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- 192
Cote : F6 ROM
Alors présidente de la cour d'assises de Versailles, Isabelle Rome se voit confier une affaire qui sera, à l'époque, peu médiatisée. Nous sommes en 2018, la vague #MeToo n'a pas déferlé dans le milieu judiciaire ni le terme " féminicide " percé la bulle des cercles militants.
En s'appuyant sur les trois jours du procès, la magistrate reconstitue la trajectoire d'un couple, celui d'Éliane et Jean-Pierre V. – une histoire malheureusement banale, mais emblématique de la mécanique des féminicides, notamment sur la notion de contrôle coercitif. Car, de toutes ces femmes qu'elle ne voit plus qu'en photo parce que tuées de la main de leur conjoint, Isabelle Rome en tire une conviction qui fera son engagement : cette violence invisible mais destructrice se retrouve à chaque fois. Comment se met-elle en place ? Quels sont les ressorts à l'oeuvre ? Pourquoi est-il si difficile d'en donner une définition juridique ?

La fabrique d'un féminicide d'un point de vue subjectif assumé – celui d'une magistrate considérée aujourd'hui comme l'une des plus acquises à la cause des femmes. [-]
Alors présidente de la cour d'assises de Versailles, Isabelle Rome se voit confier une affaire qui sera, à l'époque, peu médiatisée. Nous sommes en 2018, la vague #MeToo n'a pas déferlé dans le milieu judiciaire ni le terme " féminicide " percé la bulle des cercles militants.
En s'appuyant sur les trois jours du procès, la magistrate reconstitue la trajectoire d'un couple, celui d'Éliane et Jean-Pierre V. – une histoire malheureusement banale, ...[+]

féminicide ; VIOLENCE ; PATRIARCAT ; JUSTICE ; PROCES

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- 296
Cote : G22 BEJ
« Je le dis ici franchement, je n'ai rien à espérer des hommes en tant que classe. Aucun tyran n'a renoncé à sa tyrannie à moins d'y être forcé. […] Mon espoir est donc de fomenter la rébellion dans le coeur des femmes. »

Féministe, partisane de l'amour libre et insoumise, Voltairine de Cleyre (1866-1912) est une figure majeure du mouvement anarchiste. Les idées radicales et pragmatiques de cette libre penseuse résonnent dans notre présent : faut-ilrépondre par la violence à la violence de l'État ? Comment penser une société sans État, fondée sur la liberté des individus et la possibilité de mener une vie digne et heureuse ? Comment les femmes peuvent-elles refuser les normes de genre et le modèle social et moral qui leur sont imposés ? Dans cette biographie captivante, Alice Béja engage un dialogue avec Voltairine de Cleyre et dresse pour la première fois le vivant portrait de la « femme anarchiste la plus douée et la plus brillante que l'Amérique ait jamais produite » (Emma Goldman).



Spécialiste des États-Unis et du mouvement anarchiste, elle est maîtresse de conférences à Sciences Po Lille et chercheuse au Ceraps-CNRS. Anciennement rédactrice en chef de la revue Esprit, elle a produit le documentaire Emma Goldman, vivre la révolution (2018) et est membre du comité éditorial de La Déferlante.[-]
« Je le dis ici franchement, je n'ai rien à espérer des hommes en tant que classe. Aucun tyran n'a renoncé à sa tyrannie à moins d'y être forcé. […] Mon espoir est donc de fomenter la rébellion dans le coeur des femmes. »

Féministe, partisane de l'amour libre et insoumise, Voltairine de Cleyre (1866-1912) est une figure majeure du mouvement anarchiste. Les idées radicales et pragmatiques de cette libre penseuse résonnent dans notre présent : ...[+]

ANARCHISME ; LUTTE FEMINISTE ; PATRIARCAT ; HISTOIRE

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L'impunomètre LAPALUS, Marylène | HAL Open Science 2025 H

