Documents SANTE DE LA FEMME 83 résultats

Sommaire

Actualités

4 Et puis quoi encore ?
6 Trois questions à Gaëlle Demez
7 Deux mois dans la vie des femmes
11 Dans l'œil d'axelle
12 Elles sont partout

Dossier

13 Élections communales, les femmes sont dans la place
14 Parcours de combattantes en politique locale
19 Égalito-test
23 L'art de la brèche
25 Convention d'Istanbul : une lettre, un effet domino
28 Femmes contre le fascisme
30 En politique locale, des femmes qui prennent la place

Grand format

32 La détresse des jeunes filles : enquête en pédopsychiatrie

Magazine

42 Reportage / En Géorgie, le boom de la gestation pour autrui
48 Société / Inceste : se rapiécer, de mère en fille
52 Podcast / “Cystite Partout”, une main tendue vers la guérison
54 L'infusion / Sisyphe est Noir·e et l'Occident est aveugle

En pratique

56 Mon corps, ma santé / Le sommeil, c'est vital
58 Nos droits / Élections communales : savoir, avant l'isoloir !
59 Ça fourmille

Culture

60 Musique / Beth Gibbons, la force de l'âge
61 Agenda
62 Rencontre avec Sarah Schulman
64 Bouquins
66 Féministe Fiction / Zaïneb Hamdi
70 Jeu-concours
71 Une carte blanche qui s'affiche / Justine Chanal[-]

Mais le silence qui l'entoure, l'absence d'explications, souvent anxiogènes, ne permettent pas de lui donner du sens. Or ce qui se passe c'est ni plus ni moins une nouvelle étape de notre vie, la troisième, aussi précieuse que les précédentes ! Elle mérite toute notre attention. Avec les conseils avisés de femmes d'expérience et de spécialistes que nous vous proposons ici, vous apprendrez à la vivre comme un nouvel épanouissement, voire même une nouvelle liberté.[-]

Parlons Règles est un programme d'éducation menstruelle pensé et conçu par l'association Règles Élémentaires. Depuis 2015, Règles Élémentaires est l'association française de référence sur les règles.
Aujourd'hui, il faut généraliser l'éducation menstruelle. D'abord, en l'incluant dans l'éducation à la santé et à la vie affective, relationnelle et sexuelle, ensuite en l'intégrant au quotidien. Ainsi, on pourra non seulement rassurer les angoisses et le stress liés aux fausses croyances sur les règles, mais aussi favoriser l'empathie entre tous les élèves. L'éducation menstruelle est un vrai levier pour mettre fin à la précarité menstruelle des plus jeunes et permettre aux jeunes d'être sur un vrai pied d'égalité à l'école. Notre méthode pour cette généralisation : accompagner les élèves, les enseignant·es, les personnels éducatifs et les parents pour que tout le monde puisse vivre ses règles dans de bonnes conditions. En cette journée internationale des droits des filles, il est en effet plus qu'important de rappeler que les droits menstruels sont fondamentaux pour la santé, l'égalité, la dignité. Notre outil pour cette généralisation : la première plateforme dédiée à l'éducation menstruelle : Parlons Règles ! Cette plateforme inédite, gratuite, co-construite avec des élèves, enseignant·es, des infimier·es et parents - et sans publicité donne accès à de l'information vérifiée au sujet des règles.

La plateforme compte trois entrées :

Jeunes

Qui se compose essentiellement de vidéos inédites qui abordent de manière ludique des sujets tels que les premières règles, le sport, les protections périodiques… Une partie “questions les plus posées” leur permet de consulter les réponses à des questions qui reviennent souvent. Un chatbot innovant dont l'intelligence artificielle, Timi, répond aux jeunes sur les règles.

Parents

Qui est pensée comme un blog qui regroupe divers articles qui peuvent aider les parents à appréhender au mieux les questions de leurs enfants.

Relais éducatifs

Principalement constituée de ressources d'animation pour toutes les personnes au contact d'enfants dans le cadre scolaire, périscolaire, les animateur·ices, les éducateur·ices… L'éducation menstruelle, c'est à la fois des temps d'enseignement dédiés pour aborder les sujets liés aux règles avec précision, et des informations ponctuelles vérifiées, qualitatives et rassurantes, qu'on peut communiquer pour apaiser les petits stress du quotidien.[-]

