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Documents queer 20 résultats

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- 98
Cote : REMAIDES 128
« La France est devenue un pays de consommation et donc, il faut briser ce tabou, lancer un grand débat national sur la consommation de drogue et ses effets délétères », appelait Emmanuel Macron, en avril 2021, dans une interview fleuve au Figaro, conçue comme un « véhicule communicationnel » de la vision sécuritaire du chef de l'État, quant à l'usage de produits. Peu importe que ce nouveau positionnement éloigne le président de l'image tempérée qu'il prétendait donner de lui sur le cannabis, lors de sa campagne pour la présidentielle de 2017. Une image qui, il est vrai, s'était vite radicalisée au fil des mois, avant le premier tour. L'interview de 2021 confirmait la radicalité du tournant, assenant des formules du genre : « On se roule un joint dans son salon et, à la fin, on alimente la plus importante des sources d'insécurité ». Des formules supposément frappées au coin du sens, destinées à marquer l'opinion publique ; qui ne craignent pas les raccourcis, les approximations, voire la caricature. En matière d'usages de produits, l'exécutif est désormais accro à la ligne dure. En témoignent les sorties des deux ministres qu'on entend le plus sur le sujet : celui de l'Intérieur et celui de la Justice.

« Rien n'est récréatif dans la drogue, tout est mortel », assène, mi-mai sur RTL, Gérald Darmanin, écho récent à cette formule lancée en 2020 : « La drogue c'est de la merde, on ne va pas légaliser cette merde ». Ces derniers mois, le ministre de l'Intérieur a expliqué à de nombreuses reprises son souhait de « harceler » les consommateurs-rices de drogues. C'est sa martingale pour lutter contre le trafic de stupéfiants. Sa vision est simple : les premiers responsables de la situation seraient les personnes qui consomment, notamment celles des beaux quartiers. Ce registre martial et incantatoire, qui tient souvent de la leçon de morale (une pratique très en vogue chez les décideurs-es politiques à propos de l'usage de produits) n'est pas l'apanage du seul hôte de la place Beauvau. Son collègue de la Justice, Éric Dupont-Moretti, y cède volontiers. En mars dernier, invité de BFMTV-RMC, le Garde des Sceaux expliquait : « Celui qui fume son petit pétard le samedi, ce pétard-là, voyez, il a le goût du sang séché sur le trottoir ». Et le ministre de poursuivre : « Si les gens se tuent, si les gens trafiquent, c'est parce qu'il y a quelques bobos, quelques petits bourgeois, quelques gens qui, de façon totalement inconsciente, pensent qu'ils ont le droit de fumer du shit le samedi soir ».

À ces formules d'estrade, l'exécutif associe désormais des opérations de police et justice tapageuses. Des opérations antidrogues format XXL qui ont mobilisé plus de 20 000 gendarmes et policiers-ères, qui auraient permis 1 738 interpellations, la saisie de 150 kilos de drogues et de 2,4 millions d'euros « d'argent sale ». Le gouvernement a voulu marquer l'opinion en concentrant quelque trente-cinq opérations de police en quelques jours et en les médiatisant à outrance (l'une d'elle ayant été annoncée dans les médias… avant qu'elle ne soit lancée sur le terrain !). Le ministre de l'Intérieur a indiqué que d'autres opérations auraient lieu. Comme on le voit, l'exécutif opte pour un discours et une méthode sécuritaires. On pourrait dire qu'il est dans son rôle, même si la méthode répressive a largement montré ses failles. La France est l'un des pays européens qui sanctionne le plus les usagers-ères et, paradoxalement, le pays européen où la consommation reste la plus élevée. Bien entendu, on nous explique que si la répression était moindre, plus grave encore serait la situation. Le discours de l'exécutif entretient cette vieille lune ; oubliant qu'il ne suffit pas de hausser le ton pour produire le changement. Si la prohibition fonctionnait, cela se saurait ! L'inefficacité de cette stratégie saute aux yeux — cela ne marchait déjà pas sous Richard Nixon avec sa stratégie de « guerre totale contre les drogues illicites », pas plus avec l'adoption de la loi de 70 chez nous. Le choix délibéré de laisser la RDR dans l'angle mort du discours politique et de la stratégie face à l'usage de drogues (dites « dures ») est à la fois une erreur et une faute.