Matériel Pédagogique

- 7
Comment expliquer que la violence contre les filles et les femmes perdure depuis des siècles ? Comment comprendre que, malgré des avancées législatives, des politiques publiques de prévention et des mouvements de mobilisation puissants et continus, la violence masculine tue encore massivement des femmes dans la sphère privée et publique ?
Marylène Lapalus, sociologue au Centre Max Weber de Lyon, tente de répondre à ces questions. Elle travaille sur la violence féminicide et sur l'impunité comme motif déterminant de la continuité de la violence masculine contre les femmes. Sa réflexion s'inscrit dans la lignée de plusieurs travaux scientifiques féministes qui soulignent la nécessité de penser le rôle des institutions dans l'exercice de la violence contre les femmes. Marylène Lapalus a identifié un continuum d'impunité qui soutient la violence masculine et qui envoie aux agresseurs le message que la violence dont ils sont auteurs est tolérée, voire encouragée par la société. Elle propose également, sur le modèle du violentomètre, de pouvoir mesurer, grâce à l'impunomètre, le degré d'impunité porté par nos actions individuelles, collectives et institutionnelles, d'identifier les attitudes « complices » qui alimentent et légitiment la violence masculine ou au contraire les bonnes pratiques en matière de prise en charge des victimes et des auteurs.
L'impunomètre est ainsi un outil destiné à la sensibilisation du grand public et à la formation des professionnels (éducation, santé, protection sociale, sécurité et justice). Il mobilise plusieurs concepts utiles pour déconstruire les comportements individuels et collectifs qui freinent l'avancée des droits des femmes et qui, s'ils sont correctement employés, contribuent à lutter contre l'impunité sociale et institutionnelle qui sous-tend la violence masculine. Douze concepts clés sont ainsi définis dans la notice « Les bons mots contre l'impunité ».[-]
Comment expliquer que la violence contre les filles et les femmes perdure depuis des siècles ? Comment comprendre que, malgré des avancées législatives, des politiques publiques de prévention et des mouvements de mobilisation puissants et continus, la violence masculine tue encore massivement des femmes dans la sphère privée et publique ?
Marylène Lapalus, sociologue au Centre Max Weber de Lyon, tente de répondre à ces questions. Elle travaille ...[+]

VIOLENCE ; PATRIARCAT ; professionnels de santé ; VIOLENTOMETRE ; OUTIL PEDAGOGIQUE

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- 176
Cote : NQF 44/1
Encore un numéro de NQF sur les violences patriarcales ! Après le premier opus, publié à l'automne 2024, consacré à l'analyse critique des politiques publiques censées prévenir ces violences, Nouvelles Questions Féministes a fait le choix de dédier un second dossier thématique aux mobilisations féministes dénonçant ces violences, ainsi qu'aux pratiques féministes d'accompagnement des victimes.
Si le numéro précédent s'intéressait aux politiques publiques mises en place contre les violences patriarcales, les dispositifs institutionnels d'accompagnement des victimes et de sanction des agresseurs ne forment cependant que l'une des facettes des revendications et des actions féministes contre les violences. On ne saurait négliger les efforts des militantes qui œuvrent continuellement à la politisation de l'ensemble des violences patriarcales et dénoncent non seulement les dysfonctionnements existants en matière de prise en charge institutionnelle et de sanction, mais aussi la persistance de ces violences misogynes. Dans ce contexte, comment militer efficacement ? Comment instaurer un rapport de force politique et un mouvement social suffisamment puissant pour atteindre l'objectif d'une société sans violences contre les femmes ? Quels militantismes féministes (modes d'action, théories, organisations) et quels savoirs avons-nous forgés au fur et à mesure des luttes contre les violences patriarcales ?
Ce dossier entend participer à l'exploration des voies pouvant être suivies pour poursuivre les mobilisations féministes contre les violences, en questionnant les limites des stratégies militantes contemporaines ainsi que la pertinence de leurs approches théoriques, modes d'action et formes d'organisation. Face au backlash et aux contre-offensives patriarcales, parfois très virulentes – comme en témoignent les attaques en diffamation et le cyberharcèlement des militantes féministes, ou encore la réélection de Donald Trump en novembre 2024 notamment grâce à ses soutiens masculinistes –, quelles pratiques militantes envisager ?[-]
Encore un numéro de NQF sur les violences patriarcales ! Après le premier opus, publié à l'automne 2024, consacré à l'analyse critique des politiques publiques censées prévenir ces violences, Nouvelles Questions Féministes a fait le choix de dédier un second dossier thématique aux mobilisations féministes dénonçant ces violences, ainsi qu'aux pratiques féministes d'accompagnement des victimes.
Si le numéro précédent s'intéressait aux politiques ...[+]