En France, le droit à la contraception est un élément fondamental des droits sexuels et reproductifs. Cependant, une nouvelle étude menée par l'Ined en collaboration avec l'Inserm révèle que même avec une couverture totale des soins de santé pour les femmes à faible revenu en France, des inégalités persistent dans l'utilisation des contraceptifs remboursés : les femmes ayant de plus faibles revenus utilisent moins de contraceptifs que les autres, et cela à tous les âges de la vie reproductive. Cette étude met en évidence que la levée d'une barrière financière, à travers le remboursement, ne garantit pas l'absence d'autres barrières qui pourraient entraver l'accès à la contraception pour les femmes à faibles revenus.[-]

L'endométriose est une maladie inflammatoire chronique touchant 10 % des femmes lors de leur vie
menstruelle. Elle est associée à des symptômes invalidants, notamment des douleurs abdomino-pelviennes, qui ont un impact important dans la vie des femmes touchées et pour la société en termes
de coûts directs et indirects, et elle représente l'une des plus grandes causes d'infertilité. Ce numéro
de « Questions de santé publique » propose une vue d'ensemble de l'état des connaissances actuelles
sur l'épidémiologie de l'endométriose et évoque le changement de reconnaissance récent de la maladie dans la société, jusqu'à la stratégie nationale contre l'endométriose.[-]

L'Association TDPM France est la première association nationale de patientes agissant et informant sur le sujet du Trouble Dysphorique Prémenstruel.
Leur site internet propose une présentation détaillée du Trouble Dysphorique Prémenstruel (TDPM), met à disposition du grand public et des professionnel.les des outils, et présente quelques témoignages de personnes concernées.
Le Trouble Dysphorique Prémenstruel (TDPM) toucherait entre 1.8 et 5.8% des personnes menstruées. Étant méconnu en France, beaucoup de personnes ne sont pas diagnostiquées.



Le TDPM peut apparaître et disparaître à tout moment de la vie génitale, à la puberté, après une grossesse ou un choc émotionnel.

Il peut augmenter ou diminuer avec l'âge.



Les symptômes se manifestent généralement lors de l'ovulation (phase lutéale) et s'apaisent à l'arrivée des règles (phase folliculaire). L'éventail de symptômes est large et varie d'une personne à l'autre, atteignant parfois une intensité extrême : fatigue importante, difficultés de concentration, sautes d'humeur, symptômes dépressifs... Les manifestations engendrent une détresse mentale et perturbent de manière significative la vie de la personne atteinte.[-]

Avec cet essai littéraire, sensible et documenté, Élise Thiébaut signe le livre qu'on attendait sur la ménopause.

Persuadée que la ménopause n'est pas une maladie et qu'elle concerne aussi les hommes, Élise Thiebaut décortique le tabou et les mythes qui l'accompagnent : de la découverte des hormones aux greffes testiculaires, des remèdes archaïques aux traitements laser en passant par la vie des orques, les sorcières ou les métamorphoses du tigre vantées par la culture taoïste, l'autrice explore avec humour les ressorts de cette révolution intime qui nous invite à « ne plus vivre pour l'espèce, mais pour l'esprit ».[-]

"Accouchements traumatiques, paternalisme dans les soins, fausses couches passées sous silence, absence de consentement, médecins brutaux... Jamais le milieu de la gynécologie-obstétrique n'a été aussi frontalement remis en question. Les femmes protestent mais elles nous parlent et il est temps pour nous, soignants, de les écouter. Parce que j'ai été formée par mes pairs, héritiers de siècles de médecine patriarcale, j'ai moi aussi appris la maltraitance gynécologique, jusqu'à ce que j'opère un virage à 180 degrés. À mes confrères comme aux patientes, je pose ces questions : quelle obstétrique voulons-nous pour demain ? Quels moyens sommes-nous prêts à mobiliser pour une médecine bientraitante ? Les femmes méritent mieux, les soignants aussi." À travers un récit bouleversant mais incroyablement fertile, Amina Yamgnane nous entraîne sur le chemin de l'alliance thérapeutique.[-]

L'imagier Santé des femmes rassemble le vocabulaire essentiel pour répondre aux besoins spécifiques des femmes, en particulier pour celles qui ne connaissent pas la langue et les codes français.
Il est composé de 100 mots illustrés et écrit en phonétique internationale. Il a été conçu avec l'aide de soignantes, de patientes de la maison des usagers de l'Hôpital Delafontaine, des habitantes d'un centre d'hébergement d'Adoma, mais aussi avec des femmes de la maison de quartier Floréal et de l'ESAT Vivre autrement.
L'obectif de cet outil est qu'il soit un support de médiation utile notamment avec des personnes allophones.
Cet imagier est partagé sous la licence CreativeCommons BY-SA 4.0.[-]

