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Pour la rentrée 2024, la revue La Déferlante propose un numéro spécial : « Résister en féministes ».

Comment l'extrême droite s'empare-t-elle des questions féministes et LGBT+ ? En France, comment Marine Le Pen et le Rassemblement national sont-ils progressivement parvenus à conquérir un électorat féminin ? Au-delà du champ politique, comment les mouvements affiliés à l'extrême droite mènent-ils, au sein de l'Education nationale, dans les médias ou sur internet, des batailles culturelles aux conséquences violentes ? Enfin et surtout : comment résister à ces dynamiques, comment se mobiliser ?

À lire aussi dans ce numéro : une grande rencontre entre la militante Assa Traoré et la syndicaliste Sophie Binet, une enquête sur les formes de solidarité se développant à Calais et un débat sur les résistances à l'extrême-droitisation des médias.[-]

Aucune sensibilité politique ne détient le monopole du conservatisme dont on observe des manifestations à droite comme à gauche de l'échiquier politique. Le clivage gauche-droite se révèle en effet parfois inopérant pour expliquer la coexistence, voire l'imbrication du féminisme et de l'antiféminisme et ce, depuis la deuxième moitié du XIXe siècle. L'un comme l'autre se nourrissent et se transforment mutuellement et parfois transcendent les camps. Les femmes conservatrices ajoutent à la confusion, en mêlant revendications féminines et posture droitière, préservation de l'ordre moral et modalités d'engagement contradictoires avec les modèles traditionnels.[-]

Criant manque de places, subventionnées ou non, pénurie de personnel, formation insuffisante, abandon des mères, dont les plus précaires… À la croisée des domaines – éducation, santé, travail –, de problématiques sociales et économiques, à l'intersection des sphères privée et professionnelle, l'accueil de la petite enfance, très majoritairement féminin, concentre pas mal d'enjeux féministes. En crise, le secteur reste peu valorisé et parent pauvre des investissements publics.[-]

Ces derniers jours, la montée des groupes d'extrême droite et la banalisation de leurs idées ont été accompagnées d'attaques directes contre les droits reproductifs. Attaques subies par le planning familial, autocollants anti-avortement, instrumentalisation nataliste par le Rassemblement National du mouvement pour les retraites, stérilisations proposées aux femmes se présentant à l'hôpital à Mayotte... Pour défendre ces droits, un ensemble d'organisations et personnalités appellent à « construire un front féministe, antiraciste et antifasciste ».[-]

Luttes pour le logement au Pays basque
Luttes de la terre en Loire-Atlantique
Luttes féministes à Grenoble
Luttes de l'énergie sur le littoral breton
Luttes contre les violences policières dans les banlieues parisiennes
Luttes contre l'extrême droite à Lyon
Luttes anticolonialistes en Guadeloupe



Où et pourquoi se mobilise-t-on aujourd'hui en France ? Il existe, dans certains territoires, une tradition de lutte spécifique qui s'est ancrée localement et se perpétue. Du littoral breton aux banlieues parisiennes, de la campagne basque aux universités lyonnaises en passant par l'archipel guadeloupéen, le journaliste Romain Jeanticou est allé à la rencontre de celles et ceux qui mènent ces combats. Dans les potagers de Notre-Dame-des-Landes, Paul, le doyen de la ZAD, raconte une vie de luttes bottes aux pieds en Loire-Atlantique. À Grenoble, Anne, jeune militante féministe, renouvelle les combats du tout premier planning familial du pays. À travers sept territoires et des dizaines de récits intimes et politiques, l'auteur dresse un tableau vivant de l'évolution du militantisme. On y entend les désillusions, la violence et le poids de l'engagement sur les existences, mais aussi le coeur vibrant et joyeux de la lutte.[-]

Le combat contre l'extrême droite se résume trop souvent en une alternative entre antifascisme de rue et vote barrage. Pourtant les luttes sociales, l'auto-organisation, la solidarité de classe et les luttes antiracistes sont autant d'outils et d'armes à disposition des syndicats pour combattre l'extrême droite. Le projet politique, économique et social de l'extrême droite est en contradiction même avec les objectifs du syndicalisme : la disparition du salariat et du patronat, l'union des travailleuses et travailleurs en vue de préparer l'émancipation intégrale qui passera nécessairement par l'expropriation capitaliste. La lutte antifasciste s'inscrit dans une tradition déjà ancienne du mouvement ouvrier et conserve toute son actualité.[-]

