'ordre du genre et à ses critères de classements, ses catégorisations et ses comptages, tracent des groupes minoritaires, parfois placés sous un contrôle institutionnel qui marque l'évaluation d'une possible dangerosité sociale. Il s'agit donc moins de comprendre la reproduction des clivages sexués, que d'analyser la recomposition des marges du genre en même temps que le processus de normalisation qui fait des déviances d'hier, les normes d'aujourd'hui.[-]
Dans les travaux français de la sociologie de la jeunesse, la question du genre comme processus d'assignation sexuée des pratiques et des représentations, renouvelant la lecture des rapports sociaux de domination, n'est apparue que récemment. Poursuivant l'interrogation initiale des premières Rencontres Jeunes & Sociétés sur "les cadres et les modalités de la socialisation sexuée", cet ouvrage analyse les marginalités et les déviances juvéniles ...[+]

JEUNESSE ; SOCIOLOGIE ; GENRE ; RAPPORTS SOCIAUX DE SEXE ; SEXUALITE DES JEUNES ; DOMINATION ; HOMOSEXUALITE ; PRISON

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H
vol. 3 - n° 1 - 153
Au sommaire :
Présentation du numéro / Sylvain Bourdon, Madeleine Gauthier
Perspectives théoriques pour une définition des études sur le genre, les sexualités et les normativités / Gabrielle Richard
GRIS-Montréal, témoin et acteur de l'évolution des attitudes des élèves du secondaire envers la diversité sexuelle / Olivier Vallerand, Sylvie Marcotte, Kévin Lavoie, Amélie Charbonneau, Marie Houzeau
Humiliation, responsabilisation et moralisation dans les discours sur le partage d'images intimes chez les jeunes / Élisabeth Mercier
Les initiations sexuelles de jeunes Dakarois : mises en scène viriles et hiérarchies masculines / Nicolas Faynot
Jeunes femmes de la rue et féminités marginalisées. Que nous révèlent les récits des principales intéressées ? / Catherine Flynn, Mélissa Cribb, Dominique Damant
Normes sociales, sexuelles et genrées des jeunes détenus en France au moment de leur passage à l'âge adulte / Yaëlle Amsellem-Mainguy, Benoît Coquard, Arthur Vuattoux
Au-delà des apparences : analyse intersectionnelle de vécus de jeunes trans migrants et racisés au Québec / Dalia Tourki, Edward Ou Jin Lee, Alexandre Baril, William Hébert, Annie Pullen Sansfaçon[-]
Au sommaire :
Présentation du numéro / Sylvain Bourdon, Madeleine Gauthier
Perspectives théoriques pour une définition des études sur le genre, les sexualités et les normativités / Gabrielle Richard
GRIS-Montréal, témoin et acteur de l'évolution des attitudes des élèves du secondaire envers la diversité sexuelle / Olivier Vallerand, Sylvie Marcotte, Kévin Lavoie, Amélie Charbonneau, Marie Houzeau
Humiliation, responsabilisation et moralisation ...[+]

JEUNESSE ; SEXUALITE ; INTIMITE ; NORME ; PRISON ; GENRE

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Causette - 65 ROELS, Virginie | Causette 03/2016 H

Revue

- n° 65 - 97 p.
Cote : CAU 65
Au sommaire de ce numéro :
* La copine de Causette : Barbara Hendricks, le blues de la diva
* Femme du monde : Au Japon, la maternité se fait "saké"
* La terrasse : et je me suis sentie... femme
* Les couleurs du féminisme : Gloria Steinem, montre-nous la voie !
* Corps et âme : docteur Pénis et mister Phallus
* Reportage : l'amour au temps des Farc
* Société : prose combat à Fleury-Mérogis
...

FEMINISME ; SEXUALITE ; ORGANE GENITAL ; SEXE MASCULIN ; POLITIQUE ; MONDE ; CONDITION FEMININE ; PRISON ; AMOUR ; JAPON ; FEMME ET MUSIQUE

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H
- n° 211 - 127 p.
Cote : DIA 211
Ce numéro interroge les rapports entre la justice et la famille selon différentes perspectives. Comment les différents membres de la famille vivent-ils l'intervention de la justice auprès de l'un des leurs ? Mais aussi quels sont les effets des décisions de justice sur les dimensions instituées, symboliques et imaginaires des liens familiaux ? Ici se dessine l'épineuse problématique des conséquences de l'incarcération sur le lien parents-enfants et des dispositifs qui visent à l' étayer et à le soutenir.