La mi-vie, c'est-à-dire 40-55 ans, est une période charnière pour faire de la prévention et promouvoir la santé de la population. Charnière mais peu exploitée car pas identifiée comme un tournant dans le maintien en santé. Les autres âges de la vie sont bien mieux balisés : petite enfance, adolescence, jeunes adultes, puis plus tard, avancée en âge, personnes âgées. Ce numéro spécial présente un état des connaissances scientifiques sur les déterminants et l'état de santé des 40-55 ans. Puis il explore ce qui peut être mis en œuvre au profit de la santé des quadras et quinquas, ces " invisibles " des schémas de prévention et de santé publique. Sont passés en revue plusieurs programmes et dispositifs innovants qui s'attachent à améliorer la santé des personnes de cette tranche d'âge. Une trentaine de scientifiques et de professionnels de terrain ont apporté leur contribution à ce numéro spécial. Ce qui frappe dans ce constat est le creusement des inégalités sociales de santé : à mi-vie déjà, selon leur conditions de vie l'écart est considérable entre les personnes ayant bénéficié de conditions favorables et a contrario celles dont le parcours a été beaucoup plus rude et la santé est déjà dégradée.[-]

S'il est communément admis que le corps féminin change de façon cyclique chaque mois pendant les années de fertilité et qu'il se transforme complètement pendant la puberté, la grossesse et la ménopause, la plupart d'entre nous ignorons la science derrière ces phénomènes. Vingt années passées à étudier les données médicales ont amené Lisa Falco à un constat : les premières personnes à ne pas connaître le corps des femmes sont les femmes elles-mêmes. C'est pour combler cette lacune qu'est née l'idée de ce livre. Quels sont les facteurs déclenchants de ces changements et quelles sont leurs conséquences ? Pourquoi la posologie des médicaments, réputée universelle mais en réalité déterminée pour les hommes, n'est-elle pas adaptée aux femmes ? Les hommes pourraient-ils allaiter s'ils recevaient les hormones adéquates ? Pourquoi la vue et la voix changent-elles au cours du cycle menstruel ? Le syndrome prémenstruel est-il un mythe relatif à des constructions mentales ou repose-t-il sur une réalité biologique ? Pourquoi les femmes sont-elles plus résistantes aux infections que les hommes alors qu'elles souffrent plus fréquemment de maladies auto-immunes ? Pourquoi les femmes éprouvent-elles de fortes bouffées de chaleur à la ménopause ? Pour répondre à ces questions, ainsi qu'à beaucoup d'autres, Lisa Falco s'appuie sur les recherches internationales les plus récentes. Le propos se veut objectif, toutes les informations fournies sont compilées et présentées de façon accessible, notamment à l'aide de nombreuses anecdotes.[-]

Avoir ses règles, aujourd'hui encore, est un sujet dont on ne parle pas. Demi-mots, sourires gênés, stratégies de dissimulation accompagnent ce que vit a priori chaque mois la moitié de l'humanité.

La sociologue Aline Boeuf a voulu découvrir pourquoi. Surtout, elle a souhaité mettre en lumière ce qu'un tel tabou pouvait avoir comme conséquences sur la vie des femmes, dans leurs activités du quotidien et, en particulier, dans le monde professionnel. Espace façonné et encore souvent dirigé par des hommes, quelles conditions offre-t-il aux travailleuses à cet égard ?

L'autrice est allée à la rencontre de personnes menstruées, des femmes pour la plupart, actives professionnellement, afin qu'elles racontent leur expérience des règles et du cycle menstruel, celle des regards et des inconforts qu'elles affrontent chaque jour au travail.

Issu d'une enquête de trois ans, cet ouvrage fait le point sur les représentations qui entourent les menstruations et montre comment l'interdit s'est construit. Il sonde les répercussions de cette stigmatisation des femmes sur leurs études, puis sur leur carrière. Il pose aussi la question de l'éducation, de la transmission des connaissances à ce sujet, et de la place des hommes. Enfin, il propose des pistes d'action pour combattre le tabou, faisant notamment le point sur le congé menstruel.