Au sommaire :
On en reprend pour 5 ans... la lutte continue !
Echo !
Le 8 mars d'une nouvelle militante.
Manif contre l'extrême droite, 16 avril 2022.
Fierté lesbienne, prise de parole PF69/Superféministe.
Viol, arme de guerre en Ukraine.
Avortement aux États Unis : régression.
Éducation à la sexualité, plus de moyens réclamés.
Actions collectives Villeurbanne/ Grand Lyon.
Semaine des Arts et des Sciences Queer.
Anonymix à Vaugneray.
Impact : autodéfense féministe inclusive.
Expo VIH/SIDA au MUCEM de Marseille.
Le collectif Marthe rembobine Carole Roussopoulos.
Visites insolites avec Cybèle.
Découverte des femmes peintres oubliées.
"Mais leurs yeux dardaient sur Dieu"
Chants féministes d'hier et d'aujourd'hui.
Semaine et marche des fiertés à Lyon.
8 juin, AG du PF69. 10 juin, manif pour les droits des femmes.
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Alors qu'en France, une série de dispositions racistes et islamophobes ont été adoptées au nom de l'émancipation des femmes et de la lutte contre le «séparatisme», la traduction de ce livre pionnier vient à point nommé. Dans Au nom des femmes, Sara R. Farris explore l'émergence de discours et de revendications concernant les droits des femmes émanant d'un ensemble improbable de partis politiques nationalistes de droite, de néolibéraux·ales et de théoricien·nes et responsables politiques féministes en France, en Italie et aux Pays-Bas. Pour décrire cette exploitation et cette assimilation de thématiques féministes dans leurs campagnes islamophobes et xénophobes, l'autrice a forgé le terme «fémonationalisme». Au travers de ses recherches, Sara R. Farris démontre qu'en qualifiant les hommes musulmans de dangereux pour les sociétés occidentales et d'oppresseurs à l'égard des femmes tout en insistant sur la nécessité qu'il y aurait à sauver les femmes musulmanes et immigrées, ces groupes et ces politiques d'État se servent de l'égalité de genre pour justifier leur rhétorique et leurs politiques racistes. Cette pratique a, selon elle, également un rôle économique. L'autrice analyse comment les politiques néolibérales d'intégration et ces groupes féministes canalisent les femmes musulmanes et immigrées non-occidentales vers les industries ségrégatives du soin à autrui et des services domestiques tout en affirmant promouvoir leur émancipation. Au nom des femmes est une vaste étude sur les liens entre le racisme et le féminisme qui décrit également comment les femmes non-occidentales sont instrumentalisées pour servir une série d'objectifs politiques et économiques. Nourri de l'analyse minutieuse, dans ces trois pays, des programmes politiques des partis d'extrême droite ainsi que des propos tenus par d'importantes personnalités politiques et universitaires ou encore des politiques d'intégration, l'ouvrage de Sara R. Farris documente de manière fouillée l'essor actuel de cette tendance de l'extrême-droite et des États à instrumentaliser le féminisme pour motiver son discours xénophobe.[-]

Au sommaire :
Festival féministe pour les 50 ans du mouvement des femmes.
Archives et Planning Familial 69
Nouveau départ pour le DRSSA.
Rapport d'évaluation des séances collectives.
Les sages-femmes ont la rage.
Salon international de l'autisme
Rassemblement pour le droit à l'avortement
Unies contres les violences d'extrême droite.
Eglise catholique : un rapport accablant.
Violences sexuelles dans le sport.
Tunisie : soutien à Arroi Baraket.
27 nov, manifestation contre les violences. [-]

Au sommaire de ce numéro :
LA COPINE DE CAUSETTE : Alice Renavand, corps céleste
POLITIQUE
- Le plafond d'ovaires
- Quand l'extrème droite se décomplexera, tribune de Fabrice d'Almeida
- Politique du transport, ça déraille
FEMME DU MONDE : Vandana Shiva, prêtresse de l'écoféminisme
LA CHRONIQUE DU DR KPOTE : l'opium du peuple et l'ivresse des débats
CHIFFONS : L'art de l'indécence, du bois de Boulogne aux podiums
SOCIETE : violences conjugales et légitime défense
LES COULEURS DU FEMINISME : lire et militer
ENQUETE : Printemps arabes et libération sexuelle, la débandade ?
TU PEUX PAS TEST : le minimal SM
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Au sommaire :
Edito
Rejoignez-nous !
Avortement libre partout dans le Monde.
Campagne HeForShe
Contraception et avortement : un seul et même droit.
Stop au harcèlement de rue.
Rose pour les files, bleu pour les garçons !
« Tu peux » d'Elise Gravel.
Farida Belghoul a encore frappé.
Rencontre débat avec le Collectif 21 octobre.
Exit le Ministère des droits des femmes.
Malala prix Nobel de la paix.
Mobilisons-nous contre l'extrême droite
Solidarité avec Pinar Selek.
La grève des mères !
Brisons le silence avec Filactions[-]

Au sommaire de ce numéro :
*Dans la boîte aux lettres de Causette
*Un homme, un vrai
*On nous prend pour des quiches
*La grande interview : Najat Vallaud-Belkacem "L'égalité se construit, elle ne s'hérite pas !"
*Epoque : wikipédia : le geek savoir
*La copine de Causette : Fatoumata Kebe, cosmic girl
*Reportage ; les Caryatides, pétainistes en jupons
*La réclame d'Auguste Derrière
*Ecologie : l'énigme de l'inaction
*Politique
*Le cabinet de curiosité : Marie Curie, une Poilue au secours des gueules cassées
*On a testé pour vous : séminaire de Saine Hétéroxesualité
*Semaine de al presse : résultats de la 2ème édition du concours collège et lycées
*Portfolio : Gaza, routine de guerre
*La fesse cachée de la ménagère
*Corps & âme : la crise d'ado, elle a bon dos !
*La chronique du Dr Kpote : Rocco et ses fils : la génération Q
*Reportage : les marines d'Okinaxa, de l'amour à la haine
*La cabine d'effeuillage : Simon Abkarian, diamant brut
*Borborygmes
*Culture : Sourds, les malentendus...
*L'horoscope par Choupette L.
*Abonnement[-]

