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Documents PHILOSOPHIE 50 résultats

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- 232
Cote : F6 GAR
"Je suis philosophe, je m'intéresse aux rapports entre les femmes et les hommes : après un premier livre sur la soumission des femmes aux hommes, j'ai écrit un ouvrage sur le consentement et les injustices de genre dans la sexualité hétérosexuelle. Je suis aussi une femme de bientôt quarante ans, qui voudrait pouvoir exister dans le monde sans s'inquiéter sans cesse des violences sexistes et sexuelles dont mes amies, mes filles ou moi pourrions être victimes. J'ai vu les changements apportés par le mouvement #MeToo, je vois le backlash masculiniste qui s'efforce de renvoyer les femmes à leur position de deuxième sexe. Lorsque je découvre les crimes commis sur Gisèle Pelicot, je sais que se condensent dans cette histoire toutes les questions philosophiques qui sont les miennes. J'hésite à aller au procès de Mazan. Puis je me rends à l'évidence : il me faut écrire ce procès et l'expérience que j'en fais, comme philosophe et comme femme. Et tenter de répondre à cette question qui me hante : peut-on vivre avec les hommes ?"[-]
"Je suis philosophe, je m'intéresse aux rapports entre les femmes et les hommes : après un premier livre sur la soumission des femmes aux hommes, j'ai écrit un ouvrage sur le consentement et les injustices de genre dans la sexualité hétérosexuelle. Je suis aussi une femme de bientôt quarante ans, qui voudrait pouvoir exister dans le monde sans s'inquiéter sans cesse des violences sexistes et sexuelles dont mes amies, mes filles ou moi pourrions ...[+]

Coup de coeur ; LUTTE FEMINISTE ; VIOLENCE ; MOUVEMENT MASCULINISTE ; METOO ; PHILOSOPHIE ; CONSENTEMENT

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- 208
Cote : G22 CHE
Comment être un sujet malgré l'oppression ? La pensée révolutionnaire et l'oeuvre de Monique Wittig dialoguent aujourd'hui avec les analyses et politiques féministes et LGBTQIA+, sa théorisation matérialiste du lesbianisme irrigue les mouvements queer et le féminisme contemporain. En proposant une analyse fine du fonctionnement de l'hétérosexualité comme régime politique total, Wittig théoricienne, écrivaine et militante ouvre la possibilité d'un monde au-delà des catégories de sexe et de genre, fondé sur une nouvelle définition de l'humain. Ce livre se veut une boussole pour s'acheminer vers un tel horizon.[-]
Comment être un sujet malgré l'oppression ? La pensée révolutionnaire et l'oeuvre de Monique Wittig dialoguent aujourd'hui avec les analyses et politiques féministes et LGBTQIA+, sa théorisation matérialiste du lesbianisme irrigue les mouvements queer et le féminisme contemporain. En proposant une analyse fine du fonctionnement de l'hétérosexualité comme régime politique total, Wittig théoricienne, écrivaine et militante ouvre la possibilité ...[+]

PHILOSOPHIE ; LUTTE FEMINISTE

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- 192
Cote : A1 GIL
Quarante ans après la révolution d'Une voix différente, le livre qui a fait entendre la voix des femmes dans le domaine de la vie morale, Carol Gilligan fait le bilan de ses travaux précurseurs sur l'éthique du care. La voix de l'empathie, du soin des autres, cette voix trop souvent réduite au silence, n'est pas uniquement celle des femmes. Elle est avant tout une voix humaine, qui s'oppose à celle du patriarcat. " Cela faisait plusieurs années déjà que j'avais commencé à relire mon premier ouvrage d'un autre oeil, à la faveur de nouvelles recherches et des changements advenus récemment dans le champ social et politique. J'ai été surprise de constater à quel point j'avais mis longtemps à percevoir ce qui, avec le recul, semble pourtant évident : la voix de l'éthique du care est une voix humaine, et le fait de l'avoir qualifiée de “féminine” pose problème. " Contre une hiérarchisation binaire du féminin et du masculin, ce livre développe une éthique de résistance et de libération, destinée à tous. De Greta Thunberg à Spike Lee, des femmes qui avortent aux jeunes filles qui se rebellent, Carol Gilligan analyse les discours les plus subversifs de notre temps et inscrit définitivement son oeuvre dans notre XXIe siècle.[-]
Quarante ans après la révolution d'Une voix différente, le livre qui a fait entendre la voix des femmes dans le domaine de la vie morale, Carol Gilligan fait le bilan de ses travaux précurseurs sur l'éthique du care. La voix de l'empathie, du soin des autres, cette voix trop souvent réduite au silence, n'est pas uniquement celle des femmes. Elle est avant tout une voix humaine, qui s'oppose à celle du patriarcat. " Cela faisait plusieurs années ...[+]