Au sommaire de ce numéro :
Éditorial Marie-José Grihom et Alain Ducousso-Lacaze

DOSSIER coordonné par Marie-José Grihom et Alain Ducousso-Lacaze
« Justice et liens familiaux : quelles relations ? »

*Les relations parent-enfant en prison : entre attentes parentales et empêchements, une parentalité en souffrance / Pascal Roman
*Être parent en prison, une incarcération de la parentalité / Marie Douris
*Mise à l'épreuve d'un groupe d'expression pour enfants ayant un parent ou un proche incarcéré / Astrid Hirschelmann, Anne Winter, Céline Lemale, Aude Ventéjoux, Claude Bouchard
*La subjectivation des liens familiaux dans le cadre de l'injonction de soins : l'apport du génogramme / Christophe Chevalier
* Intime conviction, conflit psychique et liens intersubjectifs dans la famille / Marie-José Grihom, Alain Ducousso-Lacaze et Laurence Leturmy

ET AUSSI...
*Devenir mère grâce à un don d'ovocytes pour éviter de transmettre une maladie génétique / Marion Canneaux
*Filiation traumatique et vécu psychique chez une mère d'enfant confié à la Protection de l'enfance / Anne-Valérie Mazoyer, Laurène Menet et Daniel Derivois
*Les aléas du désir à la ménopause ou les « névroses de ménage » / Claude Cloës

NOTES DE LECTURE[-]
Ce numéro interroge les rapports entre la justice et la famille selon différentes perspectives. Comment les différents membres de la famille vivent-ils l'intervention de la justice auprès de l'un des leurs ? Mais aussi quels sont les effets des décisions de justice sur les dimensions instituées, symboliques et imaginaires des liens familiaux ? Ici se dessine l'épineuse problématique des conséquences de l'incarcération sur le lien parents-enfants ...[+]

JUSTICE ; FAMILLE ; LIEN ; RELATION FAMILIALE ; PRISON ; PARENTALITE ; DON D'OVULE ; FILIATION ; MENOPAUSE

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V
- 156 p
Cote : F7 FER
Seule, assise sur les marches face à la cour déserte du quartier des femmes, le silence me surprend... 1980-2015. Trente-cinq ans ont passé. Que de souvenirs qui ressurgissent. Combien de fois me suis-je assise là, sur ces marches ? Je ne sais pas, mais c'est comme si c'était hier... Certains soirs, la nostalgie renvoie des images qui m'arrivent en pleine gueule. Le passé, les souvenirs que je pensais enfouis à jamais dans les méandres de la mémoire relancent l'éternelle question.
Pourquoi moi ? [-]
Seule, assise sur les marches face à la cour déserte du quartier des femmes, le silence me surprend... 1980-2015. Trente-cinq ans ont passé. Que de souvenirs qui ressurgissent. Combien de fois me suis-je assise là, sur ces marches ? Je ne sais pas, mais c'est comme si c'était hier... Certains soirs, la nostalgie renvoie des images qui m'arrivent en pleine gueule. Le passé, les souvenirs que je pensais enfouis à jamais dans les méandres de la ...[+]

TEMOIGNAGE ; FEMME ; PRISON ; PROSTITUTION

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y
- n° 55 - 94 p.
Cote : CAU 55
Au sommaire de ce numéro:
- LES COULEURS DU FEMINISME : La plus belle pour aller bosser
-DE SOURCES SURE : Lois antiterroristes une bombe à retardement?
-SOCIETE / Prison: Laissez-les lire interview de Christiane Taubirat
-RAS LE PHOBE ! / On peut plus rien dire
-SQUAT / La douche mobile des sans-abri
-ENQUETE / Injection létale aux USA le coktail de la mort lente
-CORPS & AME / Les pulsions mauvais genre?
-LA FESSEE CACHEE DE LA MENAGERE / Le viol conjugal, ça existe.
[-]
Au sommaire de ce numéro:
- LES COULEURS DU FEMINISME : La plus belle pour aller bosser
-DE SOURCES SURE : Lois antiterroristes une bombe à retardement?
-SOCIETE / Prison: Laissez-les lire interview de Christiane Taubirat
-RAS LE PHOBE ! / On peut plus rien dire
-SQUAT / La douche mobile des sans-abri
-ENQUETE / Injection létale aux USA le coktail de la mort lente
-CORPS & AME / Les pulsions mauvais genre?
-LA FESSEE CACHEE DE LA MENAGERE / Le ...[+]

FEMINISME ; LEGISLATION ; PRISON ; LITTERATURE ; PRECARITE ; PEINE DE MORT ; ETATS-UNIS ; PULSION SEXUELLE ; CONSOMMATION ; GENRE ; VIOL CONJUGAL ; LANGAGE