Agrémenté de nombreux témoignages, ce livre met en avant la parole des femmes et s'inscrit dans un ensemble d'enjeux plus larges relatifs à l'expérience de la féminité dans notre société.[-]

La ménopause est l'un des ultimes tabous dans la vie des femmes. Atteinte des premiers symptômes de la périménopause à 44 ans, la journaliste Miriam Stein s'est trouvée désemparée face à ce bouleversement, avant de prendre le problème à bras-le-corps.
Elle nous livre en son propre nom, avec naturel, humour et une belle sensibilité, un récit intime qui s'enrichit de nombreux éclairages tirés d'ouvrages littéraires, d'études scientifiques et de penseuses féministes, dont Simone de Beauvoir et Gloria Steinem.
Au-delà de son expérience personnelle, elle s'attaque aux clichés dont la ménopause est affublée, en nous donnant des repères médicaux sur le phénomène, en analysant sa signification culturelle et en mettant en lumière les stratégies employées par les femmes pour mieux passer le cap, se sentir bien dans leur peau et reprendre le pouvoir sur leur vie.
Plaidant pour une émancipation et une affirmation féminines à tous les âges de la vie, Miriam Stein cherche, contre la relégation qui les frappe, à changer le regard que la société porte sur les femmes "mûres". Car vieillir peut aussi signifier un nouveau départ, une nouvelle liberté.[-]

Vous en avez probablement au fond de votre trousse à pharmacie. Le Spasfon est l'un des médicaments les plus prescrits et vendus en France, en majorité aux femmes. Une pilule rose familière lorsque l'on souffre de règles douloureuses. Et pourtant, aucun essai clinique ne soutient son efficacité pour cette indication.

Juliette Ferry-Danini retourne aux origines du médicament, dans les années 1960. L'histoire du Spasfon n'est pas toute rose : des malades empoisonnés à dessein, des données scientifiques défaillantes et le sexisme ont marqué son développement, construisant une situation d'ignorance scientifique qui perdure aujourd'hui.

Dans cet essai de philosophie féministe, l'autrice analyse les conséquences de cette ignorance en médecine et propose des outils essentiels pour redonner du pouvoir et de l'autonomie aux patientes et patients.[-]

Les normes sociales, médicales, physiologiques et psychologiques ont guidé, dirigé, orienté, contraint parfois, les femmes dans leurs évolutions et leurs droits. Les luttes ont permis aux femmes de se faire entendre, d'obtenir des acquis et des égalités même si, encore aujourd'hui, les inégalités demeurent nombreuses. Tout au long du parcours de la vie d'une femme, l'évolution de son corps est soumise à une sorte de contrôle, qui va s'établir par un apprentissage, guidé soit par ces normes soit par des profanes. Pour autant, une longue partie de sa vie va tendre vers l'invisibilité collective et individuelle. La ménopause est universelle inéluctable, faisant partie de l'histoire physiologique de la vie des femmes. La ménopause n'est pas bienvenue car elle rappelle le temps qui passe et l'inéluctable vieillissement, honteux ans une société qui cultive le jeunisme. C'est une période semée de tabous et de non dits, de honte, parfois. Alors que l'on compte 14 millions de femmes ménopausées en France, il existe aujourd'hui un manque global de prise en considération et de prise en charge de la ménopause chez les femmes. La Conseillère Conjugale et Familiale participe, de par sa place, son rôle, ses fonctions et ses missions, à agir pour la prévention de la santé sexuelle des femmes, relative à la définition de l'OMS, tout au long de leur vie. La prise en charge et l'accompagnement de la ménopause en fait partie.[-]

À destination des collectivités membres, cette malle propose un panorama d'associations, collectifs, partenaires et ressources liées aux enjeux de l'égalité femmes-hommes et à la santé des femmes : précarité menstruelle, santé sexuelle et affective, maladies et pathologies, violences obstétricales et gynécologiques, vieillissement et ménopause, santé au travail, etc. Pour aborder la thématique au sein des politiques publiques/politiques de ressources humaines et proposer des ateliers ou interventions à destination du public.[-]

La santé est un droit fondamental, dont la jouissance est d'une importance cruciale. Loin de ne constituer qu'en une absence de maladie, la santé est en un état de bien-être aussi bien physique que mental et social. Ce droit, énoncé par la loi, n'est malheureusement pas toujours assuré dans les faits.
Les inégalités de santé déterminées par le statut économique et social demeurent, même si elles font partie des enjeux de nombreuses politiques publiques. Celles liées au genre constituent quant à elles un sujet encore trop ignoré.
Dans ce guide, vous trouverez des renseignements d'ordre général sur la santé des femmes et sur leurs droits ; des informations sur les ressources, les partenaires, les associations du territoire ; des adresses concrètes et des coordonnées de contact en fonction de chaque problématique et de chaque situation...
Si ce guide n'est pas un guide médical, il vise bien à améliorer l'accès à la santé des femmes dans la région lyonnaise[-]