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- 112
Cote : G22 LIO
Queer. Le terme paraît condenser tout ce que le nouveau président américain aimerait effacer de son monde. Car la posture queer est faite d'opposition, de questionnement et de transgression des normes dominantes de genre. Une subversion qui fait peur. Partout dans le monde, elle fédère les extrêmes droites. Queer est le mot pour dire ce qui ne va pas et ouvrir des possibles.

Queer.
Le terme est aussi coloré qu'incompris, aussi percutant que flou. Il caractérise des artistes. Il qualifie des postures militantes. Il dénomme des minorités sexuelles et de genre. Il rassemble des travaux universitaires. Il désigne des événements. Il conceptualise des esthétiques. Il désigne des apparences non convenues. Il affirme des identités. Il formalise des combats.
Pour le grand public, il questionne.
Sa définition demeure un enjeu de luttes. Ses origines militantes et académiques ne sont jamais très loin. Et si 1990 peut se comprendre aussi bien comme l'année de la naissance académique de la théorie queer que comme celle de son affirmation militante, le terme était présent bien avant. Queer est un bel exemple de retournement du stigmate, tant il humiliait les personnes homosexuelles ou transgenres, qu'une société hétérosexiste tolérait tant que ces dernières restaient au placard. En revendiquant leur genre, leur orientation sexuelle ou leur sexualité, elles se sont approprié le terme – qui résiste à la traduction – pour se désigner et se rassembler malgré leurs différences.
Queer est ainsi ce terme rassembleur qui désigne un projet plutôt qu'une identité : celui de devenir soi, en s'appuyant sur la force d'un collectif par lequel il est possible de résister aux normes écrasantes comme aux jugements dépréciateurs, et de s'affirmer, voire d'être fier et fière de ce que l'on fait, de ce que l'on est.
Écrit à quatre mains et croisant les générations, ce livre inscrit également le mot dans son histoire transatlantique. Il en clarifie les usages et montre en quoi il est un terme de résistance à ce que Monique Wittig avait appelé la pensée straight. [-]
Queer. Le terme paraît condenser tout ce que le nouveau président américain aimerait effacer de son monde. Car la posture queer est faite d'opposition, de questionnement et de transgression des normes dominantes de genre. Une subversion qui fait peur. Partout dans le monde, elle fédère les extrêmes droites. Queer est le mot pour dire ce qui ne va pas et ouvrir des possibles.

Queer.
Le terme est aussi coloré qu'incompris, aussi percutant que ...[+]

queer ; PATRIARCAT ; FEMINISME ; HETERONORMATIVITE ; NORME ; LUTTE FEMINISTE

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- 104
Cote : G22 TUA
Enfant, il suffisait qu'on me dise « Il faut souffrir pour être belle » ou « Il faut goûter pour savoir si on aime » pour que je préfère encore être moche et perde toute envie de toucher à mon assiette. Alors « Il faut faire confiance à la justice »… Pensez ! Pourtant, peut-être parce que j'avais envie de croire en elle, je suis devenue avocate. Et aujourd'hui, je me demande à quelle catégorie sociale protégée, à quel corps bienheureux il faut appartenir pour pouvoir dire, en matière de violences sexuelles, « Moi, je fais confiance à la justice ».

Comment faire confiance à une justice qui commence presque systématiquement par mettre en doute la parole des plaignantes ? Depuis #MeToo, les plaintes pour viol sont passées du simple au double. On estime que 94 % d'entre elles sont classées sans suite. Que 65 % des victimes de féminicide avaient saisi les forces de l'ordre ou la justice. Et que la vaste majorité des enfants ayant rapporté des violences sexuelles sont laissés sans protection.

Le parcours judiciaire est semé d'embûches pour les victimes que j'accompagne. Et quand je dis « embûches », j'euphémise, probablement pour me tenir à distance des innombrables maux que suscitent ces procédures. Découragement, lassitude, épuisement, victimisation secondaire, réactivation des traumatismes, colère, rage, incompréhension, désespoir, dépression, sidération… Jusqu'à la mort, parfois. Dans les cas où justice est rendue, on n'hésitera pas à crier à la moralisation de la société, aux hommes qui ne pourront bientôt plus prendre un ascenseur avec une femme, aux féministes qui vont trop loin et aux avocates féministes qui veulent piétiner la présomption d'innocence. Le reste du temps, la petite phrase « Il faut faire confiance à la justice », comme une ritournelle, continue de faire le tour de France des propos de comptoir.