LUTTE FEMINISTE ; FEMINISME ; VIOLENCE ; PATRIARCAT ; Coup de coeur

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- 304
Cote : F45 HER
"Phénomène de mode", "épidémie", "contagion sociale"... Ces termes trop souvent employés pour qualifier les transidentités révèlent l'incompréhension du sujet, son traitement médiatique inadéquat et la diffusion grandissante des discours qui s'attaquent aux droits des minorités et des femmes.
Dans cette enquête, le journaliste Élie Hervé documente et analyse les rouages d'une transphobie institutionnelle, les violences et stéréotypes qu'elle véhicule, et replace les faits au cœur du sujet notamment grâce à des centaines de témoignages recueillis auprès de personnes concernées.
Ce livre met en lumière l'étendue de la désinformation autour des questions trans ainsi que l'aspect systémique des discriminations, présentes dans tous les espaces du quotidien, et qui menacent parfois même la survie des personnes trans.
Pour accompagner ce travail journalistique, sept personnalités transgenres ont aussi confié leur histoire et rappellent que, derrière les émissions de télé sensationnalistes, les récits sont pluriels et peuvent être emplis de joie, d'amour et de familles choisies. [-]
"Phénomène de mode", "épidémie", "contagion sociale"... Ces termes trop souvent employés pour qualifier les transidentités révèlent l'incompréhension du sujet, son traitement médiatique inadéquat et la diffusion grandissante des discours qui s'attaquent aux droits des minorités et des femmes.
Dans cette enquête, le journaliste Élie Hervé documente et analyse les rouages d'une transphobie institutionnelle, les violences et stéréotypes qu'elle ...[+]

TRANSPHOBIE ; transgenre ; TRANSIDENTITE ; DISCRIMINATION ; GENRE ; PATRIARCAT ; MEDIA

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- 261
Cote : G22 CAD
Comment la honte est devenue une arme de domination massive.
Depuis des siècles, la honte est omniprésente dans le vécu des femmes. Elle s'immisce dans tous les aspects de leur existence : honte du corps et de ses transformations, honte des choix de vie, honte de ne pas se conformer aux attentes de la société. Jusqu'à la honte de subir un viol ! Pourquoi cette émotion pèse-t-elle plus lourdement sur les femmes ?
Ce livre dévoile la fabrique de cet outil insidieux, forgé pour contrôler et opprimer les femmes. Des règles au désir sexuel, de la maternité à la ménopause, du corps à la carrière, la honte, initialement destinée à réguler les comportements humains, est devenue une arme puissante pour contraindre les femmes à s'autocensurer et à s'effacer.
À travers des témoignages poignants et une analyse rigoureuse, l'ouvrage dénonce les mécanismes sociaux et culturels qui perpétuent cette oppression. Surtout, il propose des solutions pour briser les chaînes de la honte, se reconnecter, renforcer l'estime de soi et reprendre le pouvoir sur sa vie.
Une enquête percutante et un guide indispensable pour toutes celles qui veulent se libérer des injonctions. [-]
Comment la honte est devenue une arme de domination massive.
Depuis des siècles, la honte est omniprésente dans le vécu des femmes. Elle s'immisce dans tous les aspects de leur existence : honte du corps et de ses transformations, honte des choix de vie, honte de ne pas se conformer aux attentes de la société. Jusqu'à la honte de subir un viol ! Pourquoi cette émotion pèse-t-elle plus lourdement sur les femmes ?
Ce livre dévoile la fabrique de ...[+]

