Documents MEMOIRE 28 résultats

Face à l double stigmatisation liée à la consommation de drogues et à la précarité, et à l'insuffisance des réponses apportées aux enjeux affectifs, relationnels et sexuels, la.le CCF se présente comme un.e acteur.ice clé pour enrichir la prise en charge des usager.ères. Ce mémoire démontre comment l'intégration de cette profession pourrait renforcer l'accès aux soins de santé sexuelle, promouvoir l'empowerment des usager.ères et contribuer à surmonter les violences et les stéréotypes de genre[-]

Les violences intrafamiliales et particulièrement les violences conjugales, est un sujet brulant dans notre département, tous les jours en moyenne 12 femmes signalent des violences conjugales au commissariat ou à la gendarmerie. Les violences sexuelles sont à l'Ile de la Réunion 50% plus nombreuses qu'en Hexagone. Pour lutter contre ces violences un bon nombre d'acteurs se mobilisent sur le territoire, les autorités d'Etats, le Conseil Départemental dont c'est la compétence, les communes, les professionnel.les de santé, mais aussi les associations. Cet écrit précise l'état des lieux des violences faites aux femmes de façon générale et plus particulièrement à l'Ile de la Réunion. Il indiquera aussi dans quelles mesures les Conseiller.ères Conjugales et Familiales à travers leurs missions professionnelles peuvent lutter contre les violences intrafamiliales et particulièrement contre les violences conjugales.[-]

Entre oppositions et interrogations, l'éducation à la sexualité en école primaire suscite de vifs débats à travers les médias et les réseaux sociaux. Mais que se passe-t-il vraiment au cours de ces séances ? Par qui sont-elles menées ? Dans quel but ? Que dit la loi à ce sujet ? Autant de questions auxquelles cet écrit tente de répondre, en s'appuyant sur une enquête qui explore la perception de ceux et celles qui vivent ces séances de près : les membres de l'Éducation nationale. Au-delà de la définition de l'éducation à la sexualité, cet écrit vise à mettre en lumière la place qui lui est accordée à l'école primaire, ainsi qu'à mieux comprendre le rôle joué par les conseiller·ère·s conjugaux·ales et familiaux·ales au cours de ces séances.[-]

À Mayotte, le phénomène de la grossesse précoce n'est pas nouveau. Il présente un interdit religieux et culturel au regard de la société lorsqu'elle intervient hors mariage. Et surtout que les parents donnent une éducation stricte pour éviter cette déviance car elle est synonyme de honte et de déshonneur familial. De ce fait, une grossesse hors mariage menée à terme entraine des conséquences qui seront plus ou moins lourdes ou pas en fonction de la situation familiale et cela pour la jeune fille mineure et pour sa famille. Malgré l'évolution de l'information faite par les différents professionnel-s-elles sur l'éducation sexuelle, la contraception et la prévention sur les risques liés à la sexualité, on assiste toujours à une augmentation des grossesses, comme des avortements chez les mineures. Les mutations de la société mahoraise telles que la libération des mœurs sexuelles obligent à renforcer les outils de communication et de sensibilisation sur les comportements sexuels des jeunes auprès de ce public et des parents. Les actions actuelles et nouvelles doivent amener les parents à adopter un nouveau regard sur la sexualité et la grossesse hors mariage, à dialoguer avec leurs enfants sur ces sujets et leur permettre d'accéder aux moyens contraceptifs dans leur pratique sexuelle afin de prévenir les interruptions volontaires de grossesses, interdits dans cette société musulmane, les infections sexuellement transmissibles, l'exclusion et l'étiquetage de social de l'enfant et de sa famille.[-]