Il faut bien s'efforcer, pourtant, de construire cette confiance en la justice. Parce que c'est elle qui pourra permettre de modifier durablement la loi d'airain de la domination masculine. Nous qui avançons dans notre fragilité extrême, qui tentons de déconstruire pour reconstruire, nous n'avons pas que nos larmes ou nos hurlements, contrairement à ce que l'on entend. Nous avons aussi des choses à apprendre aux personnes qui pensent aujourd'hui ne pas nous ressembler, qui sont écœurées quand elles entendent le mot « victime ». Nous avons beaucoup de force et de ressource. Et nous avons notre humanité.[-]
Enfant, il suffisait qu'on me dise « Il faut souffrir pour être belle » ou « Il faut goûter pour savoir si on aime » pour que je préfère encore être moche et perde toute envie de toucher à mon assiette. Alors « Il faut faire confiance à la justice »… Pensez ! Pourtant, peut-être parce que j'avais envie de croire en elle, je suis devenue avocate. Et aujourd'hui, je me demande à quelle catégorie sociale protégée, à quel corps bienheureux il faut ...[+]

PATRIARCAT ; LUTTE FEMINISTE ; JUSTICE ; DISCRIMINATION ; VIOLENCE ; VIOLENCE SEXUELLE ; domination masculine

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- 96
Cote : G22 FOI
Le 23 mai 2014, le Californien Elliot Rodger tue six personnes – des femmes, pour la plupart. Dès les tout premiers jours de l'enquête, la police met au jour des contenus violemment misogynes relayés par le jeune homme. Sur la toile, un premier hashtag apparaît, « #YesAllWomen », par lequel les femmes dénoncent les insultes et agressions dont elles sont continuellement victimes. Très vite, en réaction, fleurit un deuxième hashtag, « #NotAllMen », diffusé par des hommes qui, cette fois, protestent d'une seule voix contre ce qu'ils perçoivent comme d'odieux amalgames : tous les hommes ne cognent pas, tous les hommes ne violent pas, tous les hommes ne harcèlent pas. Certes – pour ne pas dire « encore heureux ».

On était trois avant #MeToo. Or, sept ans plus tard, on en est encore là : #NotAllMen, #NotAllMen, #NotAllMen. À chaque viol annoncé dans les journaux, #NotAllMen. À chaque agression, #NotAllMen. À chaque féminicide, #NotAllMen. N'empêche : #AlwaysAMan. Ce dernier hashtag, lui, accompagne souvent une flopée de chiffres qui vont tous dans le même sens : l'écrasante majorité des violences (routières, conjugales, intrafamiliales) sont commises par des hommes. 80 à 99 %, suivant les cas. On pourrait essayer de comprendre pourquoi. On pourrait essayer de voir comment en sortir. On pourrait, toutes et tous, ensemble, avancer. Mais #NotAllMen…

Défiant toute logique, épais comme le déni de masse, ce hashtag est une ultime preuve de ce que Virginia Woolf, déjà, soulignait : l'histoire de l'émancipation des femmes est au moins aussi intéressante à étudier que la résistance à l'émancipation des femmes. Si, au moment où l'une d'elle vous dit « J'ai été violée », vous lui répondez « Not all men », c'est que vous n'entendez pas, c'est que vous n'écoutez pas. Vous la niez, une deuxième fois, et, à travers elle, vous ignorez, volontairement, ou pas, les violences faites à toutes les femmes. Formule réflexe qui ne passe même pas par le cortex tant elle fuse. Elle dit la peur, elle dit la paresse intellectuelle, elle dit aussi, plus profondément encore, une sourde culpabilité qui, à son tour, empêche le dialogue.

À moins de le décortiquer, ce #NotAllMen. En comprendre les tenants et les aboutissants, les pourquoi et les comment. À moins de le dégommer, ce #NotAllMen. En déjouer les effets pervers, en défaire les nœuds qui étouffent la pensée, qui obstruent le cerveau. À moins de le désosser, à moins de le dépecer, à moins de le hacher menu. Le hashtag, pas (tous) les hommes. [-]
Le 23 mai 2014, le Californien Elliot Rodger tue six personnes – des femmes, pour la plupart. Dès les tout premiers jours de l'enquête, la police met au jour des contenus violemment misogynes relayés par le jeune homme. Sur la toile, un premier hashtag apparaît, « #YesAllWomen », par lequel les femmes dénoncent les insultes et agressions dont elles sont continuellement victimes. Très vite, en réaction, fleurit un deuxième hashtag, « #NotAllMen ...[+]

LUTTE FEMINISTE ; PATRIARCAT

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- 290
Cote : G61 SOY
Oui, nous allons vieillir, ramollir, changer. Oui, il y aura des bouleversements, des difficultés physiques, psychiques, familiales, professionnelles. Oui, la combinaison du sexisme et de l'âgisme fait des ravages. Oui, l'avenir de la planète et de l'humanité est très angoissant.

Pour autant, ouvrir une conversation sur le milieu de la vie me semble une promesse d'émancipation, si tant est qu'on l'aborde de façon collective.