Faute car en matière d'usage de produits, il n'est jamais question de santé dans la bouche des ministres ou si peu… même chez ceux et celles dont c'est pourtant la fonction. La priorité donnée à la sécurité fait qu'on oublie celle qu'on doit aux personnes consommatrices pour éviter les sanctions judiciaires répétées dans le cas de la consommation de cannabis, pour éviter les infections au VIH ou au VHC, les abcès, les surdoses, les décès, etc. Un outil existe pourtant : la RDR. Elle est même inscrite dans la loi. Pourtant, elle peine à faire son entrée dans les prisons. Sur elle pèse toujours le poids du soupçon. Où est le discours officiel qui défend la RDR (dont l'efficacité est pourtant démontrée par la science) ? Quel-le ministre monte au front pour elle ? Pas étonnant dans ce contexte que les arbitrages soient toujours en faveur de celui qui crie le plus fort, en faveur du répressif. Pas de salle de consommation à moindre risque (on parle de halte soins addictions ou HAS, depuis 2021) à Lille parce que le ministère de l'Intérieur a fait part de sa « ferme opposition » au motif que Gérald Darmanin pense que la « drogue ne doit pas être accompagnée, mais combattue ». Mais la RDR, ce n'est pas « accompagner » la drogue, c'est faire de la santé publique ! Blocage aussi pour la salle de Marseille du fait de l'État. Résultat : il n'existe en France que deux salles (Paris et Strasbourg) depuis leur autorisation à titre expérimental en 2016, et l'expérimentation s'achève l'année prochaine. En amalgamant les sujets, en caricaturant la RDR et ses acteurs-rices, le discours officiel dominant actuel mène à l'échec et joue avec la vie des consommateurs-rices. Qui donnera le sursaut pour que décrochent les accros à la ligne dure ?[-]
« La France est devenue un pays de consommation et donc, il faut briser ce tabou, lancer un grand débat national sur la consommation de drogue et ses effets délétères », appelait Emmanuel Macron, en avril 2021, dans une interview fleuve au Figaro, conçue comme un « véhicule communicationnel » de la vision sécuritaire du chef de l'État, quant à l'usage de produits. Peu importe que ce nouveau positionnement éloigne le président de l'image tempérée ...[+]

V.I.H. ; IST SIDA ; TEMOIGNAGE ; REDUCTION DES RISQUES ; queer ; SEROPOSITIVITE ; PRISON

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- 721
Cote : A3 BOU
Pauvreté. Queer. Handicap. Ethnicité. Domination. Frontières. Omniprésentes, les catégories constituent un puissant catalyseur des rapports de pouvoir qui structurent le monde social. Mais qu'est-ce que catégoriser veut dire ? Qui produit les catégories et les impose ? Comment résister avec et contre les catégories ? Véritable boîte à outils, ce lexique rassemble 48 synthèses inédites de notions-clé des sciences humaines et sociales, issues d'horizons théoriques variés. Il retrace leur genèse et en propose des définitions opératoires, réactualisées à l'aune des débats contemporains. Mettant à l'épreuve les termes du débat public, il se situe au-delà d'une conception figée des identités. [-]
Pauvreté. Queer. Handicap. Ethnicité. Domination. Frontières. Omniprésentes, les catégories constituent un puissant catalyseur des rapports de pouvoir qui structurent le monde social. Mais qu'est-ce que catégoriser veut dire ? Qui produit les catégories et les impose ? Comment résister avec et contre les catégories ? Véritable boîte à outils, ce lexique rassemble 48 synthèses inédites de notions-clé des sciences humaines et sociales, issues ...[+]

PRECARITE ; SOCIOLOGIE ; ASPECT SOCIOLOGIQUE ; queer ; HANDICAP ; INEGALITE HOMME-FEMME ; DOMINATION

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- n° 148 - 98
Cote : CAU 148
Au sommaire de ce numéro :

