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- 54
A travers une analyse détaillée sous le prisme du genre, cette note montre que le système d'assurance retraite agit à la fois comme le révélateur des inégalités économiques subies par les femmes et accumulées tout au long de la vie mais aussi comme un amplificateur de ces inégalités. Le verdict est sans appel : les hommes perçoivent des pensions de retraite en moyenne 62 % supérieures à celles des femmes.

DISCRIMINATION ; PATRIARCAT ; violence économique ; TRAVAIL ; INEGALITE HOMME-FEMME ; RETRAITE ; PRECARITE

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- 283
Cote : A32 KOC
« C'est bon, Nesrine s'est mariée ! » Quand elle apprend la nouvelle, Aïcha ne cache pas sa joie. Pour les femmes de cette enquête, jeunes, maghrébines, de milieux populaires en France, la quête d'une union matri­moniale est motivée par une promesse, celle d'un bonheur familial, fondé sur la reconnaissance de leur travail domestique et maternel.

Ce livre s'attelle à déplier cette promesse et à com­prendre pourquoi une autre promesse, celle de l'éman­cipation par le travail salarié, résonne pour elles comme une « arnaque ». Tout en invisibilisant la réalité de la double journée, l'idéal d'indépendance occulte l'effort de celles qui le rendent possible - nounous, aides à la personne, aides-soignantes, femmes de ménage. Il contribue ainsi à renforcer les inégalités entre femmes.

Mêlant le récit de soi à l'observation ethnographique, Fatma Çingi Kocadost explore les liens entre travail salarié et domestique, maternité et hétérosexualité, autonomie et féminisme. Guidée par des formes de vie minoritaires, elle interroge l'imaginaire féministe de l'émancipation et nous invite à repenser nos attaches.[-]
« C'est bon, Nesrine s'est mariée ! » Quand elle apprend la nouvelle, Aïcha ne cache pas sa joie. Pour les femmes de cette enquête, jeunes, maghrébines, de milieux populaires en France, la quête d'une union matri­moniale est motivée par une promesse, celle d'un bonheur familial, fondé sur la reconnaissance de leur travail domestique et maternel.

Ce livre s'attelle à déplier cette promesse et à com­prendre pourquoi une autre promesse, celle de ...[+]

RACISME ; DISCRIMINATION ; PATRIARCAT ; HETEROSEXUALITE ; COUPLE ; CAPITALISME ; LUTTE FEMINISTE

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- 137
Cote : G22 TOU
Pemp real a vo !

1924, Mona est ouvrière dans l'une des usines de sardines de Douarnenez. Elle vit au rythme de la cloche et de l'arrivée des bateaux de pêche. Face à un quotidien de plus en plus difficile, son mari pense qu'il est temps que leur fille rejoigne aussi l'usine.
Mais en novembre, une poignée de sardinières se soulève contre les conditions de travail et déclare la grève. Mona commence à rêver d'un autre avenir et rejoint les rangs des manifestantes, contre l'avis de sa famille. Dans la rue, toutes s'élancent : les cantiques bretons qui rythmaient le travail sont remplacés par le chant des Penn-Sardin en lutte. [-]
Pemp real a vo !

1924, Mona est ouvrière dans l'une des usines de sardines de Douarnenez. Elle vit au rythme de la cloche et de l'arrivée des bateaux de pêche. Face à un quotidien de plus en plus difficile, son mari pense qu'il est temps que leur fille rejoigne aussi l'usine.
Mais en novembre, une poignée de sardinières se soulève contre les conditions de travail et déclare la grève. Mona commence à rêver d'un autre avenir et rejoint les rangs ...[+]

LUTTE FEMINISTE ; FEMINISME ; HISTOIRE ; PATRIARCAT ; TRAVAIL ; BANDE DESSINEE

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- 143
La montée des médias sociaux a permis le développement d'une multitude de sous-cultures en ligne, dont les incels (involuntary celibates). En plus de plusieurs tueries commises par des hommes se revendiquant de cette communauté, les incels ont attiré une attention particulière en raison de leurs discours misogynes ainsi que leur vocabulaire et imaginaire singuliers. Ce mémoire de maîtrise porte sur les discours de la communauté masculiniste des incels : plus précisément, il s'agit d'une analyse critique et féministe de discours de 60 fils de conversations sur un forum incel, recueillis en juin 2024. Cette recherche a pour objectif de comprendre les constructions de sens et spécificités langagières qui contribuent au caractère misogyne, violent et dangereux de leurs discours. Cette ambition nous mène donc aux questions de recherche suivante : comment les discours des incels construisent, mettent en scène ou représentent les femmes ? (SQ1) Quelles sont les caractéristiques discursives des échanges entre incels sur Incels.is, et de quelles manières ces discours s'inscrivent-ils dans une rhétorique de domination masculine et de subordination des femmes ? (SQ2) Quelles formes prennent l'antiféminisme et la misogynie sur le forum Incels.is ? En expliquant la façon dont certains mythes concernant les femmes sont construits et reproduits à travers les discours, la visée de cette étude est de contribuer à une réflexion critique et féministe des normes de genres et des rapports sociaux genrés, tout en montrant le caractère performatif du langage.[-]
La montée des médias sociaux a permis le développement d'une multitude de sous-cultures en ligne, dont les incels (involuntary celibates). En plus de plusieurs tueries commises par des hommes se revendiquant de cette communauté, les incels ont attiré une attention particulière en raison de leurs discours misogynes ainsi que leur vocabulaire et imaginaire singuliers. Ce mémoire de maîtrise porte sur les discours de la communauté masculiniste des ...[+]