Bien qu'aucune étude n'ait permis de confirmer l'existence de la crise de la quarantaine, ce concept a connu des heures glorieuses dès les années 1970, sous la plume d'autrices féministes américaines puis sous celle de psychologues masculins avides de légitimer des comportements égoïstes. S'appuyant sur Sara Ahmed, Adrienne Rich et Monique Wittig, cet essai déconstruit des représentations machistes persistantes et s'interroge sur la possibilité de renoncer à sa jeunesse quand on est millennial, ce que peut vouloir dire vieillir en féministe (avec ou sans botox) ou ce que signifie la crise de la quarantaine dans un monde qui ne connaît plus que des crises.

Née en 1985, Alexia Soyeux a d'abord travaillé dans l'alimentation avant de se consacrer aux questions climatiques. En 2018, elle lance le podcast indépendant Présages, qui explore des enjeux écologiques et sociaux afin de questionner l'état de notre monde. Elle s'engage aussi dans des organisations militantes pour l'émancipation et l'égale dignité de toutes et de tous.[-]
Oui, nous allons vieillir, ramollir, changer. Oui, il y aura des bouleversements, des difficultés physiques, psychiques, familiales, professionnelles. Oui, la combinaison du sexisme et de l'âgisme fait des ravages. Oui, l'avenir de la planète et de l'humanité est très angoissant.

Pour autant, ouvrir une conversation sur le milieu de la vie me semble une promesse d'émancipation, si tant est qu'on l'aborde de façon collective.

Bien qu'aucune ...[+]

CORPS ; FEMINISME ; AGE ; LUTTE FEMINISTE ; PERSONNES AGEES ; PATRIARCAT

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- 256
Cote : G22 FRA
Une dénonciation de comment le gaslighting contribue à la perpétuation des inégalités de genre

Issu du film Gaslight de Georges Cukor, le terme gaslighting désigne à l'origine une relation conjugale reposant sur la manipulation d'une femme par son époux. Il est depuis devenu un mot-clé de la psychologie américaine, puis un enjeu féministe. Le repérer, c'est d'abord pointer les abus subis par les victimes, le plus souvent des femmes, ainsi que le processus mis en œuvre pour brouiller le statut de victime – le gaslighteur est maître dans l'art d'inverser les rôles. C'est ensuite élucider comment les fondements de la réalité, voire de la vérité, sont progressivement sapés. Car cette notion, qui permet de retracer comment les femmes ont été réduites au silence , est devenue une arme politique dangereuse. [-]
Une dénonciation de comment le gaslighting contribue à la perpétuation des inégalités de genre

Issu du film Gaslight de Georges Cukor, le terme gaslighting désigne à l'origine une relation conjugale reposant sur la manipulation d'une femme par son époux. Il est depuis devenu un mot-clé de la psychologie américaine, puis un enjeu féministe. Le repérer, c'est d'abord pointer les abus subis par les victimes, le plus souvent des femmes, ainsi que ...[+]

LUTTE FEMINISTE ; PATRIARCAT

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- 192
Cote : B2 LEW
Biologique ou choisie, traditionnelle ou réinventée, nucléaire ou élargie, Sophie Lewis n'épargne aucune famille. En organisant la pénurie et la privatisation du soin, du soutien et de l'attention, la structure familiale entrave la réappropriation collective des moyens de reproduction, seul chemin possible vers une société plus égalitaire. Dès lors, il ne suffit pas de faire famille autrement, mais il faut nous libérer de cette institution. Dans ce manifeste plein d'humour, l'autrice parcourt l'histoire du mouvement pour l'abolition de la famille : du socialisme utopique au féminisme radical en passant par la théorie communiste et les luttes contre l'imposition raciste du modèle familial.[-]
Biologique ou choisie, traditionnelle ou réinventée, nucléaire ou élargie, Sophie Lewis n'épargne aucune famille. En organisant la pénurie et la privatisation du soin, du soutien et de l'attention, la structure familiale entrave la réappropriation collective des moyens de reproduction, seul chemin possible vers une société plus égalitaire. Dès lors, il ne suffit pas de faire famille autrement, mais il faut nous libérer de cette institution. Dans ...[+]

FAMILLE ; RELATION FAMILIALE ; VIOLENCE ; PATRIARCAT ; CAPITALISME ; LUTTE FEMINISTE

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- PUF
Cote : 444
La psychanalyse est dans la tourmente. Concurrencée par des thérapies de toutes sortes, critiquée par les militant·es qui lui reprochent des erreurs flagrantes en matière de genre et de sexualité, elle doit aujourd'hui être remaniée de fond en comble. C'est avec la notion de tact que Fabrice Bourlez nous propose d'opérer. À la croisée des travaux de Sigmund Freud, Jacques Lacan, Jacques Derrida, Luce Irigaray, Judith Butler ou Eve K. Sedgwick, il retrace l'histoire du concept, souligne son importance pour la clinique et le diffracte en technique, métapsychologie et politique. Il lance un appel vibrant pour mettre le tact au pluriel : il faut des tacts à la psychanalyse pour qu'elle continue d'entendre. Ce « des » renvoie aussi bien aux différentes manières de réapprendre à toucher et à être touché·e qu'aux multiplicités qui traversent désormais le champ des genres et des sexualités. Ce « des » est aussi celui « des » autres, innombrables et toujours singuliers, qui croisent nos vies et peuplent nos inconscients.[-]
La psychanalyse est dans la tourmente. Concurrencée par des thérapies de toutes sortes, critiquée par les militant·es qui lui reprochent des erreurs flagrantes en matière de genre et de sexualité, elle doit aujourd'hui être remaniée de fond en comble. C'est avec la notion de tact que Fabrice Bourlez nous propose d'opérer. À la croisée des travaux de Sigmund Freud, Jacques Lacan, Jacques Derrida, Luce Irigaray, Judith Butler ou Eve K. Sedgwick, ...[+]