ACTU
• L'agenda
• On nous prend pour des quiches !
• News
• La badass du mois : Hélène Dorion
• Décryptage : les Territoires zéro chômeur en danger
• L'essai coup de poing : Bouffées de chaleur
• À la loupe : le boom des crèches privées
• Le sujet qui fâche : les centrales à charbon
• Autour du monde Viol collectif en Italie : le pays dans l'effroi
• Débat Faut-il raccourcir et mieux indemniser le congé parental ?
• Débat (la suite) Par Camille Besse
• Dr Kpote Détenus pas convainculs
• BD écolo WTF ?! Les déchets exportés ?
• Actu environnement Santé planétaire : soigner dans un monde qui change

MAG
• En couv Drag Race : tout le monde se lève pour les queens
• Étranger Suisse : veille avec les loups
• Portrait Isabelle Perraud, la vigneronne qui voit rouge
• On en cause Femmes et nourriture : les liaisons dangereuses
• Société Résidence intergénérationnelle : la seconde vie du couvent
• Nos sous Cashback : gare aux arnaques
• Sport Les b-girls entrent dans la danse

VIE PERSO
• Au boulot Marion Cardiet, conseillère conjugale et familiale au Planning familial
• Corps Peaux noires : les oublié·es de la dermato
• Parentalité Espace public : laisse (pas) traîner ta fille
• Parent2 By the Soulce
• Sexualité Postpartum : redevenir amante

CULTURE
• Expo Mise à nu(s)
• Cinéma
• Claire Simon pour Notre corps
• Les sorties du mois
• Séries
• Festival Le Grand Bivouac
• Culture mix
• Histoire Marche des Beurs : histoire d'une récup politique
• Calendrier Par Pascal Gros[-]
Au sommaire de ce numéro :

ACTU
• L'agenda
• On nous prend pour des quiches !
• News
• La badass du mois : Hélène Dorion
• Décryptage : les Territoires zéro chômeur en danger
• L'essai coup de poing : Bouffées de chaleur
• À la loupe : le boom des crèches privées
• Le sujet qui fâche : les centrales à charbon
• Autour du monde Viol collectif en Italie : le pays dans l'effroi
• Débat Faut-il raccourcir et mieux indemniser le congé parental ?
• ...[+]

MENOPAUSE ; queer ; CONGE PARENTAL ; CONSEILLER CONJUGAL ET FAMILIAL ; PLANNING FAMILIAL ; PARENTALITE ; SEXUALITE ; POST PARTUM ; CORPS

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- 100
Cote : SEX 58
Beaucoup de patients sont surpris par deux choses : l'importance de la mise en mots de leurs ressentis (« Je n'ai jamais parlé de ça à personne… ») mais aussi par la facilité d'expression, qui semble tout à coup couler de source. Le premier rôle du sexologue est d'accueillir cette parole avec bienveillance, ouverture d'esprit et tranquillité. Mais cet accueil ne suffira pas pour être thérapeutique…

queer ; SEXOLOGIE ; professionnels de santé ; NAISSANCE

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- 192
Cote : F44 LAC
« L'ouvrage que vous avez entre les mains constitue un véritable florilège saphique. Il prend forme autour d'un dialogue entre la poésie et le dessin. Nous avons voulu y impulser l'ébauche d'une allégorie de l'amour saphique, à la confluence de l'art et des plumes de personnes aussi diverses par leurs époques, leurs genres, leurs nationalités et leurs origines sociales. L'idée n'est pas de comparer pour éloigner, mais de tisser des liens pour former une image vivante et stable qui s'ébauche dans le ciel. Chaque étoile unique se met à briller l'une après l'autre. Une constellation. Nous étions tou·te·s là depuis le début. Les désirs se rencontrent et les métaphores se font écho, à plusieurs siècles d'écart. La jouissance des corps et la jouissance de l'écriture condensées dans un livre qui n'avait encore jamais vu le jour. »
Entre catalogue de positions à réaliser avec sa.on partenaire et anthologie poétique saphique, le Kamasutra queer comble un manque criant de représentation des sexualités lesbiennes dans nos imaginaires. Les autrices rendent hommage à un passé oublié, l'inscrivant dans la modernité au fil des pages où les positions illustrées par Lou Dvina accompagnent les textes poétiques recueillis par Leontin Lacombe.[-]
« L'ouvrage que vous avez entre les mains constitue un véritable florilège saphique. Il prend forme autour d'un dialogue entre la poésie et le dessin. Nous avons voulu y impulser l'ébauche d'une allégorie de l'amour saphique, à la confluence de l'art et des plumes de personnes aussi diverses par leurs époques, leurs genres, leurs nationalités et leurs origines sociales. L'idée n'est pas de comparer pour éloigner, mais de tisser des liens pour ...[+]

