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y
- 240 p
Cote : G2 VER
Dans les années 1960-1970, l'État français encourage l'avortement et la contraception dans les départements d'outre-mer alors même qu'il les interdit et les criminalise en France métropolitaine. Comment expliquer de telles disparités ? Partant du cas emblématique de La Réunion où, en juin 1970, des milliers d'avortements et de stérilisations sans consentement pratiqués par des médecins blancs sont rendus publics, Françoise Vergès retrace la politique de gestion du ventre des femmes, stigmatisées en raison de la couleur de leur peau. Dès 1945, invoquant la "surpopulation"de ses anciennes colonies, l'État français prône le contrôle des naissances et l'organisation de l'émigration ; une politique qui le conduit à reconfigurer à plusieurs reprises l'espace de la République, provoquant un repli progressif sur l'Hexagone au détriment des outre-mer, où les abus se multiplient. Françoise Vergès s'interroge sur les causes et les conséquences de ces reconfigurations et sur la marginalisation de la question raciale et coloniale par les mouvements féministes actifs en métropole, en particulier le MLF. En s'appuyant sur les notions de genre, de race, de classe dans une ère postcoloniale, l'auteure entend faire la lumière sur l'histoire mutilée de ces femmes, héritée d'un système esclavagiste, colonialiste et capitaliste encore largement ignoré aujourd'hui.[-]
Dans les années 1960-1970, l'État français encourage l'avortement et la contraception dans les départements d'outre-mer alors même qu'il les interdit et les criminalise en France métropolitaine. Comment expliquer de telles disparités ? Partant du cas emblématique de La Réunion où, en juin 1970, des milliers d'avortements et de stérilisations sans consentement pratiqués par des médecins blancs sont rendus publics, Françoise Vergès retrace la ...[+]

FEMME ; REUNION ; AVORTEMENT ; CONTRACEPTION ; colonialisme ; FEMINISME ; RACE ; EMIGRATION ; DEMOGRAPHIE ; GENRE ; CLASSE SOCIALE ; ESCLAVAGE ; CONDITION FEMININE

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y
- 740 p

" Désir(s) ", " Mondialisation ", " Nudité ", " Race ", " Voix "... Les soixante-six textes thématiques de cette encyclopédie explorent les reconfigurations en cours des études de genre.
Trois axes transversaux organisent cette enquête collective : le corps, la sexualité, les rapports sociaux. Dans les activités familiales, sportives, professionnelles, artistiques ou religieuses, les usages du corps constituent désormais un terrain privilégié pour appréhender les normes et les rapports de genre. Les pratiques érotiques que les sociétés, à travers l'histoire, ont catégorisées comme normales ou déviantes occupent quant à elles une place inédite pour éclairer les articulations entre hiérarchies des sexes et des sexualités. Enfin, les inégalités liées au genre sont de plus en plus envisagées en relation avec celles liées à la classe sociale, la couleur de peau, l'apparence physique, la santé ou encore l'âge. Cette approche multidimensionnelle des rapports sociaux a transformé radicalement les manières de penser la domination au sein des recherches sur le genre. En analysant les concepts, les enquêtes empiriques et les débats caractéristiques de ces transformations saillantes, les contributrices et contributeurs de cet ouvrage dessinent une cartographie critique des études de genre en ce début de XXIe siècle.[-]

" Désir(s) ", " Mondialisation ", " Nudité ", " Race ", " Voix "... Les soixante-six textes thématiques de cette encyclopédie explorent les reconfigurations en cours des études de genre.
Trois axes transversaux organisent cette enquête collective : le corps, la sexualité, les rapports sociaux. Dans les activités familiales, sportives, professionnelles, artistiques ou religieuses, les usages du corps constituent désormais un terrain privilégié ...[+]

GENRE ; CORPS ; SEXUALITE ; RAPPORTS SOCIAUX DE SEXE ; EDUCATION A LA SEXUALITE ; GYNECOLOGIE ; HANDICAP ; VIOLENCE ; VIRGINITE ; DESIR ; PLAISIR ; RACE ; V.I.H. ; CANDIDAT

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V
- 276 p
300_a Ouvrage collectif
Cote : G22 HAM

Au Québec à l'automne 2013, au moment de la controversée Charte des valeurs visant à interdire aux fonctionnaires le port de signes religieux dits ostentatoires, des femmes et des féministes se sont organisées. Pendant que certaines se regroupaient sous des bannières faisant de la laïcité la seule garante de l'égalité des sexes, des féministes se sont saisies d'espaces de parole alternatifs pour dénoncer le déni des droits fondamentaux et la stigmatisation des femmes issues de minorités.
Si l'analyse des intersections entre racisme et sexisme fait partie intégrante du champ des études féministes depuis la fin des années 1960, le contexte politique récent ramène à l'avant-plan ces questions difficiles et nous force à les revoir sous un éclairage nouveau. Qui est le sujet-femme dont parle le féminisme? Qui fait partie de ce «Nous» et quelles femmes en sont implicitement tenues à la marge? Est-ce que les revendications au cœur du féminisme actuel représentent bien les préoccupations profondes des femmes minorisées, racisées? Compte tenu de l'effervescence que connaît le féminisme ces derniers temps, il était devenu incontournable de rassembler dans un même ouvrage ces réflexions sur le thème des femmes racisées, une première dans le monde francophone.
Avec des textes de Leïla Benhadjoudja, Sonia Ben Soltane, Ryoa Chung, Julie Cunningham, Naïma Hamrouni, Gaëlle Kingué Élonguélé, Chantal Maillé, Ida Ngueng Feze, Geneviève Pagé, Sandrine Ricci, Karine Rosso et Diahara Traoré. Avec la participation de Alia Al-Saji, Alexa Conradi, Viviane Michel, Maria Nengeh Mensah et Geneviève Rail.[-]