PSYCHOLOGIE ; PSYCHANALYSE ; LUTTE FEMINISTE ; FEMINISME ; queer ; PATRIARCAT

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- 134
Cote : F6 REY
« La culture du viol est la manière dont une société se représente le viol, les victimes de viol et les violeurs à une époque donnée. On parle de “culture” au sens sociologique du terme, car ces idées reçues imprègnent la société, se transmettent de génération en génération et évoluent au fil du temps. » Qu'est-ce que la culture du viol ? Quelles sont les principales idées reçues sur les violeurs, les victimes, les violences sexuelles ? Quel a été l'apport du moment MeToo ? Existe-t-il une exception culturelle française en matière de violences sexistes et sexuelles ? Comment se maintient la culture du viol ? Comment en finir avec celle-ci ? En quelque 130 pages synthétiques et sourcées, l'essayiste et militante féministe Valérie Rey-Robert redéfinit un concept clé de la lutte contre les violences sexuelles. Il s'agit de son sixième ouvrage. [-]
« La culture du viol est la manière dont une société se représente le viol, les victimes de viol et les violeurs à une époque donnée. On parle de “culture” au sens sociologique du terme, car ces idées reçues imprègnent la société, se transmettent de génération en génération et évoluent au fil du temps. » Qu'est-ce que la culture du viol ? Quelles sont les principales idées reçues sur les violeurs, les victimes, les violences sexuelles ? Quel a ...[+]

Coup de coeur ; VIOL ; VIOLENCE ; FEMINISME ; VIOLENCE SEXUELLE ; PATRIARCAT

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- 66
Le mariage forcé confronte les actrices et acteurs associatifs et institutionnels à une articulation de faits sociaux et culturels dont la complexité peut faire obstacle à la protection des victimes Les actrices et acteurs qui œuvrent auprès des victimes de mariage forcé dans les divers champs de l'action sociale (accès aux droits, protection de l'enfance, éducation, prévention, justice, hébergement, logement) ont besoin de mieux décoder la complexité de cette violence pour mener à bien leur mission. Ce guide propose des éléments de connaissance et de réflexion, ainsi que des bonnes pratiques expérimentées par divers acteurs et actrices de terrain qui accompagnent, depuis de longues années, les victimes de mariage forcé.
Le principal objectif de ce guide est d'aider à mieux repérer un mariage forcé et ses conséquences sur les victimes, de partager des savoirs en matière d'accompagnement juridique et social, ainsi que de présenter des bonnes pratiques et des pistes de solution construites en partenariat entre les pouvoirs publics et les associations pour apporter des réponses concrètes aux situations rencontrées sur le terrain Ce guide rend également visibles les éléments qui font obstacle à l'action ou qui, au contraire, la facilitent[-]
Le mariage forcé confronte les actrices et acteurs associatifs et institutionnels à une articulation de faits sociaux et culturels dont la complexité peut faire obstacle à la protection des victimes Les actrices et acteurs qui œuvrent auprès des victimes de mariage forcé dans les divers champs de l'action sociale (accès aux droits, protection de l'enfance, éducation, prévention, justice, hébergement, logement) ont besoin de mieux décoder la ...[+]

MARIAGE FORCE ; VIOLENCE ; PATRIARCAT ; OUTIL PEDAGOGIQUE ; PREVENTION

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- 192
Cote : F6 ROM
Alors présidente de la cour d'assises de Versailles, Isabelle Rome se voit confier une affaire qui sera, à l'époque, peu médiatisée. Nous sommes en 2018, la vague #MeToo n'a pas déferlé dans le milieu judiciaire ni le terme " féminicide " percé la bulle des cercles militants.
En s'appuyant sur les trois jours du procès, la magistrate reconstitue la trajectoire d'un couple, celui d'Éliane et Jean-Pierre V. – une histoire malheureusement banale, mais emblématique de la mécanique des féminicides, notamment sur la notion de contrôle coercitif. Car, de toutes ces femmes qu'elle ne voit plus qu'en photo parce que tuées de la main de leur conjoint, Isabelle Rome en tire une conviction qui fera son engagement : cette violence invisible mais destructrice se retrouve à chaque fois. Comment se met-elle en place ? Quels sont les ressorts à l'oeuvre ? Pourquoi est-il si difficile d'en donner une définition juridique ?