EROTISME ; SEXUALITE ; queer ; ART

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- 180
Cote : F45 REG
Dans un contexte de dénonciation violente de la « théorie critique » et du « déconstructionnisme », accusés de favoriser « wokisme » et « cancel culture », six spécialistes reconnus tentent de répondre avec simplicité et rigueur à la question élémentaire : mais de quoi parle-t-on ?
Plus précisément : Qu'est-ce que le « genre » ? Qu'est-ce que « déconstruire » ? Qu'est-ce que le « queer » ? Qu'est-ce que « l'intersectionnalité » ?
Car tels sont les nouveaux fléaux dont souffrirait l'humanisme scientifique hérité des Lumières.
Cet ouvrage se veut un manuel de fondamentaux, appelé à devenir un indispensable dans les études de lettres et sciences humaines.[-]
Dans un contexte de dénonciation violente de la « théorie critique » et du « déconstructionnisme », accusés de favoriser « wokisme » et « cancel culture », six spécialistes reconnus tentent de répondre avec simplicité et rigueur à la question élémentaire : mais de quoi parle-t-on ?
Plus précisément : Qu'est-ce que le « genre » ? Qu'est-ce que « déconstruire » ? Qu'est-ce que le « queer » ? Qu'est-ce que « l'inters...[+]

queer ; DISCRIMINATION ; LUTTE FEMINISTE ; FEMINISME ; INTERSECTIONNALITE

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- 87
L'omniprésence de l'hétérosexualité et de l'hétéronorme rend difficile la projection du faire famille de nombreuses personnes queers ayant un désir de parentalité. Ce travail de mémoire tente d'explorer et d'éclairer les spécificités des parentalités queers à la lumière de ce qui constitue la norme. Il vient réinterroger les évidences de la « famille normale » pour faire ressortir la diversité des manières de faire famille en reprenant les apports spécifiques des vécus queer en matière de parentalité. Ce mémoire tente de faire remonter des besoins et difficultés propres à ces projets de parentalités hors norme. En saisir les enjeux spécifiques dans le cadre du travail de Conseillèr·e Conjugal·e et Familial·e permet d'envisager comment penser l'accueil et l'aide à apporter aux personnes porteuses de projets de parentalité non-hétéronormés.[-]
L'omniprésence de l'hétérosexualité et de l'hétéronorme rend difficile la projection du faire famille de nombreuses personnes queers ayant un désir de parentalité. Ce travail de mémoire tente d'explorer et d'éclairer les spécificités des parentalités queers à la lumière de ce qui constitue la norme. Il vient réinterroger les évidences de la « famille normale » pour faire ressortir la diversité des manières de faire famille en reprenant les ...[+]

FAMILLE ; queer ; HOMOPARENTALITÉ ; PARENTALITE ; HETERONORMATIVITE

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- 175
Cote : G21 BAR
À quoi renvoie le " Q " qui complète désormais le plus souvent les quatre lettres du traditionnel sigle LGBT ? " Queer " : est-ce une identité de genre ? une orientation sexuelle ? un mouvement politique ? une théorie académique ?
Alors que l'on voit depuis quelques années le terme " queer " fleurir sur les pancartes lors des Marches des fiertés et se multiplier dans les ouvrages théoriques portant sur le genre et la sexualité ou encore dans les mots des activistes féministes, cet ouvrage entend aider les lecteurs et lectrices à y voir plus clair dans ce vaste champ des études et mouvements queers. Politiques des identités, rôles de genre, privilèges, exclusion, performance, normativité, liens entre sexualité, identité de genre, race et classe, influence de la pop culture... Queer Theory, une histoire graphique revient sur les concepts clés, les penseurs et penseuses les plus importantes – souvent peu connues du lectorat francophone –, les débats emblématiques et les événements historiques qui ont participé à l'émergence et la construction de la théorie queer.
Engagé et drôle, ce livre à mi-chemin entre l'essai et la bande dessinée est un portrait unique de l'univers de la pensée queer, depuis sa naissance jusqu'à ses développements les plus actuels.[-]
À quoi renvoie le " Q " qui complète désormais le plus souvent les quatre lettres du traditionnel sigle LGBT ? " Queer " : est-ce une identité de genre ? une orientation sexuelle ? un mouvement politique ? une théorie académique ?
Alors que l'on voit depuis quelques années le terme " queer " fleurir sur les pancartes lors des Marches des fiertés et se multiplier dans les ouvrages théoriques portant sur le genre et la sexualité ou encore dans les ...[+]