SOCIOLOGIE ; SEXISME ; MOUVEMENT MASCULINISTE ; VIOLENCE ; PATRIARCAT ; domination masculine

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- 158
Cote : G22 CAS
Amanda Castillo analyse la manière dont le patriarcat animalise les femmes pour mieux les consommer. Établissant le lien entre carnisme et sexisme, elle montre comment le mauvais traitement des animaux résonne avec les violences faites aux femmes. Un essai incisif pour déconstruire clichés sexistes et préjugés sur les animaux.

LUTTE FEMINISTE ; PATRIARCAT ; ALIMENTATION ; ANIMAL

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- 342
Cote : F6 CHA
Dans l'ombre, les violences sexuelles sont le quotidien de chacun.e de nous. Depuis 2017, #MeToo les met en lumière de manière inédite. Du monde du travail jusqu'au cœur des couples et des familles, en passant par l'Église, les témoignages, rendus publics sur les réseaux sociaux, par des commissions ou lors de procès retentissants, attestent encore et encore de l'ampleur des violences sexuelles dans tous les milieux et les demandes de justice se font toujours plus pressantes. Cependant les débats politiques et médiatiques occultent bien souvent les enjeux les plus profonds : ces violences ne sont pas des actes isolés, elles participent d'une structuration sociale plus large. Alors comment les concevoir ? Et comment lutter contre ?
Si la philosophie a été historiquement muette sur le sujet, les féministes élaborent des réponses théoriques et pratiques à ces questions depuis des décennies. Dans les années 1970, ces mouvements font émerger les violences sexuelles comme un problème politique : elles seraient le fondement même du genre – de ce qui fait "des hommes" et "des femmes". Mais ce modèle théorique est-il suffisant pour saisir l'ensemble de ces violences ? Comment l'articuler avec les autres logiques à l'œuvre dans leur perpétuation, au premier rang desquelles l'âge ?
En relisant les rapports entre violences sexuelles et genre, cet ouvrage appréhende les premières en tant qu'injustices sociales structurelles et jette une lumière nouvelle sur la façon de les penser dans leur diversité. Il esquisse alors, depuis les pratiques féministes, les conditions d'une justice qui serait véritablement transformative – une justice qui sera féministe, ou ne sera pas. [-]
Dans l'ombre, les violences sexuelles sont le quotidien de chacun.e de nous. Depuis 2017, #MeToo les met en lumière de manière inédite. Du monde du travail jusqu'au cœur des couples et des familles, en passant par l'Église, les témoignages, rendus publics sur les réseaux sociaux, par des commissions ou lors de procès retentissants, attestent encore et encore de l'ampleur des violences sexuelles dans tous les milieux et les demandes de justice se ...[+]

VIOLENCE ; VIOLENCE SEXUELLE ; VIOL ; PATRIARCAT ; LUTTE FEMINISTE ; PHILOSOPHIE

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- 286
Cote : G22 BAH
Peut-on faire de l'érotisme une force politique écologique ? C'est le pari de ce livre dans lequel Myriam Bahaffou critique la réduction du plaisir à un objet de consommation et de conquête, auquel elle oppose une éropolitique collective, décoloniale, antispéciste et queer.
Loin de l'injonction à l'épanouissement individuel et des fantasmes de l'amour libre, l'éropolitique s'affirme comme une ouverture vertigineuse sur le monde. À travers la critique du consentement, l'exploration de pratiques dissidentes (l'écosexualité, le BDSM) ou plus populaires (le jeûne, la danse), l'autrice réhabilite les corps minorisés, défend une hyperféminité féministe et plaide pour un désir frondeur et avant tout déviant.
Dans cet essai tant jubilatoire que rigoureux, pédés d'hier et chiennes d'aujourd'hui, sociologues et travailleur•euses du sexe, philosophes et twerkeuses dialoguent pour nous montrer combien la puissance désirante des individus et des groupes est le moteur de toute action révolutionnaire.[-]
Peut-on faire de l'érotisme une force politique écologique ? C'est le pari de ce livre dans lequel Myriam Bahaffou critique la réduction du plaisir à un objet de consommation et de conquête, auquel elle oppose une éropolitique collective, décoloniale, antispéciste et queer.
Loin de l'injonction à l'épanouissement individuel et des fantasmes de l'amour libre, l'éropolitique s'affirme comme une ouverture vertigineuse sur le monde. À travers la ...[+]

