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Ce dossier, tourné vers les actions concrètes en santé sexuelle, entre dans la cadre de la santé intégrative. Plusieurs thèmes sont abordés, toujours dans une perspective intersectorielle, transdisciplinaire, de prévention positive et surtout prospective : en regard des troubles du spectre autistique, des malades difficiles, des jeunes adultes en situation de handicap intellectuel, en situation de prostitution mais aussi en milieu confiné comme dans les sous-marins !Ce dossier est une pépite car il aborde avec expérience et rigueur des sujets rarement traités en santé sexuelle et affective.[-]

L'AIGM lance la première revue de gynécologie médicale ! Publiée de façon semestrielle, La Revue de la Gynéco Med' abordera notre spécialité sous toutes ses formes au travers de différentes rubriques : Agenda, Retour sur l'actualité, Le Zoom et ses résumés d'articles scientifiques, mais également des portraits exclusifs de profils variés s'articulant autour de la santé de la femme, la gynécologie dans la culture et les loisirs, ainsi que deux fiches - Gynéco Pratique ! - dans chaque numéro.[-]

Sommaire

Actualités

4 Et puis quoi encore ?
6 Trois questions à… Justine Begerem
7 Deux mois dans la vie des femmes
11 Dans l'œil d'axelle
12 Elles sont partout

Dossier

13 Bulletins tintamarre marathon… On se prépare aux élections
14 Le grand entretien : 2024, année politique
18 Cinq ans après, le bilan. Trois pas en avant, trois pas en arrière et combien sur le côté ?
22 Le privilège du vote : “Vous devez être la voix des sans-voix”
25 Enjeux économiques et sociaux, ce que les associations de femmes revendiquent
28 Élections sociales, “faire vivre la démocratie dans les entreprises”
30 Six Flamandes qui défendent les femmes et les minorités

Grand format

32 Footeuses de trouble. Un ballon, des femmes : une enquête belge

Magazine

42 Témoignage / Félicité Lyamukuru, les femmes du monde sur ses épaules
45 Portfolio / L'envol des Hirond'ELLES
49 Santé / Ouvrières en lutte pour leur santé et celle de leurs enfants
54 L'infusion / Saviez-vous que les mythes grecs regorgent de figures résolument féministes ?

En pratique

56 Mon corps, ma santé / Le lipœdème : maladie inconnue au bataillon médical
58 Nos droits / Aux urnes, citoyen·nes ?
59 Ça fourmille

Culture

60 Musique / Délicates Créatures7
61 Cinéma / Bye Bye Tibériade
62 Agenda
63 Carte blanche / “Pour une politique écoféministe” : pourquoi j'ai traduit ce livre
64 Bouquins
65 Podcast / Créatrices
66 Féministe Fiction / Marine Forestier
70 Jeu-concours
71 Une carte blanche qui s'affiche / Marie Boisson[-]

En direct du PF 69
- Danielle Walter
- Formation accompagnement mineur·es pour IVG
- Retour sur la soirée des Superféministes
- Retour sur la mobilisation du 25 novembre
- Présentation Site Intim Agir
- Retour sur le CD de décembre

C'est maintenant !
- Appel fête des mères Superféministes
- Retour sur occupation du CCVA par le collectif Solidarité Femmes à la rue
- Retour sur mobilisation contre la loi Darmanin
- Retour sur les Webinaires « anti-choix »

Ouvrir la voix
- Retour sur l'exposition du Musée Gadagne
- Retour sur l'expo du Rize : Les femmes font Villeurbanne

Infos
- Annonce du 8 mars

Cultures
- Bagarre Erotique
- Féminismes et musique

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Les « technologies de genre » conçues pour les femmes – la pilule contraceptive, le test de grossesse, l'échographie obstétricale et les plus récentes applications de suivi du cycle menstruel – ont contribué à l'émancipation des femmes en favorisant leur autodétermination reproductive et en les libérant des contraintes imposées par la nature. Mais ces dispositifs ont aussi eu des conséquences négatives : qu'il s'agisse des effets secondaires, encore peu connus, des hormones de synthèse, de la régulation forcée de la fertilité des exclues, de l'utilisation de l'échographie comme arme de propagande anti-avortement ou de la monétisation de données personnelles sensibles.
Chaque fois que la science s'est emparée du corps féminin, elle l'a réifié et neutralisé, le rendant parfois même invisible. Loin d'être de simples instruments, les outils fournis par les technologies de genre restent imprégnés de la culture patriarcale qui les a produits : derrière leurs promesses d'émancipation, ils cachent la capacité d'exercer un contrôle de plus en plus étendu sur le corps féminin. Laura Tripaldi, femme de science, journaliste et féministe, retrace l'histoire de ces innovations, analyse leurs aspects les plus controversés et nous invite à réfléchir à leur portée. Car pour enrayer le potentiel oppressif d'un processus technologique, il convient d'en étudier la profondeur historique et politique.