BANDE DESSINEE ; queer ; FEMINISME ; MOUVEMENT DES FEMMES ; identité ; GENRE ; HISTOIRE

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- 176
Cote : G10 NOM
Des meufs comme moi sont des ovnis et tout le monde me le montre sans cesse. J'absorbe toutes les violences quotidiennes, j'encaisse les petits regards, les incompréhensions. Je prends sur moi. J'avale. La frustration s'amasse et quand c'est trop, tout ressort d'un coup et sans crier gare. Je suis incapable de dire stop parce que, paradoxalement, je sais qu'on attend de moi que j'accepte tout, que j'encaisse tout, et que je dise merci d'être arrivée jusque-là.

Aloé, femme noire, en surpoids, queer et pauvre, n'a pas toujours manqué d'estime d'elle-même. Mais d'innombrables regards, remarques, violences quotidiennes se sont chargés de lui attribuer une place et de lui faire comprendre qu'elle devrait s'en contenter. Loin d'accepter cette violence qu'il serait si simple de renvoyer, elle choisit d'aimer – car l'heure de l'amour a sonné.

L'Amour de nous-mêmes est le premier roman d'Erika Nomeni, afroqueer, autrice-compositrice, rappeuse et DJ. Elle vit et travaille à Marseille depuis 2016.[-]
Des meufs comme moi sont des ovnis et tout le monde me le montre sans cesse. J'absorbe toutes les violences quotidiennes, j'encaisse les petits regards, les incompréhensions. Je prends sur moi. J'avale. La frustration s'amasse et quand c'est trop, tout ressort d'un coup et sans crier gare. Je suis incapable de dire stop parce que, paradoxalement, je sais qu'on attend de moi que j'accepte tout, que j'encaisse tout, et que je dise merci d'être ...[+]

queer ; TEMOIGNAGE ; RACISME ; IMAGE DE LA FEMME ; VIOLENCE ; Grossophobie ; PRECARITE

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2y

Sur toutes les lèvres | SSCH 2023 H

Brochure

- 32
« Sur toutes les lèvres » donne aux personnes lesbiennes, bisexuelles et queers ayant une vulve des informations sur leur santé sexuelle et la prévention.

LESBIANISME ; BISEXUALITE ; queer ; VULVE ; SANTE SEXUELLE

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- 160
Cote : B2 RIC
La parentalité est certainement le bastion le mieux gardé de l'hétérosexualité.
Pour concevoir et élever un enfant, une seule configu- ration semble possible dans nos sociétés occidentales : un homme et une femme, en couple, monogames. Tous les écarts à cette norme sont proscrits, comme le rappellent les critiques incessantes adressées aux familles lesboparentales ou homoparentales, ou les commentaires scandalisés qui s'élèvent dès qu'on évoque les parentalités trans.
Pourtant, ces parentalités existent. Les familles queers existent : ce ne sont pas des utopies, mais des réalités. Et ce qu'elles nous montrent, c'est que la répartition genrée des rôles dans la parentalité n'a rien de “naturel” : on peut participer ou pas à la conception de ses enfants ; on peut les porter, ou pas ; on peut les allaiter même si on ne les a pas portés ; on peut les élever seul·e, à deux, à plus, en étant en couple, ou pas...[-]
La parentalité est certainement le bastion le mieux gardé de l'hétérosexualité.
Pour concevoir et élever un enfant, une seule configu- ration semble possible dans nos sociétés occidentales : un homme et une femme, en couple, monogames. Tous les écarts à cette norme sont proscrits, comme le rappellent les critiques incessantes adressées aux familles lesboparentales ou homoparentales, ou les commentaires scandalisés qui s'élèvent dès qu'on évoque ...[+]