POLITIQUE ; REVOLUTION ; EROTISME ; LUTTE FEMINISTE ; FEMINISME ; PATRIARCAT

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- 608
Cote : G21 DIA
" Le féminisme ne peut se contenter de corriger quelques injustices en surface, c'est une révolution. " Des grandes figures féministes auxquelles elle rend hommage aux nombreuses notions souvent mal connues, Rokhaya Diallo nous livre son abécédaire personnel et très engagé sur le féminisme. Un Dictionnaire amoureux de passion et de combat !

" Ma génération a grandi avec la conviction que nos aînées avaient conquis tous les droits nécessaires à notre liberté. Beaucoup d'entre nous ont donc longtemps pensé que tout était gagné et nombreuses sont celles pour lesquelles l'entrée dans la vie active a été le choc nécessaire pour comprendre le caractère structurel des inégalités. On sait aujourd'hui, post MeToo, combien les violences sexuelles et sexistes nous frappaient massivement, mais leur existence n'était pas exposée à ce degré comme une lacune des victoires féministes. Aussi, le fait de se réclamer du féminisme paraissait daté et anachronique. Derrière le mot féministe on imaginait l'agressivité de femmes acariâtres, vindicatives et seules. Cliché sexiste qui aurait dû en alerter plus d'une.
J'ai toujours été féministe. Je ne suis pas capable de dire à quel moment c'est venu. Je crois j'ai toujours eu cette conviction en moi.
Aussi loin que je me souvienne, j'ai le sentiment d'avoir toujours été consciente du sexisme. La question de l'inégalité entre les femmes et les hommes, m'est très tôt apparue comme une anomalie dans mon environnement quotidien.
Je me réjouis aujourd'hui de voir à quel point le féminisme a conquis l'expression publique et est investi par les plus jeunes générations. Les violences, le non-respect du consentement, les micro-agressions et tant d'autres phénomènes sexistes sont désormais nommés et nous donnent le vocabulaire pour les décrire et les contester.
Les conquêtes restent nombreuses, mais la perception du féminisme a évolué, et les thèmes couverts par les discussions actuelles s'étendent. Le féminisme porte en son sein l'universalisme, aussi il se doit d'améliorer le sort de toutes les femmes, sans exception. Le féminisme ne peut se contenter de corriger quelques injustices en surface, c'est une révolution. " [-]
" Le féminisme ne peut se contenter de corriger quelques injustices en surface, c'est une révolution. " Des grandes figures féministes auxquelles elle rend hommage aux nombreuses notions souvent mal connues, Rokhaya Diallo nous livre son abécédaire personnel et très engagé sur le féminisme. Un Dictionnaire amoureux de passion et de combat !

" Ma génération a grandi avec la conviction que nos aînées avaient conquis tous les droits nécessaires à ...[+]

LUTTE FEMINISTE ; DICTIONNAIRE ; FEMINISME ; PATRIARCAT

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- 112
Cote : G22 LIO
Queer. Le terme paraît condenser tout ce que le nouveau président américain aimerait effacer de son monde. Car la posture queer est faite d'opposition, de questionnement et de transgression des normes dominantes de genre. Une subversion qui fait peur. Partout dans le monde, elle fédère les extrêmes droites. Queer est le mot pour dire ce qui ne va pas et ouvrir des possibles.