La fabrique d'un féminicide d'un point de vue subjectif assumé – celui d'une magistrate considérée aujourd'hui comme l'une des plus acquises à la cause des femmes. [-]
Alors présidente de la cour d'assises de Versailles, Isabelle Rome se voit confier une affaire qui sera, à l'époque, peu médiatisée. Nous sommes en 2018, la vague #MeToo n'a pas déferlé dans le milieu judiciaire ni le terme " féminicide " percé la bulle des cercles militants.
En s'appuyant sur les trois jours du procès, la magistrate reconstitue la trajectoire d'un couple, celui d'Éliane et Jean-Pierre V. – une histoire malheureusement banale, ...[+]

féminicide ; VIOLENCE ; PATRIARCAT ; JUSTICE ; PROCES

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- 296
Cote : G22 BEJ
« Je le dis ici franchement, je n'ai rien à espérer des hommes en tant que classe. Aucun tyran n'a renoncé à sa tyrannie à moins d'y être forcé. […] Mon espoir est donc de fomenter la rébellion dans le coeur des femmes. »

Féministe, partisane de l'amour libre et insoumise, Voltairine de Cleyre (1866-1912) est une figure majeure du mouvement anarchiste. Les idées radicales et pragmatiques de cette libre penseuse résonnent dans notre présent : faut-ilrépondre par la violence à la violence de l'État ? Comment penser une société sans État, fondée sur la liberté des individus et la possibilité de mener une vie digne et heureuse ? Comment les femmes peuvent-elles refuser les normes de genre et le modèle social et moral qui leur sont imposés ? Dans cette biographie captivante, Alice Béja engage un dialogue avec Voltairine de Cleyre et dresse pour la première fois le vivant portrait de la « femme anarchiste la plus douée et la plus brillante que l'Amérique ait jamais produite » (Emma Goldman).



Spécialiste des États-Unis et du mouvement anarchiste, elle est maîtresse de conférences à Sciences Po Lille et chercheuse au Ceraps-CNRS. Anciennement rédactrice en chef de la revue Esprit, elle a produit le documentaire Emma Goldman, vivre la révolution (2018) et est membre du comité éditorial de La Déferlante.[-]
« Je le dis ici franchement, je n'ai rien à espérer des hommes en tant que classe. Aucun tyran n'a renoncé à sa tyrannie à moins d'y être forcé. […] Mon espoir est donc de fomenter la rébellion dans le coeur des femmes. »

Féministe, partisane de l'amour libre et insoumise, Voltairine de Cleyre (1866-1912) est une figure majeure du mouvement anarchiste. Les idées radicales et pragmatiques de cette libre penseuse résonnent dans notre présent : ...[+]

ANARCHISME ; LUTTE FEMINISTE ; PATRIARCAT ; HISTOIRE

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L'impunomètre LAPALUS, Marylène | HAL Open Science 2025 H

Matériel Pédagogique

- 7
Comment expliquer que la violence contre les filles et les femmes perdure depuis des siècles ? Comment comprendre que, malgré des avancées législatives, des politiques publiques de prévention et des mouvements de mobilisation puissants et continus, la violence masculine tue encore massivement des femmes dans la sphère privée et publique ?
Marylène Lapalus, sociologue au Centre Max Weber de Lyon, tente de répondre à ces questions. Elle travaille sur la violence féminicide et sur l'impunité comme motif déterminant de la continuité de la violence masculine contre les femmes. Sa réflexion s'inscrit dans la lignée de plusieurs travaux scientifiques féministes qui soulignent la nécessité de penser le rôle des institutions dans l'exercice de la violence contre les femmes. Marylène Lapalus a identifié un continuum d'impunité qui soutient la violence masculine et qui envoie aux agresseurs le message que la violence dont ils sont auteurs est tolérée, voire encouragée par la société. Elle propose également, sur le modèle du violentomètre, de pouvoir mesurer, grâce à l'impunomètre, le degré d'impunité porté par nos actions individuelles, collectives et institutionnelles, d'identifier les attitudes « complices » qui alimentent et légitiment la violence masculine ou au contraire les bonnes pratiques en matière de prise en charge des victimes et des auteurs.
L'impunomètre est ainsi un outil destiné à la sensibilisation du grand public et à la formation des professionnels (éducation, santé, protection sociale, sécurité et justice). Il mobilise plusieurs concepts utiles pour déconstruire les comportements individuels et collectifs qui freinent l'avancée des droits des femmes et qui, s'ils sont correctement employés, contribuent à lutter contre l'impunité sociale et institutionnelle qui sous-tend la violence masculine. Douze concepts clés sont ainsi définis dans la notice « Les bons mots contre l'impunité ».[-]
Comment expliquer que la violence contre les filles et les femmes perdure depuis des siècles ? Comment comprendre que, malgré des avancées législatives, des politiques publiques de prévention et des mouvements de mobilisation puissants et continus, la violence masculine tue encore massivement des femmes dans la sphère privée et publique ?
Marylène Lapalus, sociologue au Centre Max Weber de Lyon, tente de répondre à ces questions. Elle travaille ...[+]