PATRIARCAT ; LUTTE FEMINISTE ; DISCRIMINATION

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- 342
Cote : G22 MAS
Le féminisme change-t-il la vie ? Ressurgie dans le sillage du mouvement #MeToo, cette question se pose à chaque grande vague de mobilisation féministe. Dans les années 1970, les mouvements féministes qui clament que « le privé est politique » aspirent précisément à changer la vie des femmes. Le corps, la sexualité, le couple, les tâches domestiques, l'éducation des enfants sont autant de sujets dont les féministes se saisissent alors pour les politiser. Les transformations sociales et politiques engendrées par ces mobilisations sont aujourd'hui connues et célébrées comme des acquis. Moins spectaculaires et plus difficiles à saisir, les révolutions intimes qu'elles ont entraînées à l'échelle individuelle sont davantage restées dans l'ombre. Ces femmes sont-elles parvenues à se libérer de certains carcans grâce à leur engagement ? Quel écho la contestation du patriarcat a-t-elle eu sur leur sexualité et leurs relations de couple ? Comment ont-elles élevé leurs enfants ? Leurs filles et leurs fils sont-ils devenus féministes à leur tour ? À partir d'une enquête sociologique inédite menée auprès de deux générations, ce livre examine l'empreinte laissée par la politisation du privé dans la vie de ces féministes ordinaires et celle de leurs enfants. Il offre une perspective nouvelle sur les effets à long terme de ce mouvement historique et sur sa contribution au changement social et à la transformation du genre, éclairant en retour les mobilisations féministes contemporaines.[-]
Le féminisme change-t-il la vie ? Ressurgie dans le sillage du mouvement #MeToo, cette question se pose à chaque grande vague de mobilisation féministe. Dans les années 1970, les mouvements féministes qui clament que « le privé est politique » aspirent précisément à changer la vie des femmes. Le corps, la sexualité, le couple, les tâches domestiques, l'éducation des enfants sont autant de sujets dont les féministes se saisissent alors pour les ...[+]

Coup de coeur ; FEMINISME ; HISTOIRE ; FAMILLE ; LUTTE FEMINISTE ; PATRIARCAT ; SEXUALITE

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- 224
Cote : I7 SHE
La médecine soigne tout le monde, partout et de la même manière ! Tel est le fondement de la médecine en France, pays de la Sécurité sociale et de la carte Vitale.


Pourtant, depuis quelques années, de nombreuses voix s'élèvent contre cette croyance : l'épidémie de Covid a souligné une profonde fracture sociale et raciale dans l'accès aux soins et à la prévention, et les initiatives se multiplient pour dénoncer les violences gynécologiques et obstétricales dont sont victimes les femmes. Sans compter le fameux syndrome méditerranéen, ce cliché raciste qui pousse parfois les soignants à minimiser la souffrance des patients racisés et dont les effets peuvent être dramatiques.

Dans cet essai passionnant et novateur, Miguel Shema montre ainsi que le monde médical n'échappe pas aux rapports de domination et que des biais racistes, hétérosexistes, classistes le traversent. En s'appuyant sur de nombreuses recherches mais aussi sur sa riche expérience d'étudiant en médecine, il essaie de comprendre qui sont celles et ceux que la médecine laisse encore trop souvent de côté et, surtout, pourquoi il est encore si difficile d'interroger ces pratiques. [-]
La médecine soigne tout le monde, partout et de la même manière ! Tel est le fondement de la médecine en France, pays de la Sécurité sociale et de la carte Vitale.


Pourtant, depuis quelques années, de nombreuses voix s'élèvent contre cette croyance : l'épidémie de Covid a souligné une profonde fracture sociale et raciale dans l'accès aux soins et à la prévention, et les initiatives se multiplient pour dénoncer les violences gynécologiques et ...[+]

Coup de coeur ; MEDECINE ; VIOLENCE ; ASPECT MEDICAL ; SOCIETE ; RACISME ; PATRIARCAT ; VIOLENCE OBSTETRICALE

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- 5
À l'occasion de la journée internationale pour les droits des femmes 2025, la Fondation des femmes et le Crédit municipal de Paris publient une synthèse des travaux menés depuis deux ans par l'Observatoire de l'émancipation économique des femmes. Cette synthèse révèle une photographie alarmante des inégalités économiques persistantes qui frappent les femmes en France en particulier les femmes en couple hétérosexuel.

Les membres expertes de l'Observatoire - Lucile Peytavin, Lucile Quillet, Hélène Gherbi et Laure Marchal, sous la direction de la Fondation des Femmes - ont publié cinq notes depuis 2022, sur les thèmes :

le coût de la justice pour les victimes de violences sexuelles, cinq ans après #MeToo,
la dépendance économique des femmes, une affaire d'État ?,
le coût d'être mère,
le coût du divorce,
le coût d'être aidante.