Cet écrit vise à ouvrir un champ de réflexion sur l'accueil des personnes pratiquant le BDSM par des Conseiller·ère·s Conjugal·e·s et
Familial·e·s. Le BDSM, en puisant ses racines dans une histoire contestataire et stigmatisée, se voit aujourd'hui popularisé dans ses formes les plus normatives par le capitalisme néo-libéral. Il véhicule pourtant toujours nombres de représentations délétères et erronées qui freinent la possibilité que des problématiques soient adressées à des professionnel·le·s. En se référant à nos missions de dépistage et d'accompagnement des violences intrafamiliales, sexistes et sexuelles, et en comprenant ces violences comme un continuum, ce travail propose une exploration, à l'échelle du vécu individuel, de la façon dont le système patriarcal interagit avec les pratiques BDSM. Au-delà des violences, c'est par le prisme de la réduction des risques que cet écrit tente de dégager les enjeux de santé sexuelle dans les pratiques BDSM. Nous découvrons des besoins auxquels seuls les milieux communautaires répondent, par des ressources nombreuses mais partielles et très peu accessibles. De par leurs missions, leurs compétences, et la singularité de leur
approche, les Conseiller·ère·s Conjugal·e·s et Familial·e·s pourraient contribuer à pallier ce qui apparaît comme un angle mort. Pour cela, un travail sur nos biais, nos limites personnelles, et notre capacité à travailler en partenariat est essentiel.[-]

En France, environ 350 000 personnes à vulve seraient concernées par le vaginisme, tandis que les dyspareunies toucheraient jusqu'à 20% des personnes à vulve. Ces chiffres, ne reflétant que les cas diagnostiqués, sont probablement bien en deçà de la réalité. Cet écrit professionnel, issu de recherches auprès de professionnel.les et d'entretiens avec des personnes concernées, explore les défis rencontrés par celleux qui vivent avec ces douleurs. Il aborde les raisons de l'errance médicale et s'interroge sur ce qui pousse de nombreuses personnes à s'autodiagnostiquer. Pourquoi tant de personnes préfèrent-elles se réapproprier le terme « vaginisme » plutôt que d'envisager un parcours médical ? Comment expliquer le manque de reconnaissance des dyspareunies ? On y examine le lien entre le sexisme médical historique et la normalisation des douleurs vulvovaginales, tout en questionnant la psychologisation des douleurs dites féminines et les injonctions à une sexualité normée. Cet écrit propose également un guide technique pour comprendre et différencier les dyspareunies des vaginismes, ainsi que des pistes d'accompagnement. Il met en lumière le rôle que peuvent jouer les conseiller·ères conjugaux·ales et familiaux·ales (CCF) en proposant un accompagnement complémentaire avec une grille de lecture de genre, féministe et systémique spécifique. L'objectif est de briser le silence, de légitimer l'existence de ces douleurs, et de contribuer à une meilleure prise en compte des droits reproductifs et sexuels des personnes à vulve.[-]

Comment concilier l'approche centrée sur la personne et l'analyse féministe des violences pour accompagner les personnes victimes vers l'émancipation en tant que conseillère conjugale et familiale en fin de formation ? Comment peut-on aider les personnes à reconnaître les facteurs de genre qui contribuent aux violences qu'elles subissent, tout en respectant leur propre rythme et leurs choix en matière de sécurité et de bien-être ? Quels sont les outils et les compétences nécessaires pour intégrer ces deux approches dans la pratique professionnelle et pour aider les personnes à développer leur pouvoir d'agir et leur autonomie ?
Pour concilier ces deux approches de manière cohérente et équilibrée, j'ai décidé de m'appuyer sur des entretiens avec des professionnelles du domaine, dont des formatrices au conseil conjugal et familial ayant une approche féministe. La première partie sera consacrée à la présentation de l'approche centrée sur la personne et de l'analyse féministe des violences. Je mettrai en évidence la tension qui peut exister entre elles. Dans la deuxième partie, je présenterai les résultats de mes entretiens avec des professionnelles expérimenté.es en matière de violences, qui auront pour objectif de répondre aux questions suivantes : Comment concilier ces deux approches pour accompagner les personnes victimes vers l'émancipation ? Quels sont les outils et les compétences nécessaires pour intégrer ces deux approches dans la pratique professionnelle ? Comment peut-on aider les personnes à reconnaître les facteurs de genre qui contribuent aux violences qu'elles subissent, tout en respectant leur propre rythme et leurs choix en matière de sécurité et de bien-être ? Enfin, dans la troisième partie, je vais utiliser les enseignements de ces entretiens pour adapter ma propre pratique professionnelle, pour accompagner les personnes dans leur cheminement vers l'émancipation tout en prenant en compte les dimensions structurelles et systémiques des violences.[-]