VIOLENCE ; PATRIARCAT ; professionnels de santé ; VIOLENTOMETRE ; OUTIL PEDAGOGIQUE

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- 176
Cote : NQF 44/1
Encore un numéro de NQF sur les violences patriarcales ! Après le premier opus, publié à l'automne 2024, consacré à l'analyse critique des politiques publiques censées prévenir ces violences, Nouvelles Questions Féministes a fait le choix de dédier un second dossier thématique aux mobilisations féministes dénonçant ces violences, ainsi qu'aux pratiques féministes d'accompagnement des victimes.
Si le numéro précédent s'intéressait aux politiques publiques mises en place contre les violences patriarcales, les dispositifs institutionnels d'accompagnement des victimes et de sanction des agresseurs ne forment cependant que l'une des facettes des revendications et des actions féministes contre les violences. On ne saurait négliger les efforts des militantes qui œuvrent continuellement à la politisation de l'ensemble des violences patriarcales et dénoncent non seulement les dysfonctionnements existants en matière de prise en charge institutionnelle et de sanction, mais aussi la persistance de ces violences misogynes. Dans ce contexte, comment militer efficacement ? Comment instaurer un rapport de force politique et un mouvement social suffisamment puissant pour atteindre l'objectif d'une société sans violences contre les femmes ? Quels militantismes féministes (modes d'action, théories, organisations) et quels savoirs avons-nous forgés au fur et à mesure des luttes contre les violences patriarcales ?
Ce dossier entend participer à l'exploration des voies pouvant être suivies pour poursuivre les mobilisations féministes contre les violences, en questionnant les limites des stratégies militantes contemporaines ainsi que la pertinence de leurs approches théoriques, modes d'action et formes d'organisation. Face au backlash et aux contre-offensives patriarcales, parfois très virulentes – comme en témoignent les attaques en diffamation et le cyberharcèlement des militantes féministes, ou encore la réélection de Donald Trump en novembre 2024 notamment grâce à ses soutiens masculinistes –, quelles pratiques militantes envisager ?[-]
Encore un numéro de NQF sur les violences patriarcales ! Après le premier opus, publié à l'automne 2024, consacré à l'analyse critique des politiques publiques censées prévenir ces violences, Nouvelles Questions Féministes a fait le choix de dédier un second dossier thématique aux mobilisations féministes dénonçant ces violences, ainsi qu'aux pratiques féministes d'accompagnement des victimes.
Si le numéro précédent s'intéressait aux politiques ...[+]

LUTTE FEMINISTE ; FEMINISME ; VIOLENCE ; PATRIARCAT ; Coup de coeur

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- 304
Cote : F45 HER
"Phénomène de mode", "épidémie", "contagion sociale"... Ces termes trop souvent employés pour qualifier les transidentités révèlent l'incompréhension du sujet, son traitement médiatique inadéquat et la diffusion grandissante des discours qui s'attaquent aux droits des minorités et des femmes.
Dans cette enquête, le journaliste Élie Hervé documente et analyse les rouages d'une transphobie institutionnelle, les violences et stéréotypes qu'elle véhicule, et replace les faits au cœur du sujet notamment grâce à des centaines de témoignages recueillis auprès de personnes concernées.
Ce livre met en lumière l'étendue de la désinformation autour des questions trans ainsi que l'aspect systémique des discriminations, présentes dans tous les espaces du quotidien, et qui menacent parfois même la survie des personnes trans.
Pour accompagner ce travail journalistique, sept personnalités transgenres ont aussi confié leur histoire et rappellent que, derrière les émissions de télé sensationnalistes, les récits sont pluriels et peuvent être emplis de joie, d'amour et de familles choisies. [-]
"Phénomène de mode", "épidémie", "contagion sociale"... Ces termes trop souvent employés pour qualifier les transidentités révèlent l'incompréhension du sujet, son traitement médiatique inadéquat et la diffusion grandissante des discours qui s'attaquent aux droits des minorités et des femmes.
Dans cette enquête, le journaliste Élie Hervé documente et analyse les rouages d'une transphobie institutionnelle, les violences et stéréotypes qu'elle ...[+]