Laïcité au Québec : le débat

La Charte et la laïcité (Luc Heser)
La discrimination n'a rien de culturel (Marie-Claude Lortie)
Intimidation ou séduction, c'est selon ? (E. Abitbol, D. Benhabib, M. Sirois)
Laïcité : homosexuel/les, gauche radicale et féministes ont la mémoire courte (Alban Ketelbuters)

Extrême droite et impérialisme Russe

L'après-printemps ukrainien (Caroline Fourest)
Le tropisme russe de l'extrême droite française
L'homophobie en Russie (Tania Vlitko)
L'Eurasisme d'Alexandre Douguine (Fiammetta Venner)

Enquêtes et décryptages

Le don de soi ou ce féminisme altruiste (Sara Grand)
Quand on réécrit l'histoire du féminisme avec Antoinette Fouque (A. Lévy-Willard)
Du bon usage des rumeurs xénophobes en campagne électorale (Rudy Reichstadt)
Mayotte: mon corps de femme, ma punition (Chafika Salim Mkou)
Pour le droit à l'IVG en Espagne (Maria Hernandez)
La défaite du « genre » politique (C. Fourest)
Tunisie : une Constitution acceptable ? (Samira Habbache)
La vérité... vraiment ? (Pierre Efratas)
Algérie : le double jeu de Paris (Saïd Katibi)
Frères musulmans : entretien avec Tewfik Aclimandos [-]

Libérez Amina

Cinq mois... (Free Amina)
Lettre à Amina et aux faux défenseurs des droits de l'homme(Kareem Amer)
Liberté-phobes (Inna Schevchenko)
La liberté d'expression passe aussi par le corps (Nadia El Fani)
Si Tahar Haddad parlait(Saïd Khatibi)
Amina est à l'avant garde ! Ne la lâchez pas (Nadia El Fani)
4 avril : Amina, 19 ans et 18 jours de captivité (Caroline Fourest)
Tous Amina (Farhat Othman)
Regardez bien les chantres des droits humains (Sadok Ben Mhenni)
Ton corps est ton crime (Kamel Daoud)
Les limites de la démocratie (Gilbert Naccache)
Soutenons la Femen Tunisienne Amina (Salah Horchani)
Amina en prison : les dessous d'un geste politique (N. El Fani et C. Fourest)
Je cesse d'être hypocrite (Lina Ben Mhenni)
La liberté ne sait pas se défendre (Nédra Karray Ben Smaïl)
Amina, Femen tunisienne(Martine Gozlan)

Le printemps de l'extrême droite

Printemps français : l'extrême droite qui ne dit pas son nom (Yves Delahaie)
L'Œuvre française : de Pierre Sidos à Yvan Benedetti (Fiammetta Venner)
UMP-FN : une histoire de vampirisation (Thierry Seveyrat)
Pierre Hillard partout, lumières nulle part (Jonathan Le Bars)
Arsenic et vieux skinheads (Fiammetta Venner)

Enquêtes et décryptage

Mariage pour tous : l'amère victoire (Yves Delahaie)
Mariage pour tous et tradition à Mayotte (Chafika Salim M'Kou)
Femen berbère : se réapproprier son corps (Sophia Hocini)
Belgique : en finir avec les religions à l'école(Nadia Geerts)
Tunisie : leçons et conséquences d'un acquittement attendu (Habib Mellakh)
L'avortement au Maroc : un combat « non désiré » (Ibtissame Betty Lachgar)
Femen, je vous aime (presque)(Marcel Sel)
Pourquoi les femmes se font toujours avoir (Yves Deloison) [-]

Alliances extrêmes contre l'« islamisation »

Les assises de trop (Caroline Fourest)
Lettre ouverte à Anne Zelensky (Jacqueline Feldman)
A propos du féminisme, de la charia et des abus de pouvoir (Régine Dhoquois-Cohen)
Assises de la haine ? (Claudie Lesselier)
Désamorcer le Fn (Caroline Fourest)
Face à Marine Le Pen : extirper la part de vérité (Razzy Hammadi)
Entretien avec Elisabeth Badinter

Maison close

Les choses partaient mal (Tania de Montaigne)
Le rôle de la courtisane : un outil de défense pour les femmes de Maison close (Alexandre Lassalle)
Quand les femmes portent (ou pas) la culotte (Lola Devolder)
Une Maison close plutôt vide (Rose Prudence)
L'enfer c'est le Paradis (Rudy Reichstadt)

Enquêtes et décryptage

Gitanes, Manouches, Romnia Année zéro (Claire Auzias)
Quand l'employeur tisse sa toile sur Facebook (Katia Guillermet)
Vidéo anti-Avortement dans un lycée de Manosque (Fiammetta Venner)
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