[-]
À l'occasion de la journée internationale pour les droits des femmes 2025, la Fondation des femmes et le Crédit municipal de Paris publient une synthèse des travaux menés depuis deux ans par l'Observatoire de l'émancipation économique des femmes. Cette synthèse révèle une photographie alarmante des inégalités économiques persistantes qui frappent les femmes en France en particulier les femmes en couple hétérosexuel.

Les membres expertes de ...[+]

INEGALITE HOMME-FEMME ; PATRIARCAT ; ASPECT ECONOMIQUE ; VIOLENCE ; DISCRIMINATION ; FEMME

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- 220
Cote : F6 GIA
Les meurtres de femmes parce qu'elles sont des femmes, autrement dit, les féminicides, ne constituent pas une nouveauté de notre temps. Plusieurs générations de féministes, depuis la fin du XIXe siècle, ont dénoncé à leur façon le caractère genré de ces phénomènes. C'est d'abord à elles que cet ouvrage rend hommage en retraçant leurs combats et leur pensée. C'est ensuite à l'expérience des victimes qu'il s'intéresse. Loin de subir passivement ces formes extrêmes de la domination masculine, celles-ci se sont souvent efforcées de dénoncer, de résister, d'agir contre leurs agresseurs. L'examen des archives (policières, judiciaires, médiatiques) met en lumière, de la Révolution française à aujourd'hui, des centres-villes aux campagnes, des classes bourgeoises aux classes laborieuses, des relations intimes aux meurtres crapuleux, les grands traits d'un fait social banalement structurel.[-]
Les meurtres de femmes parce qu'elles sont des femmes, autrement dit, les féminicides, ne constituent pas une nouveauté de notre temps. Plusieurs générations de féministes, depuis la fin du XIXe siècle, ont dénoncé à leur façon le caractère genré de ces phénomènes. C'est d'abord à elles que cet ouvrage rend hommage en retraçant leurs combats et leur pensée. C'est ensuite à l'expérience des victimes qu'il s'intéresse. Loin de subir passivement ...[+]

HISTOIRE ; LUTTE FEMINISTE ; VIOLENCE ; féminicide ; PATRIARCAT

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- n° 14 - 144
Cote : LDEFE 14
Des mangakas qui dynamitent les normes binaires aux auteur·ices de bande dessinée proposant des récits queer en passant par les tatoueuses, qui offrent permettent de réappropriation de son corps, le monde du dessin est en plein renouveau. Outil d'émancipation récent, le dessin offre un espace pour reprendre sa liberté, conjurer les oppressions collectives et inventer, ensemble, d'autres sociétés.
À lire aussi dans ce numéro : une grande rencontre entre les actrices Judith Godrèche et Guslagie Malanda, une enquête inédite sur les mutilations subies par des personnes intersexes à leur naissance et un portrait de l'artiste Niki de Saint Phalle.[-]
Des mangakas qui dynamitent les normes binaires aux auteur·ices de bande dessinée proposant des récits queer en passant par les tatoueuses, qui offrent permettent de réappropriation de son corps, le monde du dessin est en plein renouveau. Outil d'émancipation récent, le dessin offre un espace pour reprendre sa liberté, conjurer les oppressions collectives et inventer, ensemble, d'autres sociétés.
À lire aussi dans ce numéro : une grande ...[+]