Laura Tripaldi est chercheure en sciences et journaliste. Elle est titulaire d'un doctorat en sciences et nanotechnologie des matériaux de l'université Milano-Bicocca.[-]

Dès la préadolescence, on peut être victime de troubles alimentaires : l'anorexie et la boulimie sont les plus fréquents d'entre eux. À travers les témoignages de jeunes gens et jeunes filles qui souffrent de ces troubles mais aussi de soignants, Maria Poblete explore les ressorts et les éléments déclencheurs des déséquilibres alimentaires, décrit les souffrances de ceux et celles qui les endurent et donne à ceux et celles qui les entourent quelques clés pour les soutenir du mieux possible. Comment on en sort, quelles sont les personnes et les structures qui peuvent aider à la guérison, quand peut-on se considérer comme guéri : le livre est un vrai guide pour aider à y parvenir. Il fournit toutes les adresses nécessaires pour affronter ces situations, et en sortir![-]

Avec ce document, le Collectif Intersexe Activiste (CIA) – OII France souhaite mettre à la disposition des soignant-e-s une ressource à la fois complète et accessible regroupant les réflexions et conclusions du collectif quant à l'évolution des personnes intersexes au sein du milieu médical.

Depuis sa fondation en 2016, le CIA-OII France a accompagné de nombreuses personnes intersexes sur différents aspects de leur parcours. Très rapidement a émergé un constat : les violences et traumatismes vécus par les patient·e·s intersexes au sein de milieu médical et hospitalier en France sont loin d'être des vécus individuels et isolés. En effet, le collectif ne compte plus les signalements de non-respect du consentement, et de l'intégrité physique et psychologique des personnes intersexes (qu'elles soient mineures ou adultes), de refus de divulgation du dossier médical. En conséquence, il faut constater la prévalence de l'évitement médical et les séquelles psychologiques découlant de ces expériences déshumanisantes.

Le collectif a pour conviction que si le personnel médical venait à écouter, à prendre en compte les vécus des personnes intersexes, et à accepter leurs revendications, sans pathologiser les variations que ces personnes portent, ces tragédies humaines pourraient être évitées. Nous croyons aussi au pouvoir immense qu'ont les soignant·e·s d'accompagner et de respecter les personnes intersexes, mais aussi de travailler à faire valoir leurs droits au sein du milieu médical.

Le collectif croit aussi à la nécessité de documenter et de rassembler des outils permettant la compréhension des besoins et des droits des personnes intersexes. Cet outil, bien qu'il soit en premier lieu dédié aux soignant-e-s, rassemble aussi de nombreuses informations et ressources qui pourront enrichir la base de savoir partagé intersexe que le collectif alimente depuis 6 ans.

Qu'est-ce que l'intersexuation ? Quels enjeux médicaux, sociaux et légaux implique-t-elle ?[-]

En 2023, les adolescent(es) transgenres sont exposé(es) à des risques majeurs tels que le harcèlement et la discrimination, entraînant des problèmes de santé mentale. La recherche a montré que l'intervention médicale et psychosociale précoce peut réduire ces risques. Cependant, l'accès aux soins pour ces jeunes en France reste limité, malgré la création de consultations spécialisées. Aussi, les médecins généralistes et pédiatres, parce que constituant des interlocuteurs privilégiés du fait de leur proximité, sont appelés à jouer un rôle crucial dans l'accompagnement de cette population, tant dans le développement global que dans la transition de genre, pour améliorer l'accessibilité aux soins. Loin d'être exhaustif sur la question, cet article vise à sensibiliser aux enjeux à accompagner des adolescent(es) en questionnement de genre. Nous avons notamment souhaité insister sur l'importance de l'écoute, du respect et de l'autonomie décisionnelle de l'adolescent(e) concernant les choix de santé qui le/la concernent, en apportant des informations claires et précises sur les différentes démarches entreprises dans le cadre d'une transition, qui soient de surcroît adaptées à l'âge de l'enfant, en orientant si besoin vers d'autres professionnels de santé. Il est urgent pour les jeunes trans et/ou en questionnement de genre, de pouvoir s'adresser facilement à des professionnels de santé en soins primaires, qui puissent au minimum être sensibilisés à ces questions, dans un souci de respect de leur intégrité, et de prévention d'évènements de vie traumatiques, dans une société où les discriminations à leur encontre existent et peuvent s'avérer fatales.[-]

