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Documents CLASSE SOCIALE 4 résultats

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- 160
Cote : NQF 43/1
L'égalité est déclarée comme une préoccupation centrale de la pratique sportive, de son éthique du fair play et de la (ré)affirmation de l'égalité citoyenne. Pourtant, le sport reste aujourd'hui encore un haut lieu de la reproduction de l'ordre de genre. Quelles sont les conséquences de la compétition sportive sur les relations humaines, ou sur les corps? Les pratiques physiques et sportives sont-elles incompatibles avec les principes féministes de partage, de soutien, de défense des droits des personnes vulnérables? C'est avec la volonté d'apporter des pistes de réflexion sur ces questions que ce Grand angle de la revue Nouvelles Questions Féministes prend à bras le corps les liens entre genre, féminismes et pratiques sportives.

Ce numéro explorera en particulier les thèmes suivants:
– Puissance des corps et capacité d'agir: le roller derby, entre pratique sportive et engagement féministe (Aurélie Aromatario)
– Football féminin au Sénégal: entre autonomisation des filles et controverses (Marame Cissé)
– Penser les corps sportifs en féministes (Solène Froidevaux et Claire Nicolas)
– Terrain de football, terrain de luttes: un nouvel espace de pratiques féministes, queer et sportives
– Un horizon trans-féministe en EPS? Expériences d'une élève trans dans les activités physiques, sportives et artistiques

Editorial

Sigolène Couchot-Schiex, Eva Nada, Clothilde Palazzo-Crettol and Béatrice Bertho

The Sport question: a challenge for feminism

Zoom in

Solène Froidevaux et Claire Nicolas

Sporting bodies in feminist thought and activism

Bastien Pouy-Bidard

Towards trans-feminist PE? Experiences of a trans student training in physical education

Aurélie Aromatario

Power and agency through the body. Roller derby: practicing a sport, doing feminism

Marame Cissé

Women's football in Senegal: the controversial empowerment of girls

Alison Hernandez-Joset, Virginie Nicaise et Natacha Chetcuti-Osorovitz

Football field, field of resistance: a new space for feminist, queer and sports practices

Zoom out

Sarah Demart and Charlotte Pezeril

Ignorant women, ignored women? Understanding the non-use of new HIV prevention technologies

News

Nessrine Naccach

« A Tour of the possibilities for becoming-woman ». Interview with Ines Orchani about Gazelle Théorie

Reviews

Sigolène Couchot-Schiex : Béatrice Barbusse, Du sexisme dans le sport

Geneviève Cresson : Ludovic Gaussot and Nicolas Palierne, La confiance dans les relations familiales

Ryota Ishida : Ako Inuzuka, Non-western colonization, orientalism, and the comfort women

Danièle Kergoat : Alexandra Oeser, Comment le genre construit la classe

Geneviève Cresson : Travail, genre et société, « (Re)configurations du travail domestique »

Éloïse Pieragostini : Susanne Lettow and Sabine Nessel, Ecologies of gender

Collectives

Femigeeks

Promoting feminist geek culture [-]
L'égalité est déclarée comme une préoccupation centrale de la pratique sportive, de son éthique du fair play et de la (ré)affirmation de l'égalité citoyenne. Pourtant, le sport reste aujourd'hui encore un haut lieu de la reproduction de l'ordre de genre. Quelles sont les conséquences de la compétition sportive sur les relations humaines, ou sur les corps? Les pratiques physiques et sportives sont-elles incompatibles avec les principes féministes ...[+]

LUTTE FEMINISTE ; FEMINISME ; SPORT ; DISCRIMINATION ; VIOLENCE ; TRAVAIL ; NUMERIQUE ; GENRE ; CLASSE SOCIALE ; PATRIARCAT

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- 168
Cote : A32 TAI
Le paradigme identitaire et son corollaire, l'intersectionnalité, s'invitent désormais dans toutes les discussions, exacerbant les conflits et polarisant les opinions. Forgés dans les années 1970 pour créer des ponts entre toutes les luttes contre les différentes oppressions, ils sont aujourd'hui trop souvent utilisés pour resserrer les rangs autour de causes de plus en plus restreintes.

Mais, comme le démontre Olúfémi O. Táíwò, ce n'est pas le paradigme identitaire qui pose problème. Grâce à une connaissance intime de la tradition radicale noire et une compréhension critique des mécanismes de domination sociale, le philosophe décrit ici comment les élites instrumentalisent les luttes identitaires en les vidant de leur substance politique et de leur potentiel libérateur. Il incite à rejeter tout discours identitaire émanant de celles et ceux à qui profite l'injustice sociale, et plaide pour une approche constructive de solidarité émancipatrice. Une réflexion cruciale pour envisager la possibilité réelle de s'organiser au-delà de nos différences dans la lutte urgente pour un monde meilleur.