PARENTALITE ; MATERNITE ; FAMILLE ; queer ; GENRE ; HOMOPARENTALITÉ ; LGBT

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- 358
Cote : G22 MOS
Aujourd'hui, la sexualité est une question centrale pour les féministes comme pour les mouvements LGBTQ. Désir, plaisir, maternité, mais aussi violences sexuelles et consentement sont abondamment discutés par les théoriciennes et les militantes. Mais qu'est-ce au juste que la sexualité ?
Cette question bien plus complexe qu'il n'y paraît a traversé l'ensemble des pensées féministes et LGBTQ depuis au moins les années 1960 et ce que l'on a appelé la révolution sexuelle. La sexualité a ainsi pu être considérée comme un outil, voire une condition de la libération des femmes, ou comme un simple espace d'épanouissement des plaisirs et des désirs. Elle a également été perçue comme un obstacle, le lieu par excellence de la vulnérabilité des femmes face à la violence des hommes, ou encore un moyen de détourner les femmes de la lutte pour leur émancipation. Enfin, elle est même devenue chez certaines un critère à l'aune duquel juger du " degré " de modernité d'une nation et hiérarchiser les cultures.
Cet ouvrage passionnant propose une relecture nuancée des théories féministes sur la sexualité, foisonnantes et parfois antagonistes. Retraçant l'histoire intellectuelle et militante du féminisme et des mouvements LGBTQ, il nous plonge au cœur des réunions d'activistes, des débats entre théoriciennes et des manifestations qui se sont déroulées en Allemagne, en France et aux États-Unis depuis plus de soixante ans. En s'intéressant particulièrement aux visions alternatives nées de ces luttes féministes et queers, ce livre entend faire émerger de nouvelles façons de penser l'émancipation des femmes.[-]
Aujourd'hui, la sexualité est une question centrale pour les féministes comme pour les mouvements LGBTQ. Désir, plaisir, maternité, mais aussi violences sexuelles et consentement sont abondamment discutés par les théoriciennes et les militantes. Mais qu'est-ce au juste que la sexualité ?
Cette question bien plus complexe qu'il n'y paraît a traversé l'ensemble des pensées féministes et LGBTQ depuis au moins les années 1960 et ce que l'on a appelé ...[+]

histoire des femmes ; Histoire de la sexualité ; SEXUALITE ; queer

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y
- 160
Cote : G10 DEL
Une exploration féministe charnelle et incarnée des corps et des désirs. Un jalon littéraire des écrits de vies queers. Rédigées entre 2007 et 2009, dans la joie militante de la vingtaine et la découverte de nouvelles configurations sexuelles et affectives, ces microfictions dessinent un manifeste sexopolitique. " J'essaie juste de nous réconcilier avec le monde. De fermer la boucle de chair. De dire avec mon ventre et sa main qu'on n'est pas femme forcément parce qu'on est née avec un vagin. "[-]
Une exploration féministe charnelle et incarnée des corps et des désirs. Un jalon littéraire des écrits de vies queers. Rédigées entre 2007 et 2009, dans la joie militante de la vingtaine et la découverte de nouvelles configurations sexuelles et affectives, ces microfictions dessinent un manifeste sexopolitique. " J'essaie juste de nous réconcilier avec le monde. De fermer la boucle de chair. De dire avec mon ventre et sa main qu'on n'est pas ...[+]

SEXUALITE ; EROTISME ; ROMAN ; queer ; RELATION SEXUELLE

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- 256
Cote : F47 LGT
Vous vous demandez à quoi ressemble la vie d'un.e féministe tout ce qu'il y a de plus vénère en 2021 ? Accrochez-vous, Lucie Lgt vous y embarque.
Lucie a 24 ans, une dent pétée et elle adore dessiner son quotidien avec humour et légèreté, mais surtout, sans filtre.

Dans cette BD, qui est sa première, elle regroupe les épisodes marquants de son quotidien de jeune fille queer, féministe et révoltée qui navigue à travers la vie comme elle peut. Des rendez-vous gynéco chiants aux coups de gueule contre le harcèlement de rue, en passant par des peines de cœur ou une reprise difficile du sport, les tranches de vie qui défilent au fil des pages constituent le portrait de l'autrice, mais aussi de toute une génération qui cherche sa place dans un monde en chamboulements constants.[-]
Vous vous demandez à quoi ressemble la vie d'un.e féministe tout ce qu'il y a de plus vénère en 2021 ? Accrochez-vous, Lucie Lgt vous y embarque.
Lucie a 24 ans, une dent pétée et elle adore dessiner son quotidien avec humour et légèreté, mais surtout, sans filtre.