Queer.
Le terme est aussi coloré qu'incompris, aussi percutant que flou. Il caractérise des artistes. Il qualifie des postures militantes. Il dénomme des minorités sexuelles et de genre. Il rassemble des travaux universitaires. Il désigne des événements. Il conceptualise des esthétiques. Il désigne des apparences non convenues. Il affirme des identités. Il formalise des combats.
Pour le grand public, il questionne.
Sa définition demeure un enjeu de luttes. Ses origines militantes et académiques ne sont jamais très loin. Et si 1990 peut se comprendre aussi bien comme l'année de la naissance académique de la théorie queer que comme celle de son affirmation militante, le terme était présent bien avant. Queer est un bel exemple de retournement du stigmate, tant il humiliait les personnes homosexuelles ou transgenres, qu'une société hétérosexiste tolérait tant que ces dernières restaient au placard. En revendiquant leur genre, leur orientation sexuelle ou leur sexualité, elles se sont approprié le terme – qui résiste à la traduction – pour se désigner et se rassembler malgré leurs différences.
Queer est ainsi ce terme rassembleur qui désigne un projet plutôt qu'une identité : celui de devenir soi, en s'appuyant sur la force d'un collectif par lequel il est possible de résister aux normes écrasantes comme aux jugements dépréciateurs, et de s'affirmer, voire d'être fier et fière de ce que l'on fait, de ce que l'on est.
Écrit à quatre mains et croisant les générations, ce livre inscrit également le mot dans son histoire transatlantique. Il en clarifie les usages et montre en quoi il est un terme de résistance à ce que Monique Wittig avait appelé la pensée straight. [-]
Queer. Le terme paraît condenser tout ce que le nouveau président américain aimerait effacer de son monde. Car la posture queer est faite d'opposition, de questionnement et de transgression des normes dominantes de genre. Une subversion qui fait peur. Partout dans le monde, elle fédère les extrêmes droites. Queer est le mot pour dire ce qui ne va pas et ouvrir des possibles.

Queer.
Le terme est aussi coloré qu'incompris, aussi percutant que ...[+]

queer ; PATRIARCAT ; FEMINISME ; HETERONORMATIVITE ; NORME ; LUTTE FEMINISTE

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- 104
Cote : G22 TUA
Enfant, il suffisait qu'on me dise « Il faut souffrir pour être belle » ou « Il faut goûter pour savoir si on aime » pour que je préfère encore être moche et perde toute envie de toucher à mon assiette. Alors « Il faut faire confiance à la justice »… Pensez ! Pourtant, peut-être parce que j'avais envie de croire en elle, je suis devenue avocate. Et aujourd'hui, je me demande à quelle catégorie sociale protégée, à quel corps bienheureux il faut appartenir pour pouvoir dire, en matière de violences sexuelles, « Moi, je fais confiance à la justice ».

Comment faire confiance à une justice qui commence presque systématiquement par mettre en doute la parole des plaignantes ? Depuis #MeToo, les plaintes pour viol sont passées du simple au double. On estime que 94 % d'entre elles sont classées sans suite. Que 65 % des victimes de féminicide avaient saisi les forces de l'ordre ou la justice. Et que la vaste majorité des enfants ayant rapporté des violences sexuelles sont laissés sans protection.

Le parcours judiciaire est semé d'embûches pour les victimes que j'accompagne. Et quand je dis « embûches », j'euphémise, probablement pour me tenir à distance des innombrables maux que suscitent ces procédures. Découragement, lassitude, épuisement, victimisation secondaire, réactivation des traumatismes, colère, rage, incompréhension, désespoir, dépression, sidération… Jusqu'à la mort, parfois. Dans les cas où justice est rendue, on n'hésitera pas à crier à la moralisation de la société, aux hommes qui ne pourront bientôt plus prendre un ascenseur avec une femme, aux féministes qui vont trop loin et aux avocates féministes qui veulent piétiner la présomption d'innocence. Le reste du temps, la petite phrase « Il faut faire confiance à la justice », comme une ritournelle, continue de faire le tour de France des propos de comptoir.

Il faut bien s'efforcer, pourtant, de construire cette confiance en la justice. Parce que c'est elle qui pourra permettre de modifier durablement la loi d'airain de la domination masculine. Nous qui avançons dans notre fragilité extrême, qui tentons de déconstruire pour reconstruire, nous n'avons pas que nos larmes ou nos hurlements, contrairement à ce que l'on entend. Nous avons aussi des choses à apprendre aux personnes qui pensent aujourd'hui ne pas nous ressembler, qui sont écœurées quand elles entendent le mot « victime ». Nous avons beaucoup de force et de ressource. Et nous avons notre humanité.[-]
Enfant, il suffisait qu'on me dise « Il faut souffrir pour être belle » ou « Il faut goûter pour savoir si on aime » pour que je préfère encore être moche et perde toute envie de toucher à mon assiette. Alors « Il faut faire confiance à la justice »… Pensez ! Pourtant, peut-être parce que j'avais envie de croire en elle, je suis devenue avocate. Et aujourd'hui, je me demande à quelle catégorie sociale protégée, à quel corps bienheureux il faut ...[+]

PATRIARCAT ; LUTTE FEMINISTE ; JUSTICE ; DISCRIMINATION ; VIOLENCE ; VIOLENCE SEXUELLE ; domination masculine

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- 96
Cote : G22 FOI
Le 23 mai 2014, le Californien Elliot Rodger tue six personnes – des femmes, pour la plupart. Dès les tout premiers jours de l'enquête, la police met au jour des contenus violemment misogynes relayés par le jeune homme. Sur la toile, un premier hashtag apparaît, « #YesAllWomen », par lequel les femmes dénoncent les insultes et agressions dont elles sont continuellement victimes. Très vite, en réaction, fleurit un deuxième hashtag, « #NotAllMen », diffusé par des hommes qui, cette fois, protestent d'une seule voix contre ce qu'ils perçoivent comme d'odieux amalgames : tous les hommes ne cognent pas, tous les hommes ne violent pas, tous les hommes ne harcèlent pas. Certes – pour ne pas dire « encore heureux ».