Le 2 mars 2022, une loi visant à renforcer le droit à l'avortement est votée en France. L'une des principales mesures est l'allongement du délai légal du recours à l'IVG chirurgicale de 2 semaines, passant donc de 14 semaines d'aménorrhée (SA) à 16. La réalité de terrain est légèrement différente. Les prises en charges tardives (à partir de 15 SA) soulèvent des questionnements pour les établissements concernés qui bien souvent réalisent des expulsions par voie-basse en salle de naissance. C'est une réalité qui met à mal des équipes soignantes et qui nécessite une prise en charge adaptée pour les femmes. Comment les accompagner au mieux dans ces parcours tardifs ? Quel rôle pour les conseillèr·es conjugal·es et familiale.s dans ces accompagnements spécifiques ? C'est ce à quoi je vais essayer de répondre dans cet écrit professionnel qui vient clôturer la formation au conseil conjugal et familial dispensée par le Planning Familial de Nouvelle-Aquitaine à laquelle j'ai pris part dans la promotion 2021- 2023 [-]

La reconnaissance de plus en plus large par la société de la présence de besoins sexuels et affectifs chez les personnes déficientes intellectuelles suggère un début de transformation des représentations sociales liées à la sexualité et au handicap. La question qui se pose alors n'est pas de savoir si ces personnes ont une sexualité ou si elles ont le droit de l'exprimer et de la vivre, mais bien comment les professionnels et l'entourage familial peuvent accompagner ces personnes dans leur sexualité, et surtout quels sont les besoins réels de ces individus. Il apparaît clairement dans la littérature que des programmes d'éducation à la vie affective et sexuelle spécialisés et adaptés aux attentes de ces publics et à leur niveau de compréhension sont indispensables pour leur permettre de mieux appréhender et vivre leur sexualité. La formation des professionnels constitue également un volet important de cette démarche et peut leur permettre d'adapter leur positionnement. Certains professionnels font toutefois état d'un obstacle majeur encore à lever : celui de l'entourage, qui a souvent du mal à accepter que leur parent ou enfant noue une relation affective. Un réel « travail de pédagogie » et sensibilisation reste à mener par les établissements afin de remporter l'adhésion des familles et changer leur regard sur la sexualité de la personne handicapée.[-]

Cet écrit professionnel de fin de formation met en lumière des demandes d'éducation à la sexualité qui peuvent poser des interrogations à la future CCF, soit dans la forme ou dans le fond. En effet, mon expérience bénévole et professionnelle m'a permis de me rendre compte que les CCF peuvent être sollicitées pour différents motifs dans le cadre des animations collectives, et que ces demandes ne laissent pas la place aux demandes directes des élèves. C'est ce qui m'interpelle, comment prendre en compte les attentes du public si la demande est déjà construite sur un thème en particulier ou parce qu'il s'est passé un événement au sein du collège.
Après avoir fait un constat sur la réalité de mise en œuvre de la loi sur l'éducation à la sexualité, et sur les difficultés rencontrées par les acteurs et actrices de terrain dans sa concrétisation, je tente de répondre à cette problématique à travers les observations que j'ai pu faire en stage, les échanges avec des CCF en poste et le contenu de la formation.[-]

L'accompagnement psychologique des personnes vivant un arrêt naturel de grossesse précoce est actuellement quasiment inexistant en France et n'est que très peu pensé.
Parce que rien n'est faux dans une fausse couche, parce que le vécu physique et psychologique est bien réel, parce que la grossesse l'était également même si elle n'était pas encore visible ou annoncée, parce que le deuil n'est pas moins violent.
Parce qu'une personne enceinte sur quatre sera confrontée à un arrêt naturel de grossesse précoce. Parce que tout cela ne doit pas se vivre dans l'indifférence de la société.
Pour toutes ses raisons, il me semble indispensable d'améliorer la prise en charge psychologique des personnes.
Aussi, je propose dans cet écrit professionnel de fin de formation en conseil conjugal et familial de réfléchir à la question suivante : “En quoi l'intégration de CCF dans les parcours de soin des personnes ayant vécu un arrêt naturel de grossesse précoce peut améliorer leur prise en charge globale ?”.[-]