Dans cette BD, qui est sa première, elle regroupe les épisodes marquants de son quotidien de jeune fille queer, féministe et révoltée qui navigue à travers la vie comme elle peut. ...[+]

LUTTE FEMINISTE ; FEMINISME ; ADOLESCENCE ; queer ; TEMOIGNAGE ; BANDE DESSINEE

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y
- 308
Cote : F43 MOO
Le B. A. -BA du sexe entre meufs est un livre unique en son genre. Ce guide plein d'humour, de classe et d'intelligence s'adresse aux femmes et à tou·tes celleux qui les aiment, quelques soient leur genre ou leurs identités. Les illustrations, les nombreux témoignages et les exemples concrets en font un livre tout aussi excitant que les techniques qu'il contient ! Edition illustrée par KD Diamond

SEXUALITE ; LESBIANISME ; queer ; EDUCATION A LA SEXUALITE

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y
- 200
Cote : G6 LOR
Art queer s'intéresse à la façon dont les stratégies de dénormalisation mises en place par les arts visuels peuvent se prolonger par le biais de l'écriture. Dans les trois chapitres de ce livre, les discussions théoriques et artistiques s'associent à la théorie queer, aux études sur la handicap et à la théorie postcoloniale pour définir trois pratiques : le drag radical, le drag transtemporel et le drag abstrait. Une des caractéristiques de l'art queer, tel que le définit Renate Lorenz, est sa possibilité d'agir à travers le temps, désorganisant une chronologie positiviste et se saisissant d'objets historiques par affinité. L'art queer cultive l'anachronisme comme méthode. En s'appuyant sur le travail de onze artistes, le livre est moins une tentative de relecture de l'histoire de l'art, que la manifestation d'une méthode, que l'auteure nomme drag, qui rendrait apparents des modes d'assemblages, « des connections productives entre le naturel et l'artificiel, l'animé et l'inanimé, tout ce qui permet de produire des connections aux autres et aux choses plutôt que de les représenter ». Parmi les artistes étudié·e·s figurent notamment Zoe Leonard, Shinique Smith, Jack Smith, Wu Tsang, Ron Vawter, Bob Flanagan, Henrik Olesen, Felix Gonzalez-Torres, Sharon Hayes et Pauline Boudry/Renate Lorenz.[-]
Art queer s'intéresse à la façon dont les stratégies de dénormalisation mises en place par les arts visuels peuvent se prolonger par le biais de l'écriture. Dans les trois chapitres de ce livre, les discussions théoriques et artistiques s'associent à la théorie queer, aux études sur la handicap et à la théorie postcoloniale pour définir trois pratiques : le drag radical, le drag transtemporel et le drag abstrait. Une des caractéristiques de ...[+]

queer ; FEMINISME ; ART

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vol. 36 - n° 1 - p 48-65
Cote : NQF 36/1
À partir d'une analyse du militantisme de deux générations distinctes de féministes à Göttingen, ville universitaire allemande, cet article montre que le clivage politico-théorique entre le féminisme matérialiste et le queer n'est pas réductible à un conflit générationnel. Si l'auteure constate que le moment où les féministes ont commencé à s'engager façonne leur vision du monde, elle souligne aussi l'importance des échanges et des transmissions transgénérationnels. L'expérience partagée sur le terrain militant des années 2000 amène les féministes plus âgées, marquées par une approche matérialiste de la société, à intégrer des éléments queer dans leur militantisme, tandis que les jeunes féministes, qui se disent queer, continuent de défendre des principes matérialistes et de pratiquer la non-mixité. En s'intéressant à la pratique militante, l'article interroge ainsi l'évidence théorique du clivage entre féminismes matérialiste et queer.[-]
À partir d'une analyse du militantisme de deux générations distinctes de féministes à Göttingen, ville universitaire allemande, cet article montre que le clivage politico-théorique entre le féminisme matérialiste et le queer n'est pas réductible à un conflit générationnel. Si l'auteure constate que le moment où les féministes ont commencé à s'engager façonne leur vision du monde, elle souligne aussi l'importance des échanges et des transmissions ...[+]