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- n° 194 - 155 p.
Cote : DIA 194
Au sommaire de ce numéro :
Éditorial
C'est la faute aux parents… : Délinquance juvénile, famille et justice au XIXe siècle (Jean-Jacques Yvorel p. 9)
Homophobie à l'école : Les stratégies des familles lesboparentales pour protéger leurs enfants (Martine Gross p. 21)
Rien en savoir : Jusqu'où peut conduire l'injonction à la précocité (Françoise Mevel p. 35)
La stigmatisation des familles monoparentales : Thérapie familiale dans des quartiers dits « difficiles » (Jean-François Le Goff p. 45)
La parentalité des personnes déficientes intellectuelles : Entre stigmatisation et intégration (Sabine Chatroussat p. 57)
Être parent après une lésion cérébrale (Hélène Oppenheim-Gluckman p. 69)
La parentalité à l'épreuve de la détention (Christiane de Beaurepaire, Janine Silvestre p. 83)
Un trait du père pour supporter sa flétrissure (Luminitza Claudepierre-Tigirlas p. 97)
ET AUSSI…
L'acte éducatif à l'épreuve de la sexualité adolescente (Anne-Valérie Mazoyer, Céline Benmussa, Audrey Amigues p. 107)
L'accaparement comme réponse au traumatisme chez l'enfant placé en institution (Nathalie Guillier, Daniel Derivois p. 121)
Les réseaux personnels de soutien de couples dits « maltraitants » : une faiblesse des liens forts (Gillonne Desquesnes, Dominique Beynier p. 137)
NOTES DE LECTURE p. 151
Ce numéro comporte un encart libre érès : Sélection Enfance et adolescence.[-]
Au sommaire de ce numéro :
Éditorial
C'est la faute aux parents… : Délinquance juvénile, famille et justice au XIXe siècle (Jean-Jacques Yvorel p. 9)
Homophobie à l'école : Les stratégies des familles lesboparentales pour protéger leurs enfants (Martine Gross p. 21)
Rien en savoir : Jusqu'où peut conduire l'injonction à la précocité (Françoise Mevel p. 35)
La stigmatisation des familles monoparentales : Thérapie familiale dans des quartiers dits ...[+]

PARENTALITE ; PARENTALITE ; RELATION PARENT-ENFANT ; DEVELOPPEMENT DE L'ENFANT ; HOMOPHOBIE ; FAMILLE MONOPARENTALE ; HANDICAP MENTAL ; FAMILLE ; HANDICAP & FAMILLE ; PRISON ; PATERNITE ; SEXUALITE DE L'ADOLESCENT ; MALTRAITANCE

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V
- 336 p
Cote : G8 OIP
Rapport 2011

PRISON ; SANTE

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V
- 350 p
Cote : G8 GAI

Comment les 60 000 personnes incarcérées en France vivent-elles leur sexualité ? S'il semble aujourd'hui impensable de ne pas soigner et nourrir les prisonniers, il apparaîtra sans doute incompréhensible que la prison du XXIe siècle n'ait pas su intégrer le respect du droit à l'intimité comme un élément essentiel de la dignité humaine. La privation et le contrôle des relations sexuelles en prison représentent une peine supplémentaire pour les détenus et leurs proches qui en éprouvent toute l'injustice.
Il fallait une étude ambitieuse pour dépasser les stéréotypes, notamment en matière de prostitution, de viol ou d'homosexualité à l'intérieur des murs. En prison, la régression vers une sexualité solitaire abreuvée de pornographie est difficile à éviter. La sexualité conjugale est furtive et humiliante, volée au regard des surveillants. Une situation générale en contradiction avec les ambitions affichées de l'Etat en matière de réinsertion et de lutte contre la récidive.
Ce document sociologique inédit est aussi une passionnante enquête humaine. Soixante hommes et femmes détenus en France ont été rencontrés de manière régulière. Des témoignages ont été recueillis dans plusieurs pays étrangers. L'auteur a aussi pu interroger le personnel de l'administration pénitentiaire et médico-social. Il questionne alors la nature et l'usage de l'enfermement pour les mettre en perspective avec une justice trop souvent mal comprise.[-]

Comment les 60 000 personnes incarcérées en France vivent-elles leur sexualité ? S'il semble aujourd'hui impensable de ne pas soigner et nourrir les prisonniers, il apparaîtra sans doute incompréhensible que la prison du XXIe siècle n'ait pas su intégrer le respect du droit à l'intimité comme un élément essentiel de la dignité humaine. La privation et le contrôle des relations sexuelles en prison représentent une peine supplémentaire pour les ...[+]