TRANSPHOBIE ; transgenre ; TRANSIDENTITE ; DISCRIMINATION ; GENRE ; PATRIARCAT ; MEDIA

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- 261
Cote : G22 CAD
Comment la honte est devenue une arme de domination massive.
Depuis des siècles, la honte est omniprésente dans le vécu des femmes. Elle s'immisce dans tous les aspects de leur existence : honte du corps et de ses transformations, honte des choix de vie, honte de ne pas se conformer aux attentes de la société. Jusqu'à la honte de subir un viol ! Pourquoi cette émotion pèse-t-elle plus lourdement sur les femmes ?
Ce livre dévoile la fabrique de cet outil insidieux, forgé pour contrôler et opprimer les femmes. Des règles au désir sexuel, de la maternité à la ménopause, du corps à la carrière, la honte, initialement destinée à réguler les comportements humains, est devenue une arme puissante pour contraindre les femmes à s'autocensurer et à s'effacer.
À travers des témoignages poignants et une analyse rigoureuse, l'ouvrage dénonce les mécanismes sociaux et culturels qui perpétuent cette oppression. Surtout, il propose des solutions pour briser les chaînes de la honte, se reconnecter, renforcer l'estime de soi et reprendre le pouvoir sur sa vie.
Une enquête percutante et un guide indispensable pour toutes celles qui veulent se libérer des injonctions. [-]
Comment la honte est devenue une arme de domination massive.
Depuis des siècles, la honte est omniprésente dans le vécu des femmes. Elle s'immisce dans tous les aspects de leur existence : honte du corps et de ses transformations, honte des choix de vie, honte de ne pas se conformer aux attentes de la société. Jusqu'à la honte de subir un viol ! Pourquoi cette émotion pèse-t-elle plus lourdement sur les femmes ?
Ce livre dévoile la fabrique de ...[+]

PATRIARCAT ; LUTTE FEMINISTE ; DISCRIMINATION

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- 342
Cote : G22 MAS
Le féminisme change-t-il la vie ? Ressurgie dans le sillage du mouvement #MeToo, cette question se pose à chaque grande vague de mobilisation féministe. Dans les années 1970, les mouvements féministes qui clament que « le privé est politique » aspirent précisément à changer la vie des femmes. Le corps, la sexualité, le couple, les tâches domestiques, l'éducation des enfants sont autant de sujets dont les féministes se saisissent alors pour les politiser. Les transformations sociales et politiques engendrées par ces mobilisations sont aujourd'hui connues et célébrées comme des acquis. Moins spectaculaires et plus difficiles à saisir, les révolutions intimes qu'elles ont entraînées à l'échelle individuelle sont davantage restées dans l'ombre. Ces femmes sont-elles parvenues à se libérer de certains carcans grâce à leur engagement ? Quel écho la contestation du patriarcat a-t-elle eu sur leur sexualité et leurs relations de couple ? Comment ont-elles élevé leurs enfants ? Leurs filles et leurs fils sont-ils devenus féministes à leur tour ? À partir d'une enquête sociologique inédite menée auprès de deux générations, ce livre examine l'empreinte laissée par la politisation du privé dans la vie de ces féministes ordinaires et celle de leurs enfants. Il offre une perspective nouvelle sur les effets à long terme de ce mouvement historique et sur sa contribution au changement social et à la transformation du genre, éclairant en retour les mobilisations féministes contemporaines.[-]
Le féminisme change-t-il la vie ? Ressurgie dans le sillage du mouvement #MeToo, cette question se pose à chaque grande vague de mobilisation féministe. Dans les années 1970, les mouvements féministes qui clament que « le privé est politique » aspirent précisément à changer la vie des femmes. Le corps, la sexualité, le couple, les tâches domestiques, l'éducation des enfants sont autant de sujets dont les féministes se saisissent alors pour les ...[+]

Coup de coeur ; FEMINISME ; HISTOIRE ; FAMILLE ; LUTTE FEMINISTE ; PATRIARCAT ; SEXUALITE

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- 224
Cote : I7 SHE
La médecine soigne tout le monde, partout et de la même manière ! Tel est le fondement de la médecine en France, pays de la Sécurité sociale et de la carte Vitale.


Pourtant, depuis quelques années, de nombreuses voix s'élèvent contre cette croyance : l'épidémie de Covid a souligné une profonde fracture sociale et raciale dans l'accès aux soins et à la prévention, et les initiatives se multiplient pour dénoncer les violences gynécologiques et obstétricales dont sont victimes les femmes. Sans compter le fameux syndrome méditerranéen, ce cliché raciste qui pousse parfois les soignants à minimiser la souffrance des patients racisés et dont les effets peuvent être dramatiques.

Dans cet essai passionnant et novateur, Miguel Shema montre ainsi que le monde médical n'échappe pas aux rapports de domination et que des biais racistes, hétérosexistes, classistes le traversent. En s'appuyant sur de nombreuses recherches mais aussi sur sa riche expérience d'étudiant en médecine, il essaie de comprendre qui sont celles et ceux que la médecine laisse encore trop souvent de côté et, surtout, pourquoi il est encore si difficile d'interroger ces pratiques. [-]
La médecine soigne tout le monde, partout et de la même manière ! Tel est le fondement de la médecine en France, pays de la Sécurité sociale et de la carte Vitale.