FEMINISME ; queer ; MILITANTISME ; ALLEMAGNE

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vol. 33 - n° 2 - p 80 - 94
Cote : NQF 33/2
Lors d'un « féminaire » organisé à l'intention des membres du London Feminist Network (Réseau féministe de Londres) en mai 2010, Debbie Cameron et Joan Scanlon ont animé un débat sur le concept de genre et sa signification pour le féminisme radical. L'objectif de leur présentation était de démystifier les différents usages politiques et théoriques du terme « genre » et de dissiper la confusion qui l'entoure. Les auteures démontent le mythe prétendant que l'analyse féministe radicale du genre est essentialiste et examinent l'impact des politiques et de la théorie queer sur notre compréhension contemporaine du genre. Elles proposent également une définition du genre selon le féminisme radical et replacent la signification de ce terme et ses multiples utilisations dans leur contexte historique. Cet article est une transcription révisée de leurs propos lors du débat.[-]
Lors d'un « féminaire » organisé à l'intention des membres du London Feminist Network (Réseau féministe de Londres) en mai 2010, Debbie Cameron et Joan Scanlon ont animé un débat sur le concept de genre et sa signification pour le féminisme radical. L'objectif de leur présentation était de démystifier les différents usages politiques et théoriques du terme « genre » et de dissiper la confusion qui l'entoure. Les auteures démontent le mythe ...[+]

FEMINISME ; GENRE ; queer

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V
- 248 p
Cote : G21 NEN
De plus en plus de jeunes femmes qui s'identifient volontiers au féminisme, se réclament cependant d'une "troisième vague". Qu'est-ce que cette troisième vague du féminisme ? Est-il pertinent de parler en ces termes ? Quels sont les enjeux, les pratiques et les défis qui sous-tendent cette dénomination ? En quoi cette troisième vague est-elle semblable ou différente de la première ou de la deuxième vague ? Pourquoi consacrer un ouvrage à cette question quand l'humeur est à l'antiféminisme ? Plusieurs interrogations.
De nombreux dialogues.[-]
De plus en plus de jeunes femmes qui s'identifient volontiers au féminisme, se réclament cependant d'une "troisième vague". Qu'est-ce que cette troisième vague du féminisme ? Est-il pertinent de parler en ces termes ? Quels sont les enjeux, les pratiques et les défis qui sous-tendent cette dénomination ? En quoi cette troisième vague est-elle semblable ou différente de la première ou de la deuxième vague ? Pourquoi consacrer un ouvrage à cette ...[+]

FEMINISME ; QUEBEC ; CANADA ; HISTOIRE ; GENRE ; MOUVEMENT MASCULINISTE ; queer

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Cote : LOAP 1
Au sommaire de ce premier numéro :
Dossier "Pour en finir avec "La femme" : le corps féminin, elles ne veulent pas avoir d'enfant, les personnes non-binaires, égalité filles-garçons au sein des classes, le roller derby, un sport à part ? Je mange ce que je veux, la grossophobie au travail.
Le collectif Asiatique Décolonial.
Petit manuel d'autodéfense contre la bi/panphobie en milieu militant.
Handicap+queer =crip.
Psychophobie et santé mentale
Iran un désir de changement.
Estelle Prudent : il est nécessaire de représenter les personnes queers racisées.
72 avenue, un média d'empowerment contre l'islamophobie.
Comment le langage efface les femmes.
Qu'est ce qu'une série féministe.
Coups de coeur lecture.
Faites vos jeux féministes[-]
Au sommaire de ce premier numéro :
Dossier "Pour en finir avec "La femme" : le corps féminin, elles ne veulent pas avoir d'enfant, les personnes non-binaires, égalité filles-garçons au sein des classes, le roller derby, un sport à part ? Je mange ce que je veux, la grossophobie au travail.
Le collectif Asiatique Décolonial.
Petit manuel d'autodéfense contre la bi/panphobie en milieu militant.
Handicap+queer =crip.
Psychophobie et santé ...[+]

CORPS ; MATERNITE ; ALIMENTATION ; HANDICAP ; IRAN ; queer ; islamophobie

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