SEXUALITE ; PRISON ; HOMOPHOBIE ; HOMOSEXUALITE ; VIOLENCE SEXUELLE

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V
- 187
Cote : G3 CRE
14 femmes disent ici leur combat pour la liberté : de la Chine aux Etats Unis, du chili au Tibet, ou encore en Turquie ou en France, elles ont été de toutes les luttes, de la peine de mort, aux mutilations génitales, des crimes d'honneur, aux crimes de guerres. Elles sont exemplaires au sens où elles ont su dire non et ont refusé d'être des victimes. Bâillonnées, emprisonnées, mutilées, battues, ou encore menacées, elles ont résisté, souvent la peur au ventre, et continuent encore à lutter au nom de la liberté. [-]
14 femmes disent ici leur combat pour la liberté : de la Chine aux Etats Unis, du chili au Tibet, ou encore en Turquie ou en France, elles ont été de toutes les luttes, de la peine de mort, aux mutilations génitales, des crimes d'honneur, aux crimes de guerres. Elles sont exemplaires au sens où elles ont su dire non et ont refusé d'être des victimes. Bâillonnées, emprisonnées, mutilées, battues, ou encore menacées, elles ont résisté, souvent la ...[+]

FEMME ; CONDITION FEMININE ; TORTURE ; VIOLENCE FAITE AUX FEMMES ; PEINE DE MORT ; MUTILATION SEXUELLE ; PRISON ; MILITANTISME ; FRANCE ; ETATS-UNIS ; CHILI ; INDONESIE ; PAKISTAN ; INDE ; TIBET ; PALESTINE ; TURQUIE ; MALAWI ; MALI ; TUNISIE

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V
- n° 162 - 125 p.
Cote : DIA 162
TABLE DES MATIERES
Introduction : Transformer et créer… / R. Scelles
Soins précoces et guidance parentale : le point de vue des familles / A.-C. Dumaret
"Entrez, des psychanalystes écoutent". Accueillir et soigner des familles en difficulté / Ch. Diamante
L'adolescent, un sujet récalcitrant dans l'histoire de la pratique psychanalytique. L'originalité de l'approche d'August Aichhorn / F.Houssier
Enjeux et limites du travail thérapeutique avec l'adolescent suicidant en consultation ambulatoire / D.Drieu , P.Genvresse
À l'ombre… vers la lumière. Quels dispositifs de soin "psy" en prison ? / B. Savin
Travailler avec des bénévoles : l'écoute dans un lieu d'accueil de jour pour "sans domicile fixe" / J.Mégard
La cohérence du cadre / Ph. Robert
(Dossier proposé par Régine Scelles)
ET AUSSI…
Le lien à l'objet d'addiction. Se détruire toujours, ne disparaître jamais / M.Ravit
Paternité et toxico-dépendance / R. Soulignac, M.C. Krokar
Effets psychiques de la demande d'asile / A. Al Saad Egbariah
À propos de l'éducation à la sexualité / Le masculin et le féminin à l'adolescence / Fl. Bécar
NOTES DE LECTURE[-]
TABLE DES MATIERES
Introduction : Transformer et créer… / R. Scelles
Soins précoces et guidance parentale : le point de vue des familles / A.-C. Dumaret
"Entrez, des psychanalystes écoutent". Accueillir et soigner des familles en difficulté / Ch. Diamante
L'adolescent, un sujet récalcitrant dans l'histoire de la pratique psychanalytique. L'originalité de l'approche d'August Aichhorn / F.Houssier
Enjeux et limites du travail thérapeutique ...[+]

SOUFFRANCE ; PARENTALITE ; PSYCHANALYSE ; THERAPIE ; SUICIDE ; PRISON ; PRECARITE ; TOXICOMANIE ; EDUCATION A LA SEXUALITE ; ROLE FEMININ-MASCULIN

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V
- 242
Cote : G8 ALB
De l'Allemagne à la Turquie, seize pays sont l'objet de ce rapport réalisé pour l'Observatoire international des prisons.
Un dossier accablant.

PRISON ; FEMME ET PRISON ; EUROPE

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V
- 350
Cote : G8 ROS
Cette étude, qui s'appuie sur une des premières enquêtes sociologiques réalisées en France au sein des prisons de femmes, contribue à mieux comprendre les relations entre les détenues et les différents personnels (de surveillance, médical, socio-éducatif, de direction). A travers les détails prosaïques de la vie carcérale, on découvre les efforts des détenues pour retrouver leur dignité.

FEMME ET PRISON ; PRISON ; identité ; RAPPORTS SOCIAUX DE SEXE

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- 177
Cote : F6 MT WEL
Rapport final de recherche

Sommaire :
I. Problématique et méthode
II. Cadre de la prison et sociabilité carcérale
III. La prison : une annexe de la maison des hommes où l'abus est un instrument de domination et un régulateur de rapports de force
IV. Les abus en prison pour femmes : la non-symétrie
V. Sexualité carcérale et sida

VIOLENCE SEXUELLE ; PRISON ; ABUS SEXUEL ; HOMME ; SEXUALITE

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