GENRE ; FEMME ET CREATION ARTISTIQUE ; LGBT ; LUTTE FEMINISTE ; FEMINISME ; PATRIARCAT ; INTERSEXUATION ; METOO

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- n° 202 - 28
Cote : CLARA 202
« Il est terrible le petit bruit de l'œuf dur cassé sur un comptoir d'étain… », écrivait Jacques Prévert.
Il est terrible le silence qui entoure la solitude de celle dont les paroles se brisent sur les parois de notre indifférence… Le 28 février 2020, Adèle Haenel quittait la salle Pleyel où se déroulait la 45e cérémonie des César au moment de la remise du prix de la meilleure réalisation à Roman Polanski. Adèle Haenel ayant elle-même dénoncé les attouchements et agressions sexuelles de Christophe Ruggia, réalisateur, lorsqu'elle avait entre douze et quinze ans. Elle quitta la salle quasiment seule, arpentant d'un pas décidé les allées puis les couloirs pour rejoindre la sortie, respirer un peu l'air du dehors, expirer l'air vicié du cinéma français. Deux ans s'étaient écoulés depuis les débuts de #MeToo et la dénonciation des agissements d'Harvey Weinstein par Ashley Judd et Rose McGowan, suivies d'une centaine d'actrices dont une certaine Judith Godrèche, exilée à Hollywood.[-]
« Il est terrible le petit bruit de l'œuf dur cassé sur un comptoir d'étain… », écrivait Jacques Prévert.
Il est terrible le silence qui entoure la solitude de celle dont les paroles se brisent sur les parois de notre indifférence… Le 28 février 2020, Adèle Haenel quittait la salle Pleyel où se déroulait la 45e cérémonie des César au moment de la remise du prix de la meilleure réalisation à Roman Polanski. Adèle Haenel ayant elle-même dénoncé ...[+]

LUTTE FEMINISTE ; PATRIARCAT ; VIOLENCE SEXUELLE ; CINEMA ; METOO

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D'après le Baromètre d'opinion de la DREES, réalisé en France métropolitaine en 2020 et 2022, plus d'une personne sur deux rejette les stéréotypes de genre, une personne sur quatre y adhère et une sur quatre se situe dans une position ambivalente. Quel que soit le degré d'adhésion aux représentations stéréotypées, l'idée que les filles ont autant l'esprit scientifique que les garçons fait très largement consensus dans l'ensemble de la population. En parallèle, certains stéréotypes de genre sont très ancrés : une majorité de personnes adhèrent à l'idée que les mères savent mieux s'occuper des enfants que les pères. Plusieurs caractéristiques augmentent la probabilité d'adhérer aux stéréotypes de genre testés dans le Baromètre : être un homme, avoir plus de 65 ans, avoir une pratique religieuse régulière, être immigré, être peu ou pas diplômé. Le niveau de revenu joue en sens contraire de celui du diplôme : alors que les diplômés du supérieur sont surreprésentés parmi les personnes qui rejettent ces stéréotypes de genre, les plus aisés sur l'échelle de niveau de vie sont plus susceptibles d'adhérer à certains stéréotypes (à diplôme, professions et autres caractéristiques sociodémographiques donnés), en particulier ceux concernant de supposées différences d'aptitudes professionnelles entre femmes et hommes. Le Baromètre met également en lumière la persistance d'une inégalité forte dans les couples, bien documentée par ailleurs : 54 % des femmes déclarent qu'elles prennent majoritairement elles-mêmes en charge les tâches ménagères contre 7 % des hommes. Stéréotypes et pratiques domestiques apparaissent corrélés : plus les personnes adhèrent aux stéréotypes de genre, moins elles déclarent un partage égalitaire dans leur couple.[-]
D'après le Baromètre d'opinion de la DREES, réalisé en France métropolitaine en 2020 et 2022, plus d'une personne sur deux rejette les stéréotypes de genre, une personne sur quatre y adhère et une sur quatre se situe dans une position ambivalente. Quel que soit le degré d'adhésion aux représentations stéréotypées, l'idée que les filles ont autant l'esprit scientifique que les garçons fait très largement consensus dans l'ensemble de la p...[+]

STEREOTYPE ; GENRE ; ETUDE ; INEGALITE HOMME-FEMME ; PATRIARCAT

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- 14
Se qualifiant de “célibataires involontaires”, les incels cultivent sur internet un entre-soi masculiniste et une misogynie violente. Entre rancœur et frustration, certains en viennent à épouser les conceptions racialistes de l'extrême droite.