On était trois avant #MeToo. Or, sept ans plus tard, on en est encore là : #NotAllMen, #NotAllMen, #NotAllMen. À chaque viol annoncé dans les journaux, #NotAllMen. À chaque agression, #NotAllMen. À chaque féminicide, #NotAllMen. N'empêche : #AlwaysAMan. Ce dernier hashtag, lui, accompagne souvent une flopée de chiffres qui vont tous dans le même sens : l'écrasante majorité des violences (routières, conjugales, intrafamiliales) sont commises par des hommes. 80 à 99 %, suivant les cas. On pourrait essayer de comprendre pourquoi. On pourrait essayer de voir comment en sortir. On pourrait, toutes et tous, ensemble, avancer. Mais #NotAllMen…

Défiant toute logique, épais comme le déni de masse, ce hashtag est une ultime preuve de ce que Virginia Woolf, déjà, soulignait : l'histoire de l'émancipation des femmes est au moins aussi intéressante à étudier que la résistance à l'émancipation des femmes. Si, au moment où l'une d'elle vous dit « J'ai été violée », vous lui répondez « Not all men », c'est que vous n'entendez pas, c'est que vous n'écoutez pas. Vous la niez, une deuxième fois, et, à travers elle, vous ignorez, volontairement, ou pas, les violences faites à toutes les femmes. Formule réflexe qui ne passe même pas par le cortex tant elle fuse. Elle dit la peur, elle dit la paresse intellectuelle, elle dit aussi, plus profondément encore, une sourde culpabilité qui, à son tour, empêche le dialogue.

À moins de le décortiquer, ce #NotAllMen. En comprendre les tenants et les aboutissants, les pourquoi et les comment. À moins de le dégommer, ce #NotAllMen. En déjouer les effets pervers, en défaire les nœuds qui étouffent la pensée, qui obstruent le cerveau. À moins de le désosser, à moins de le dépecer, à moins de le hacher menu. Le hashtag, pas (tous) les hommes. [-]
Le 23 mai 2014, le Californien Elliot Rodger tue six personnes – des femmes, pour la plupart. Dès les tout premiers jours de l'enquête, la police met au jour des contenus violemment misogynes relayés par le jeune homme. Sur la toile, un premier hashtag apparaît, « #YesAllWomen », par lequel les femmes dénoncent les insultes et agressions dont elles sont continuellement victimes. Très vite, en réaction, fleurit un deuxième hashtag, « #NotAllMen ...[+]

LUTTE FEMINISTE ; PATRIARCAT

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- 290
Cote : G61 SOY
Oui, nous allons vieillir, ramollir, changer. Oui, il y aura des bouleversements, des difficultés physiques, psychiques, familiales, professionnelles. Oui, la combinaison du sexisme et de l'âgisme fait des ravages. Oui, l'avenir de la planète et de l'humanité est très angoissant.

Pour autant, ouvrir une conversation sur le milieu de la vie me semble une promesse d'émancipation, si tant est qu'on l'aborde de façon collective.

Bien qu'aucune étude n'ait permis de confirmer l'existence de la crise de la quarantaine, ce concept a connu des heures glorieuses dès les années 1970, sous la plume d'autrices féministes américaines puis sous celle de psychologues masculins avides de légitimer des comportements égoïstes. S'appuyant sur Sara Ahmed, Adrienne Rich et Monique Wittig, cet essai déconstruit des représentations machistes persistantes et s'interroge sur la possibilité de renoncer à sa jeunesse quand on est millennial, ce que peut vouloir dire vieillir en féministe (avec ou sans botox) ou ce que signifie la crise de la quarantaine dans un monde qui ne connaît plus que des crises.

Née en 1985, Alexia Soyeux a d'abord travaillé dans l'alimentation avant de se consacrer aux questions climatiques. En 2018, elle lance le podcast indépendant Présages, qui explore des enjeux écologiques et sociaux afin de questionner l'état de notre monde. Elle s'engage aussi dans des organisations militantes pour l'émancipation et l'égale dignité de toutes et de tous.[-]
Oui, nous allons vieillir, ramollir, changer. Oui, il y aura des bouleversements, des difficultés physiques, psychiques, familiales, professionnelles. Oui, la combinaison du sexisme et de l'âgisme fait des ravages. Oui, l'avenir de la planète et de l'humanité est très angoissant.