Les personnes transmasculines sont confrontées à un accès difficile aux soins, notamment en termes de santé sexuelle et reproductive. Pourtant, malgré l'absence de recommandations officielles, elles nécessitent une prise en charge. Cet article a pour but de la décrire. Une revue de la littérature a été réalisée via la base de données MEDLINE, 68 articles ont été inclus afin d'analyser les différents axes de prévention et de soins en santé sexuelle et reproductive des personnes transmasculines ainsi que les impacts de l'hormonothérapie sur les organes sexués. La littérature internationale, malgré un manque de données solides, s'accorde pour dire que les personnes transmasculines requièrent un suivi et des soins en santé sexuelle et reproductive. La prise en charge doit être adaptée aux différents parcours et peut être impactée par l'accès aux soins d'affirmation de genre. Toutefois, il ne semble pas y avoir de surrisque de cancer gynécologique dans cette population associé à l'hormonothérapie masculinisante. Les programmes de prévention et de soins ne diffèrent pas de ceux proposés aux femmes cis en l'absence de chirurgie d'affirmation de genre. Les personnes transmasculines requièrent un suivi et des soins adaptés à leurs besoins et à leurs parcours. Les professionnels de santé doivent y être formés.[-]

Actions Traitements est une association de patients, agréée pour représenter les usagers du système de santé. Créée en 1991 à l'initiative de personnes vivant avec le VIH, elle a pour but d'informer, d'accompagner, de soutenir et de défendre les droits des personnes vivant avec l'infection à VIH, les virus de l'hépatite, la tuberculose, les pathologies associées et les infections sexuellement transmissibles. Elle mène également des actions de prévention, notamment auprès de personnes exposées.[-]

L'endométriose est une maladie inflammatoire chronique touchant 10 % des femmes lors de leur vie
menstruelle. Elle est associée à des symptômes invalidants, notamment des douleurs abdomino-pelviennes, qui ont un impact important dans la vie des femmes touchées et pour la société en termes
de coûts directs et indirects, et elle représente l'une des plus grandes causes d'infertilité. Ce numéro
de « Questions de santé publique » propose une vue d'ensemble de l'état des connaissances actuelles
sur l'épidémiologie de l'endométriose et évoque le changement de reconnaissance récent de la maladie dans la société, jusqu'à la stratégie nationale contre l'endométriose.[-]

Avec cet essai littéraire, sensible et documenté, Élise Thiébaut signe le livre qu'on attendait sur la ménopause.

Persuadée que la ménopause n'est pas une maladie et qu'elle concerne aussi les hommes, Élise Thiebaut décortique le tabou et les mythes qui l'accompagnent : de la découverte des hormones aux greffes testiculaires, des remèdes archaïques aux traitements laser en passant par la vie des orques, les sorcières ou les métamorphoses du tigre vantées par la culture taoïste, l'autrice explore avec humour les ressorts de cette révolution intime qui nous invite à « ne plus vivre pour l'espèce, mais pour l'esprit ».[-]

"Accouchements traumatiques, paternalisme dans les soins, fausses couches passées sous silence, absence de consentement, médecins brutaux... Jamais le milieu de la gynécologie-obstétrique n'a été aussi frontalement remis en question. Les femmes protestent mais elles nous parlent et il est temps pour nous, soignants, de les écouter. Parce que j'ai été formée par mes pairs, héritiers de siècles de médecine patriarcale, j'ai moi aussi appris la maltraitance gynécologique, jusqu'à ce que j'opère un virage à 180 degrés. À mes confrères comme aux patientes, je pose ces questions : quelle obstétrique voulons-nous pour demain ? Quels moyens sommes-nous prêts à mobiliser pour une médecine bientraitante ? Les femmes méritent mieux, les soignants aussi." À travers un récit bouleversant mais incroyablement fertile, Amina Yamgnane nous entraîne sur le chemin de l'alliance thérapeutique.[-]

Les membres du projet SeSAM LGBTI+ ont le plaisir de vous annoncer la publication des contenus de la Conférence Prendre soin des LGBTI+ : évolution et défis d'un champ d'action et de recherche !

Les 18 & 19 janvier 2024, cette conférence internationale a réuni cinquante intervenant-es et 260 participant-es autour de quatre plénières, douze ateliers et quinze posters à la MSH Paris Nord.

Nous avions à cœur de valoriser ces interventions en publiant les vidéos, résumés, présentations et posters sur le site internet du projet Sesam LGBTI+. Ceci, dans l'objectif de contribuer à une meilleure connaissance et reconnaissance des enjeux de santé des communautés LGBTI+. Nous souhaitions également archiver et garder en mémoire les expériences partagées, avec l'accord des intervenant-es. C'est désormais chose faite ![-]

De récentes études ont mis en évidence cette réalité : les premières années de la vie de l'enfant, y compris in utero, constituent une période charnière pour son développement. Ainsi les expériences vécues au tout début de l'existence, positives ou négatives, ont un impact plus tard sur la santé physique et mentale des individus, sur leur bien-être social et affectif. Ce dossier de La Santé en action partage les dernières connaissances scientifiques, produites notamment par la psychologie et les neurosciences. Il donne un éclairage sur les interventions apportant un soutien aux parents dans la construction d'interactions chaleureuses, stimulantes et répondant aux besoins fondamentaux des tout-petits. En effet, l'enfant a besoin de créer avec la/les personnes qui prennent soin de lui un lien d'attachement sécurisant, fondamental pour grandir dans la confiance et renforcer sa capacité à faire face à l'adversité dans le futur.[-]