MOUVEMENT MASCULINISTE ; PATRIARCAT

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- 192
Cote : A1 GIL
Quarante ans après la révolution d'Une voix différente, le livre qui a fait entendre la voix des femmes dans le domaine de la vie morale, Carol Gilligan fait le bilan de ses travaux précurseurs sur l'éthique du care. La voix de l'empathie, du soin des autres, cette voix trop souvent réduite au silence, n'est pas uniquement celle des femmes. Elle est avant tout une voix humaine, qui s'oppose à celle du patriarcat. " Cela faisait plusieurs années déjà que j'avais commencé à relire mon premier ouvrage d'un autre oeil, à la faveur de nouvelles recherches et des changements advenus récemment dans le champ social et politique. J'ai été surprise de constater à quel point j'avais mis longtemps à percevoir ce qui, avec le recul, semble pourtant évident : la voix de l'éthique du care est une voix humaine, et le fait de l'avoir qualifiée de “féminine” pose problème. " Contre une hiérarchisation binaire du féminin et du masculin, ce livre développe une éthique de résistance et de libération, destinée à tous. De Greta Thunberg à Spike Lee, des femmes qui avortent aux jeunes filles qui se rebellent, Carol Gilligan analyse les discours les plus subversifs de notre temps et inscrit définitivement son œuvre dans notre XXIe siècle.[-]
Quarante ans après la révolution d'Une voix différente, le livre qui a fait entendre la voix des femmes dans le domaine de la vie morale, Carol Gilligan fait le bilan de ses travaux précurseurs sur l'éthique du care. La voix de l'empathie, du soin des autres, cette voix trop souvent réduite au silence, n'est pas uniquement celle des femmes. Elle est avant tout une voix humaine, qui s'oppose à celle du patriarcat. " Cela faisait plusieurs années ...[+]

CARE ; SANTE ; PHILOSOPHIE ; LUTTE FEMINISTE ; PATRIARCAT

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- 72
Cote : G22 TAM
Que reste-t-il de la galanterie aujourd'hui ? « Mythe franco-français », « culture du viol » ou « liberté d'importuner », ce fétiche culturel est devenu un épouvantail. Or les débats occultent la richesse et la complexité de la galanterie. Moins qu'une notion fixe, elle fut d'emblée un champ de bataille qu'investirent les femmes pour penser les rapports de genre, le consentement sexuel et le refus du mariage. Plaisir conversationnel, régime d'égards et avis éclairés pourraient-ils fonder une nouvelle civilité sexuelle ? [-]
Que reste-t-il de la galanterie aujourd'hui ? « Mythe franco-français », « culture du viol » ou « liberté d'importuner », ce fétiche culturel est devenu un épouvantail. Or les débats occultent la richesse et la complexité de la galanterie. Moins qu'une notion fixe, elle fut d'emblée un champ de bataille qu'investirent les femmes pour penser les rapports de genre, le consentement sexuel et le refus du mariage. Plaisir conversationnel, régime ...[+]

PATRIARCAT ; LUTTE FEMINISTE ; GENRE

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- 240
Cote : F6 LEM
GHB, piqûres sauvages, somnifères…
Lorsqu'on parle de viols ou d'agressions sexuelles par soumission chimique, les médias et l'opinion publique partent à la chasse aux monstres. Alors que la paranoïa s'installe dans les clubs, les bars et les salles de concert, Félix Lemaître, journaliste et ancien doctorant en sociologie des drogues, commence ses investigations, décidé à débusquer ceux qui terrorisent les femmes. Mais bientôt, le phénomène auquel il pensait se confronter se révèle d'une nature et d'une ampleur différentes de ce qu'il imaginait. Car des cabinets de psy au dark web, en passant par la pop culture et la pornographie, il découvre que la quête du corps féminin inanimé est profondément ancrée dans nos représentations. Et s'il n'y avait pas de « drogue du viol », mais seulement des violeurs qui utilisent des drogues ?
À mesure que les préjugés et les mythes tombent, l'auteur plonge au coeur de la masculinité et remonte à la racine du mal dans une enquête inédite, sociétale et intime.[-]
GHB, piqûres sauvages, somnifères…
Lorsqu'on parle de viols ou d'agressions sexuelles par soumission chimique, les médias et l'opinion publique partent à la chasse aux monstres. Alors que la paranoïa s'installe dans les clubs, les bars et les salles de concert, Félix Lemaître, journaliste et ancien doctorant en sociologie des drogues, commence ses investigations, décidé à débusquer ceux qui terrorisent les femmes. Mais bientôt, le phénomène ...[+]