Pour autant, ouvrir une conversation sur le milieu de la vie me semble une promesse d'émancipation, si tant est qu'on l'aborde de façon collective.

Bien qu'aucune ...[+]

CORPS ; FEMINISME ; AGE ; LUTTE FEMINISTE ; PERSONNES AGEES ; PATRIARCAT

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- 256
Cote : G22 FRA
Une dénonciation de comment le gaslighting contribue à la perpétuation des inégalités de genre

Issu du film Gaslight de Georges Cukor, le terme gaslighting désigne à l'origine une relation conjugale reposant sur la manipulation d'une femme par son époux. Il est depuis devenu un mot-clé de la psychologie américaine, puis un enjeu féministe. Le repérer, c'est d'abord pointer les abus subis par les victimes, le plus souvent des femmes, ainsi que le processus mis en œuvre pour brouiller le statut de victime – le gaslighteur est maître dans l'art d'inverser les rôles. C'est ensuite élucider comment les fondements de la réalité, voire de la vérité, sont progressivement sapés. Car cette notion, qui permet de retracer comment les femmes ont été réduites au silence , est devenue une arme politique dangereuse. [-]
Une dénonciation de comment le gaslighting contribue à la perpétuation des inégalités de genre

Issu du film Gaslight de Georges Cukor, le terme gaslighting désigne à l'origine une relation conjugale reposant sur la manipulation d'une femme par son époux. Il est depuis devenu un mot-clé de la psychologie américaine, puis un enjeu féministe. Le repérer, c'est d'abord pointer les abus subis par les victimes, le plus souvent des femmes, ainsi que ...[+]

LUTTE FEMINISTE ; PATRIARCAT

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- 192
Cote : B2 LEW
Biologique ou choisie, traditionnelle ou réinventée, nucléaire ou élargie, Sophie Lewis n'épargne aucune famille. En organisant la pénurie et la privatisation du soin, du soutien et de l'attention, la structure familiale entrave la réappropriation collective des moyens de reproduction, seul chemin possible vers une société plus égalitaire. Dès lors, il ne suffit pas de faire famille autrement, mais il faut nous libérer de cette institution. Dans ce manifeste plein d'humour, l'autrice parcourt l'histoire du mouvement pour l'abolition de la famille : du socialisme utopique au féminisme radical en passant par la théorie communiste et les luttes contre l'imposition raciste du modèle familial.[-]
Biologique ou choisie, traditionnelle ou réinventée, nucléaire ou élargie, Sophie Lewis n'épargne aucune famille. En organisant la pénurie et la privatisation du soin, du soutien et de l'attention, la structure familiale entrave la réappropriation collective des moyens de reproduction, seul chemin possible vers une société plus égalitaire. Dès lors, il ne suffit pas de faire famille autrement, mais il faut nous libérer de cette institution. Dans ...[+]

FAMILLE ; RELATION FAMILIALE ; VIOLENCE ; PATRIARCAT ; CAPITALISME ; LUTTE FEMINISTE

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y
- PUF
Cote : 444
La psychanalyse est dans la tourmente. Concurrencée par des thérapies de toutes sortes, critiquée par les militant·es qui lui reprochent des erreurs flagrantes en matière de genre et de sexualité, elle doit aujourd'hui être remaniée de fond en comble. C'est avec la notion de tact que Fabrice Bourlez nous propose d'opérer. À la croisée des travaux de Sigmund Freud, Jacques Lacan, Jacques Derrida, Luce Irigaray, Judith Butler ou Eve K. Sedgwick, il retrace l'histoire du concept, souligne son importance pour la clinique et le diffracte en technique, métapsychologie et politique. Il lance un appel vibrant pour mettre le tact au pluriel : il faut des tacts à la psychanalyse pour qu'elle continue d'entendre. Ce « des » renvoie aussi bien aux différentes manières de réapprendre à toucher et à être touché·e qu'aux multiplicités qui traversent désormais le champ des genres et des sexualités. Ce « des » est aussi celui « des » autres, innombrables et toujours singuliers, qui croisent nos vies et peuplent nos inconscients.[-]
La psychanalyse est dans la tourmente. Concurrencée par des thérapies de toutes sortes, critiquée par les militant·es qui lui reprochent des erreurs flagrantes en matière de genre et de sexualité, elle doit aujourd'hui être remaniée de fond en comble. C'est avec la notion de tact que Fabrice Bourlez nous propose d'opérer. À la croisée des travaux de Sigmund Freud, Jacques Lacan, Jacques Derrida, Luce Irigaray, Judith Butler ou Eve K. Sedgwick, ...[+]