Figure montante de la philosophie américaine, Olúfémi O. Táíwò est professeur associé à l'université de Georgetown. Il écrit pour divers journaux et magazines, dont The Nation, Jacobin et The New Republic. Il est également l'auteur de Reconsidering Reparations (Oxford University Press, 2022). [-]
Le paradigme identitaire et son corollaire, l'intersectionnalité, s'invitent désormais dans toutes les discussions, exacerbant les conflits et polarisant les opinions. Forgés dans les années 1970 pour créer des ponts entre toutes les luttes contre les différentes oppressions, ils sont aujourd'hui trop souvent utilisés pour resserrer les rangs autour de causes de plus en plus restreintes.

Mais, comme le démontre Olúfémi O. Táíwò, ce n'est pas le ...[+]

INTERSECTIONNALITE ; DISCRIMINATION ; CLASSE SOCIALE ; LUTTE FEMINISTE ; identité ; POLITIQUE ; RACISME

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- 240 p
Cote : G2 VER
Dans les années 1960-1970, l'État français encourage l'avortement et la contraception dans les départements d'outre-mer alors même qu'il les interdit et les criminalise en France métropolitaine. Comment expliquer de telles disparités ? Partant du cas emblématique de La Réunion où, en juin 1970, des milliers d'avortements et de stérilisations sans consentement pratiqués par des médecins blancs sont rendus publics, Françoise Vergès retrace la politique de gestion du ventre des femmes, stigmatisées en raison de la couleur de leur peau. Dès 1945, invoquant la "surpopulation"de ses anciennes colonies, l'État français prône le contrôle des naissances et l'organisation de l'émigration ; une politique qui le conduit à reconfigurer à plusieurs reprises l'espace de la République, provoquant un repli progressif sur l'Hexagone au détriment des outre-mer, où les abus se multiplient. Françoise Vergès s'interroge sur les causes et les conséquences de ces reconfigurations et sur la marginalisation de la question raciale et coloniale par les mouvements féministes actifs en métropole, en particulier le MLF. En s'appuyant sur les notions de genre, de race, de classe dans une ère postcoloniale, l'auteure entend faire la lumière sur l'histoire mutilée de ces femmes, héritée d'un système esclavagiste, colonialiste et capitaliste encore largement ignoré aujourd'hui.[-]
Dans les années 1960-1970, l'État français encourage l'avortement et la contraception dans les départements d'outre-mer alors même qu'il les interdit et les criminalise en France métropolitaine. Comment expliquer de telles disparités ? Partant du cas emblématique de La Réunion où, en juin 1970, des milliers d'avortements et de stérilisations sans consentement pratiqués par des médecins blancs sont rendus publics, Françoise Vergès retrace la ...[+]

FEMME ; REUNION ; AVORTEMENT ; CONTRACEPTION ; colonialisme ; FEMINISME ; RACE ; EMIGRATION ; DEMOGRAPHIE ; GENRE ; CLASSE SOCIALE ; ESCLAVAGE ; CONDITION FEMININE

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- 200p
Cote : A32 COL
Certains se demanderont ce qui nous a poussés à consacrer un numéro spécial aux liens entre rapports hommes/femmes (ou questions de genres, ou sexuation) et rapports de classes, entre domination masculine et capitalisme, sujet pour le moins épineux. L'explication se trouve dans les discussions sur l'oppression des femmes, vives et conflictuelles, qui animèrent un temps l'équipe du journal (aujourd'hui composée d'une minorité de fille). Pour caricaturer, on pourrait dire que s'opposaient ceux (et celles) qui plaçaient en priorité la lutte des classes (par exemple dans le sommaire), et celles qui pensaient que les questions de genres devaient être visibilisées, et donc mises en avant. Cette division, pouvant aller parfois jusqu'à une occultation réciproque, nous l'avons maintes fois croisée en d'autres circonstances, et elle semble assez fréquente. D'un côté nombre de théoriciens, activistes et autres militants « lutte des classes » excluent les questions de genres et de domination masculine, les considérant au mieux comme secondaires et automatiquement solutionnées lors de lendemains forcément chantants. De l'autre, nombre de féministes ne s'intéressent que peu, formellement ou pas du tout à la lutte des classes. [-]
Certains se demanderont ce qui nous a poussés à consacrer un numéro spécial aux liens entre rapports hommes/femmes (ou questions de genres, ou sexuation) et rapports de classes, entre domination masculine et capitalisme, sujet pour le moins épineux. L'explication se trouve dans les discussions sur l'oppression des femmes, vives et conflictuelles, qui animèrent un temps l'équipe du journal (aujourd'hui composée d'une minorité de fille). Pour ...[+]

GENRE ; CLASSE SOCIALE ; PATRIARCAT ; RELATION HOMME-FEMME ; FEMINISME

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