VIOLENCE ; VIOL ; VIOLENCE SEXUELLE ; DROGUE ; PATRIARCAT

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- 192
Cote : H LAM
En réaction aux avancées féministes partout dans le monde, des hommes se livrent à des actions violentes pour entraver l'émancipation des femmes et consolider la domination masculine. Les pouvoirs publics peinent à identifier les idéologies masculinistes pour ce qu'elles sont : un ensemble de thèses conspirationnistes, qui peuvent conduire des individus ou des groupes au passage à l'acte, aussi bien dans la sphère privée que publique, jusqu'à des attentats meurtriers. L'autrice dresse un panorama de ces groupes, leurs organisations, leurs business, leurs soutiens, leurs moyens. Elle étudie aussi leurs arguments qui minorent leur dangerosité : "pères privés d'enfants", "misère sexuelle", "éternels éconduits"... Stéphanie Lamy affirme qu'il est urgent d'agir contre cette idéologie et de revoir nos politiques sécuritaires à l'aune de ce nouveau terrorisme. [-]
En réaction aux avancées féministes partout dans le monde, des hommes se livrent à des actions violentes pour entraver l'émancipation des femmes et consolider la domination masculine. Les pouvoirs publics peinent à identifier les idéologies masculinistes pour ce qu'elles sont : un ensemble de thèses conspirationnistes, qui peuvent conduire des individus ou des groupes au passage à l'acte, aussi bien dans la sphère privée que publique, jusqu'à ...[+]

MOUVEMENT MASCULINISTE ; HOMME ; PATRIARCAT ; VIOLENCE

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- 240
Cote : G22 ALI
Je m'appelle Naya, j'ai 35 ans, je suis une femme noire, pas trop moche, et je vais vous expliquer pourquoi je ne baise plus.

Tous les pseudos-coach en séduction le pensent : il est plus facile de baiser quand on est une femme. Selon eux, il nous suffirait d'aller piocher un homme dans un bar ou sur Tinder si une envie de cul nous vient au coucher du soleil. Pourtant, quand ça n'est pas la peur d'être assassinée, découpée en morceaux et placée dans un congélateur qui nous empêche de multiplier les coups d'un soir, c'est la crainte d'être confrontées à des comportements désobligeants et nocifs, fortement ancrés dans une culture patriarcale.

Naya Ali, alias @misundergirl sur les réseaux, a décidé d'arrêter de se plier aux injonctions sexistes et misogynoires qu'elle subissait lors de ses dates. Et plus elle écartait certaines pratiques et dynamiques de séduction, plus elle s'est mise à éliminer des candidats potentiels au coït. Sortir avec des hommes aujourd'hui, tout en se préservant et en refusant les agressions sexistes s'avère souvent être un parcours du combattant, violent et décourageant.

Avec le ton décomplexé et plein d'humour qu'on lui connaît, elle livre, à travers sa propre expérience, une analyse sociologique et politique, aussi fine qu'impertinente, des rapports de séduction. Émaillée d'anecdotes personnelles qui nous font passer du rire aux larmes, cette vision sans concession de la sexualité contemporaine sonne comme un véritable signal d'alarme.[-]
Je m'appelle Naya, j'ai 35 ans, je suis une femme noire, pas trop moche, et je vais vous expliquer pourquoi je ne baise plus.

Tous les pseudos-coach en séduction le pensent : il est plus facile de baiser quand on est une femme. Selon eux, il nous suffirait d'aller piocher un homme dans un bar ou sur Tinder si une envie de cul nous vient au coucher du soleil. Pourtant, quand ça n'est pas la peur d'être assassinée, découpée en morceaux et placée ...[+]

LUTTE FEMINISTE ; FEMINISME ; RACISME ; DISCRIMINATION ; SEXUALITE ; PATRIARCAT ; Coup de coeur

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Racines LUBIE, Lou | Delcourt 2024

Livre

- 216
Cote : G10 LUB
On n'est jamais content de ses cheveux : Rose, qui a les cheveux crépus, rêve de les avoir lisses. Pour se conformer aux normes sociales, elle sera prête à tout, quitte à gommer son identité métissée. Entre enquête de société et récit de vie, une BD riche et touchante qui parle de sexisme, de racisme, d'héritage et d'acceptation de soi.

BANDE DESSINEE ; TEMOIGNAGE ; RACISME ; CORPS ; IMAGE DE LA FEMME ; image de soi ; SEXISME ; PATRIARCAT ; SOCIOLOGIE ; Coup de coeur

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J Plus

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J Plus

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