PSYCHOLOGIE ; PSYCHANALYSE ; LUTTE FEMINISTE ; FEMINISME ; queer ; PATRIARCAT

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- 134
Cote : F6 REY
« La culture du viol est la manière dont une société se représente le viol, les victimes de viol et les violeurs à une époque donnée. On parle de “culture” au sens sociologique du terme, car ces idées reçues imprègnent la société, se transmettent de génération en génération et évoluent au fil du temps. » Qu'est-ce que la culture du viol ? Quelles sont les principales idées reçues sur les violeurs, les victimes, les violences sexuelles ? Quel a été l'apport du moment MeToo ? Existe-t-il une exception culturelle française en matière de violences sexistes et sexuelles ? Comment se maintient la culture du viol ? Comment en finir avec celle-ci ? En quelque 130 pages synthétiques et sourcées, l'essayiste et militante féministe Valérie Rey-Robert redéfinit un concept clé de la lutte contre les violences sexuelles. Il s'agit de son sixième ouvrage. [-]
« La culture du viol est la manière dont une société se représente le viol, les victimes de viol et les violeurs à une époque donnée. On parle de “culture” au sens sociologique du terme, car ces idées reçues imprègnent la société, se transmettent de génération en génération et évoluent au fil du temps. » Qu'est-ce que la culture du viol ? Quelles sont les principales idées reçues sur les violeurs, les victimes, les violences sexuelles ? Quel a ...[+]

VIOL ; VIOLENCE ; FEMINISME ; VIOLENCE SEXUELLE ; PATRIARCAT

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y
- 66
Le mariage forcé confronte les actrices et acteurs associatifs et institutionnels à une articulation de faits sociaux et culturels dont la complexité peut faire obstacle à la protection des victimes Les actrices et acteurs qui œuvrent auprès des victimes de mariage forcé dans les divers champs de l'action sociale (accès aux droits, protection de l'enfance, éducation, prévention, justice, hébergement, logement) ont besoin de mieux décoder la complexité de cette violence pour mener à bien leur mission. Ce guide propose des éléments de connaissance et de réflexion, ainsi que des bonnes pratiques expérimentées par divers acteurs et actrices de terrain qui accompagnent, depuis de longues années, les victimes de mariage forcé.
Le principal objectif de ce guide est d'aider à mieux repérer un mariage forcé et ses conséquences sur les victimes, de partager des savoirs en matière d'accompagnement juridique et social, ainsi que de présenter des bonnes pratiques et des pistes de solution construites en partenariat entre les pouvoirs publics et les associations pour apporter des réponses concrètes aux situations rencontrées sur le terrain Ce guide rend également visibles les éléments qui font obstacle à l'action ou qui, au contraire, la facilitent[-]
Le mariage forcé confronte les actrices et acteurs associatifs et institutionnels à une articulation de faits sociaux et culturels dont la complexité peut faire obstacle à la protection des victimes Les actrices et acteurs qui œuvrent auprès des victimes de mariage forcé dans les divers champs de l'action sociale (accès aux droits, protection de l'enfance, éducation, prévention, justice, hébergement, logement) ont besoin de mieux décoder la ...[+]

MARIAGE FORCE ; VIOLENCE ; PATRIARCAT ; OUTIL PEDAGOGIQUE ; PREVENTION

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y
- 192
Cote : F6 ROM
Alors présidente de la cour d'assises de Versailles, Isabelle Rome se voit confier une affaire qui sera, à l'époque, peu médiatisée. Nous sommes en 2018, la vague #MeToo n'a pas déferlé dans le milieu judiciaire ni le terme " féminicide " percé la bulle des cercles militants.
En s'appuyant sur les trois jours du procès, la magistrate reconstitue la trajectoire d'un couple, celui d'Éliane et Jean-Pierre V. – une histoire malheureusement banale, mais emblématique de la mécanique des féminicides, notamment sur la notion de contrôle coercitif. Car, de toutes ces femmes qu'elle ne voit plus qu'en photo parce que tuées de la main de leur conjoint, Isabelle Rome en tire une conviction qui fera son engagement : cette violence invisible mais destructrice se retrouve à chaque fois. Comment se met-elle en place ? Quels sont les ressorts à l'oeuvre ? Pourquoi est-il si difficile d'en donner une définition juridique ?