L'objectif de ce travail de recherche est de comprendre la manière dont les CCF et infirmières scolaires peuvent collaborer de manière à mettre en place des séances d'EVARS au collège pour transmettre et accompagner les élèves au mieux dans leurs questionnements
ainsi que d'assurer une continuité pédagogique dans l'EN. Pour cela nous présenterons, pour commencer le sujet et la méthodologie que nous avons utilisé. Nous ferons ensuite un état des lieux conceptuel et pratique de l'EVARS au collège. Et enfin nous tenterons de mettre en
évidence les différents freins et leviers observés.[-]

Les CCF peuvent-elles·ils briser le tabou de l'IVG ? Si l'avortement a toujours existé, il n'a pas toujours été possible d'y recourir sans risques. On aurait pu penser qu'avec lutte féministe et la légalisation, cet acte deviendrait au mieux simple, et au minimum facile d'accès.
Mais force est de constater qu'il y a toujours une forme d'interdit qui entoure les personnes qui avortent. Cet écrit explore différentes manières pour les CCF de libérer la parole sur l'IVG grâce à un travail d'accompagnement, d'information et de sensibilisation. L'objectif de ce travail a été de réfléchir à la posture professionnelle à adopter pour normaliser et démystifier l'avortement.
D'abord auprès des personnes en parcours d'IVG, mais aussi dans la sphère collective. Entre privé et politique, les CCF ont un véritable rôle pivot dans la levée du tabou, et cet écrit analyse les freins qui se présentent, et les outils qui peuvent les aider dans cette mission.[-]

Cet écrit vient questionner en quoi les missions des CCF du DRSSA, antenne itinérante du Planning Familial du Rhône dans les Monts du lyonnais, permettent de favoriser l'accès à la santé sexuelle des minorités de genres et sexuelles du territoire. Avec l'appui de l'expérience de terrain en tant qu'animatrice de prévention et le compte-rendu des acteur.ices du territoire, une estimation des besoins des personnes concernées a été mise en lumière. Les missions de CCF répondent aux préconisations gouvernementales et à celle de l'OMS tout en répondant à un besoin urgent face au constat d'une augmentation des comportement Lgbtphobes. Intervenir auprès des jeunes dans le cadre de séance d'EVARS, assurer des permanences sans rdv, confidentielles dans les lieux de vie des adolecent.e.s, peut favoriser l'accès des personnes mineures LGBTQIA+ sur les Monts du lyonnais. Pour rendre accessible et visible les actions du DRSSA, les CCF doivent entretenir des relations partenariales avec les acteur.ices du territoire et en développer de nouvelles. Le Planning Familial du Rhône porte des plaidoyers pour lutter pour les droits des personnes LGBTQIA+. Pour faire évoluer le dispositif au profits des adolescent.e.s queers, différentes perspectives sont à considérées. Comme développer la démarche de « l'aller-vers » pour les personnes isolées. Ainsi que la création d'un réseau de partenaires formé.e.s à l'accueil des personnes LGBTQIA+. Maintenir les actions d'information, d'écoute et d'orientation en renforçant la présence du DRSSA sur le territoire mais aussi sur les réseaux sociaux.[-]

Cet Écrit Professionnel de Fin de Formation (EPFF) s'attache à comprendre le vécu de l'IVG et tout particulièrement ce que j'appelle « les émotions paradoxales » qui peuvent y être liées. Suite à un entretien qui a été marquant durant l'un de mes stages, j'ai voulu trouver des pistes de réflexion pour mieux appréhender et accompagner ces nuances, mais aussi pour comprendre comment l'écoute active en tant qu'outil peut être utilisé pour favoriser la prise de parole.
Si l'on enlève toutes les couches qui sont des freins à l'IVG : les violences médicales, les violences intra-familiales ou conjugales, qu'est-ce qui fait que l'IVG peut être une étape parfois difficile ? À travers des témoignages de personnes ayant éprouvé ces émotions paradoxales, mais aussi par des entretiens avec des CCF, je tente de collecter ces nuances et d'en tirer des points de vigilance ou des points d'attention pour l'accompagnement pré et post-IVG et pour ma future pratique professionnelle en tant que CCF.[-]