Pourtant, depuis quelques années, de nombreuses voix s'élèvent contre cette croyance : l'épidémie de Covid a souligné une profonde fracture sociale et raciale dans l'accès aux soins et à la prévention, et les initiatives se multiplient pour dénoncer les violences gynécologiques et ...[+]

Coup de coeur ; MEDECINE ; VIOLENCE ; ASPECT MEDICAL ; SOCIETE ; RACISME ; PATRIARCAT ; VIOLENCE OBSTETRICALE

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- 5
À l'occasion de la journée internationale pour les droits des femmes 2025, la Fondation des femmes et le Crédit municipal de Paris publient une synthèse des travaux menés depuis deux ans par l'Observatoire de l'émancipation économique des femmes. Cette synthèse révèle une photographie alarmante des inégalités économiques persistantes qui frappent les femmes en France en particulier les femmes en couple hétérosexuel.

Les membres expertes de l'Observatoire - Lucile Peytavin, Lucile Quillet, Hélène Gherbi et Laure Marchal, sous la direction de la Fondation des Femmes - ont publié cinq notes depuis 2022, sur les thèmes :

le coût de la justice pour les victimes de violences sexuelles, cinq ans après #MeToo,
la dépendance économique des femmes, une affaire d'État ?,
le coût d'être mère,
le coût du divorce,
le coût d'être aidante.

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À l'occasion de la journée internationale pour les droits des femmes 2025, la Fondation des femmes et le Crédit municipal de Paris publient une synthèse des travaux menés depuis deux ans par l'Observatoire de l'émancipation économique des femmes. Cette synthèse révèle une photographie alarmante des inégalités économiques persistantes qui frappent les femmes en France en particulier les femmes en couple hétérosexuel.

Les membres expertes de ...[+]

INEGALITE HOMME-FEMME ; PATRIARCAT ; ASPECT ECONOMIQUE ; VIOLENCE ; DISCRIMINATION ; FEMME

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- 220
Cote : F6 GIA
Les meurtres de femmes parce qu'elles sont des femmes, autrement dit, les féminicides, ne constituent pas une nouveauté de notre temps. Plusieurs générations de féministes, depuis la fin du XIXe siècle, ont dénoncé à leur façon le caractère genré de ces phénomènes. C'est d'abord à elles que cet ouvrage rend hommage en retraçant leurs combats et leur pensée. C'est ensuite à l'expérience des victimes qu'il s'intéresse. Loin de subir passivement ces formes extrêmes de la domination masculine, celles-ci se sont souvent efforcées de dénoncer, de résister, d'agir contre leurs agresseurs. L'examen des archives (policières, judiciaires, médiatiques) met en lumière, de la Révolution française à aujourd'hui, des centres-villes aux campagnes, des classes bourgeoises aux classes laborieuses, des relations intimes aux meurtres crapuleux, les grands traits d'un fait social banalement structurel.[-]
Les meurtres de femmes parce qu'elles sont des femmes, autrement dit, les féminicides, ne constituent pas une nouveauté de notre temps. Plusieurs générations de féministes, depuis la fin du XIXe siècle, ont dénoncé à leur façon le caractère genré de ces phénomènes. C'est d'abord à elles que cet ouvrage rend hommage en retraçant leurs combats et leur pensée. C'est ensuite à l'expérience des victimes qu'il s'intéresse. Loin de subir passivement ...[+]

HISTOIRE ; LUTTE FEMINISTE ; VIOLENCE ; féminicide ; PATRIARCAT

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- n° 14 - 144
Cote : LDEFE 14
Des mangakas qui dynamitent les normes binaires aux auteur·ices de bande dessinée proposant des récits queer en passant par les tatoueuses, qui offrent permettent de réappropriation de son corps, le monde du dessin est en plein renouveau. Outil d'émancipation récent, le dessin offre un espace pour reprendre sa liberté, conjurer les oppressions collectives et inventer, ensemble, d'autres sociétés.
À lire aussi dans ce numéro : une grande rencontre entre les actrices Judith Godrèche et Guslagie Malanda, une enquête inédite sur les mutilations subies par des personnes intersexes à leur naissance et un portrait de l'artiste Niki de Saint Phalle.[-]
Des mangakas qui dynamitent les normes binaires aux auteur·ices de bande dessinée proposant des récits queer en passant par les tatoueuses, qui offrent permettent de réappropriation de son corps, le monde du dessin est en plein renouveau. Outil d'émancipation récent, le dessin offre un espace pour reprendre sa liberté, conjurer les oppressions collectives et inventer, ensemble, d'autres sociétés.
À lire aussi dans ce numéro : une grande ...[+]

GENRE ; FEMME ET CREATION ARTISTIQUE ; LGBT ; LUTTE FEMINISTE ; FEMINISME ; PATRIARCAT ; INTERSEXUATION ; METOO

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