La fabrique d'un féminicide d'un point de vue subjectif assumé – celui d'une magistrate considérée aujourd'hui comme l'une des plus acquises à la cause des femmes. [-]
Alors présidente de la cour d'assises de Versailles, Isabelle Rome se voit confier une affaire qui sera, à l'époque, peu médiatisée. Nous sommes en 2018, la vague #MeToo n'a pas déferlé dans le milieu judiciaire ni le terme " féminicide " percé la bulle des cercles militants.
En s'appuyant sur les trois jours du procès, la magistrate reconstitue la trajectoire d'un couple, celui d'Éliane et Jean-Pierre V. – une histoire malheureusement banale, ...[+]

féminicide ; VIOLENCE ; PATRIARCAT ; JUSTICE ; PROCES

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- 296
Cote : G22 BEJ
« Je le dis ici franchement, je n'ai rien à espérer des hommes en tant que classe. Aucun tyran n'a renoncé à sa tyrannie à moins d'y être forcé. […] Mon espoir est donc de fomenter la rébellion dans le coeur des femmes. »

Féministe, partisane de l'amour libre et insoumise, Voltairine de Cleyre (1866-1912) est une figure majeure du mouvement anarchiste. Les idées radicales et pragmatiques de cette libre penseuse résonnent dans notre présent : faut-ilrépondre par la violence à la violence de l'État ? Comment penser une société sans État, fondée sur la liberté des individus et la possibilité de mener une vie digne et heureuse ? Comment les femmes peuvent-elles refuser les normes de genre et le modèle social et moral qui leur sont imposés ? Dans cette biographie captivante, Alice Béja engage un dialogue avec Voltairine de Cleyre et dresse pour la première fois le vivant portrait de la « femme anarchiste la plus douée et la plus brillante que l'Amérique ait jamais produite » (Emma Goldman).



Spécialiste des États-Unis et du mouvement anarchiste, elle est maîtresse de conférences à Sciences Po Lille et chercheuse au Ceraps-CNRS. Anciennement rédactrice en chef de la revue Esprit, elle a produit le documentaire Emma Goldman, vivre la révolution (2018) et est membre du comité éditorial de La Déferlante.[-]
« Je le dis ici franchement, je n'ai rien à espérer des hommes en tant que classe. Aucun tyran n'a renoncé à sa tyrannie à moins d'y être forcé. […] Mon espoir est donc de fomenter la rébellion dans le coeur des femmes. »

Féministe, partisane de l'amour libre et insoumise, Voltairine de Cleyre (1866-1912) est une figure majeure du mouvement anarchiste. Les idées radicales et pragmatiques de cette libre penseuse résonnent dans notre présent : ...[+]

ANARCHISME ; LUTTE FEMINISTE ; PATRIARCAT ; HISTOIRE

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L'impunomètre LAPALUS, Marylène | HAL Open Science 2025 H

Matériel Pédagogique

- 7
Comment expliquer que la violence contre les filles et les femmes perdure depuis des siècles ? Comment comprendre que, malgré des avancées législatives, des politiques publiques de prévention et des mouvements de mobilisation puissants et continus, la violence masculine tue encore massivement des femmes dans la sphère privée et publique ?
Marylène Lapalus, sociologue au Centre Max Weber de Lyon, tente de répondre à ces questions. Elle travaille sur la violence féminicide et sur l'impunité comme motif déterminant de la continuité de la violence masculine contre les femmes. Sa réflexion s'inscrit dans la lignée de plusieurs travaux scientifiques féministes qui soulignent la nécessité de penser le rôle des institutions dans l'exercice de la violence contre les femmes. Marylène Lapalus a identifié un continuum d'impunité qui soutient la violence masculine et qui envoie aux agresseurs le message que la violence dont ils sont auteurs est tolérée, voire encouragée par la société. Elle propose également, sur le modèle du violentomètre, de pouvoir mesurer, grâce à l'impunomètre, le degré d'impunité porté par nos actions individuelles, collectives et institutionnelles, d'identifier les attitudes « complices » qui alimentent et légitiment la violence masculine ou au contraire les bonnes pratiques en matière de prise en charge des victimes et des auteurs.
L'impunomètre est ainsi un outil destiné à la sensibilisation du grand public et à la formation des professionnels (éducation, santé, protection sociale, sécurité et justice). Il mobilise plusieurs concepts utiles pour déconstruire les comportements individuels et collectifs qui freinent l'avancée des droits des femmes et qui, s'ils sont correctement employés, contribuent à lutter contre l'impunité sociale et institutionnelle qui sous-tend la violence masculine. Douze concepts clés sont ainsi définis dans la notice « Les bons mots contre l'impunité ».[-]
Comment expliquer que la violence contre les filles et les femmes perdure depuis des siècles ? Comment comprendre que, malgré des avancées législatives, des politiques publiques de prévention et des mouvements de mobilisation puissants et continus, la violence masculine tue encore massivement des femmes dans la sphère privée et publique ?
Marylène Lapalus, sociologue au Centre Max Weber de Lyon, tente de répondre à ces questions. Elle travaille ...[+]

VIOLENCE ; PATRIARCAT ; professionnels de santé ; VIOLENTOMETRE ; OUTIL PEDAGOGIQUE

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