Au Québec à l'automne 2013, au moment de la controversée Charte des valeurs visant à interdire aux fonctionnaires le port de signes religieux dits ostentatoires, des femmes et des féministes se sont organisées. Pendant que certaines se regroupaient sous des bannières faisant de la laïcité la seule garante de l'égalité des sexes, des féministes se sont saisies d'espaces de parole alternatifs pour dénoncer le déni des droits fondamentaux et la ...[+]

FEMINISME ; RACE ; LAICITE ; INTERSECTIONNALITE ; DROITS DES FEMMES ; QUEBEC ; MINORITE ETHNIQUE

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y
- 316 p
Cote : A32 DOR
Depuis des ancrages disciplinaires multiples, cet ouvrage apporte une contribution majeure à la théorie féministe contemporaine. À partir de matériaux historiques et empiriques variés, il permet de comprendre comment les sciences humaines, sociales et politiques problématisent et analysent les rapports de pouvoir du point de vue de leurs multiples expressions et imbrications : de genre, de sexualité, de couleur, de classe. Cette question est l'une des plus innovantes dans la recherche contemporaine européenne, largement documentée aux États-Unis sous le terme d'« intersectionnalité ». Cet ouvrage collectif fait donc le point sur un chantier crucial et offre des contributions émanant de spécialistes français, belges ou allemands, mais il met également à disposition des articles de référence pour la première fois accessibles en français.[-]
Depuis des ancrages disciplinaires multiples, cet ouvrage apporte une contribution majeure à la théorie féministe contemporaine. À partir de matériaux historiques et empiriques variés, il permet de comprendre comment les sciences humaines, sociales et politiques problématisent et analysent les rapports de pouvoir du point de vue de leurs multiples expressions et imbrications : de genre, de sexualité, de couleur, de classe. Cette question est ...[+]

SEXUALITE ; RACE ; DOMINATION ; RAPPORTS SOCIAUX DE SEXE ; VOILE ; VIOLENCE SEXUELLE ; FEMINISME ; colonialisme

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V
- 306 p
Cote : A32 DOR
La race a une histoire, qui renvoie à l'histoire de la différence sexuelle. Au XVIIe siècle, les discours médicaux affligent le corps des femmes de mille maux : " suffocation de la matrice "" hystérie ", " fureur utérine ", etc. La conception du corps des femmes comme un corps malade justifie efficacement l'inégalité des sexes. Le sain et le malsain fonctionnent comme des catégories de pouvoir. Aux Amériques, les premiers naturalistes prennent alors modèle sur la différence sexuelle pour élaborer le concept de " race " : les Indiens Caraïbes ou les esclaves déportés seraient des populations au tempérament pathogène, efféminé et faible.
Ce sont ces articulations entre le genre, la sexualité et la race, et son rôle central dans la formation de la Nation française moderne qu'analyse Elsa Dorlin, au croisement de la philosophie politique, de l'histoire de la médecine et des études sur le genre. L'auteure montre comment on est passé de la définition d'un " tempérament de sexe " à celle d'un " tempérament de race ". La Nation prend littéralement corps dans le modèle féminin de la " mère ", blanche, saine et maternelle, opposée aux figures d'une féminité " dégénérée " ? la sorcière, la vaporeuse, la vivandière hommasse, la nymphomane, la tribade et l'esclave africaine.
Il apparaît ainsi que le sexe et la race participent d'une même matrice au moment où la Nation française s'engage dans l'esclavage et la colonisation. [-]
La race a une histoire, qui renvoie à l'histoire de la différence sexuelle. Au XVIIe siècle, les discours médicaux affligent le corps des femmes de mille maux : " suffocation de la matrice "" hystérie ", " fureur utérine ", etc. La conception du corps des femmes comme un corps malade justifie efficacement l'inégalité des sexes. Le sain et le malsain fonctionnent comme des catégories de pouvoir. Aux Amériques, les premiers naturalistes prennent ...[+]

GENRE ; SEXUALITE ; RACE ; PHILOSOPHIE ; MEDECINE ; GENRE ; colonialisme ; ESCLAVAGE ; RAPPORTS SOCIAUX DE SEXE

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V
- 172 p
Cote : A32 BEN
La race fut longtemps appréhendée dans un sens biologique, approche qui constitua l'une des formes les plus puissantes de l'idéologie raciste. A la suite de la disqualification scientifique et politique de ces catégorisations biologiques, le racisme fut relégué au rang de simple préjugé. Or, qu'en est-il de la production continuée de la race à l'ère prétendument "post-raciale" ?
Mêlant une approche féministe, attentive à une compréhension des rapports sociaux de sexe, et une approche postcoloniale, l'ouvrage analyse les conditions historiques et épistémologiques de la production de la race dans des sociétés qui se sont constituées sur l'esclavage et la colonisation....[-]
La race fut longtemps appréhendée dans un sens biologique, approche qui constitua l'une des formes les plus puissantes de l'idéologie raciste. A la suite de la disqualification scientifique et politique de ces catégorisations biologiques, le racisme fut relégué au rang de simple préjugé. Or, qu'en est-il de la production continuée de la race à l'ère prétendument "post-raciale" ?
Mêlant une approche féministe, attentive à une compréhension des ...[+]

FEMINISME ; RACE ; colonialisme ; CULTURE ; RAPPORTS SOCIAUX DE SEXE

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