CARE ; PHILOSOPHIE ; FEMINISME

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- 192
Cote : A1 GIL
Quarante ans après la révolution d'Une voix différente, le livre qui a fait entendre la voix des femmes dans le domaine de la vie morale, Carol Gilligan fait le bilan de ses travaux précurseurs sur l'éthique du care. La voix de l'empathie, du soin des autres, cette voix trop souvent réduite au silence, n'est pas uniquement celle des femmes. Elle est avant tout une voix humaine, qui s'oppose à celle du patriarcat. " Cela faisait plusieurs années déjà que j'avais commencé à relire mon premier ouvrage d'un autre oeil, à la faveur de nouvelles recherches et des changements advenus récemment dans le champ social et politique. J'ai été surprise de constater à quel point j'avais mis longtemps à percevoir ce qui, avec le recul, semble pourtant évident : la voix de l'éthique du care est une voix humaine, et le fait de l'avoir qualifiée de “féminine” pose problème. " Contre une hiérarchisation binaire du féminin et du masculin, ce livre développe une éthique de résistance et de libération, destinée à tous. De Greta Thunberg à Spike Lee, des femmes qui avortent aux jeunes filles qui se rebellent, Carol Gilligan analyse les discours les plus subversifs de notre temps et inscrit définitivement son œuvre dans notre XXIe siècle.[-]
Quarante ans après la révolution d'Une voix différente, le livre qui a fait entendre la voix des femmes dans le domaine de la vie morale, Carol Gilligan fait le bilan de ses travaux précurseurs sur l'éthique du care. La voix de l'empathie, du soin des autres, cette voix trop souvent réduite au silence, n'est pas uniquement celle des femmes. Elle est avant tout une voix humaine, qui s'oppose à celle du patriarcat. " Cela faisait plusieurs années ...[+]

CARE ; SANTE ; PHILOSOPHIE ; LUTTE FEMINISTE ; PATRIARCAT

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- 300
Cote : A1 KAR
Dans le langage ordinaire, ressentir de l'empathie signifie se mettre à la place de l'autre, et éventuellement partager ses émotions. Ce phénomène complexe, souvent considéré comme étant à l'origine du comportement moral et altruiste, s'est retrouvé au cœur du débat public, certains arguant qu'il serait la solution à l'intolérance et aux discriminations. Mais, dans une société traversée par les conflits et les rapports de domination, l'empathie permet-elle vraiment de comprendre l'autre ?

À la lumière des dernières découvertes en neurosciences et en sciences sociales, Samah Karaki démontre que l'empathie se révèle foncièrement faillible et sélective, ne résistant pas à la déshumanisation de l'autre ou à sa prétendue infériorité construite par les discours médiatiques ou politiques. Dans un essai stimulant et puissant, elle invite à reconnaître que l'on est inévitablement exclu de l'expérience des autres, et à imaginer de nouvelles voies pour s'ouvrir à leurs réalités. Plutôt que d'apporter à la souffrance et à l'injustice une réponse individuelle et affective, elle plaide en faveur de mesures politiques et sociales.[-]
Dans le langage ordinaire, ressentir de l'empathie signifie se mettre à la place de l'autre, et éventuellement partager ses émotions. Ce phénomène complexe, souvent considéré comme étant à l'origine du comportement moral et altruiste, s'est retrouvé au cœur du débat public, certains arguant qu'il serait la solution à l'intolérance et aux discriminations. Mais, dans une société traversée par les conflits et les rapports de domination, l'empathie ...[+]

PHILOSOPHIE ; POLITIQUE ; FEMINISME ; EMOTION ; DISCRIMINATION ; NORME

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- 264
Cote : A3 PIT
Dans cet ouvrage, Tal Piterbraut-Merx critique l'idée selon laquelle l'enfance serait une condition naturelle : au contraire, le statut de minorité et l'institution familiale ont une histoire et se fondent sur des rapports socio-économiques et sur un système juridique et symbolique. En s'appuyant sur des travaux issus de la philosophie classique puis de la théorie féministe, il propose de dénaturaliser et repolitiser la domination adulte, en relation avec les autres rapports de pouvoir. Il ouvre des pistes pour lutter contre l'oppression des enfants et notamment la culture de l'inceste. Suite au suicide de l'auteur, un collectif d'ami·es a établi cet ouvrage à partir du manuscrit inachevé de sa thèse.[-]
Dans cet ouvrage, Tal Piterbraut-Merx critique l'idée selon laquelle l'enfance serait une condition naturelle : au contraire, le statut de minorité et l'institution familiale ont une histoire et se fondent sur des rapports socio-économiques et sur un système juridique et symbolique. En s'appuyant sur des travaux issus de la philosophie classique puis de la théorie féministe, il propose de dénaturaliser et repolitiser la domination adulte, en ...[+]

DISCRIMINATION ; ENFANCE ; âgisme ; VIOLENCE ; VIOLENCE À L'EGARD DE L'ENFANT ; SOCIOLOGIE ; PHILOSOPHIE ; LUTTE FEMINISTE ; FEMINISME

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- 448
Cote : G22 BUT
Judith Butler, dont le livre emblématique Trouble dans le genre a redéfini notre manière de penser le genre et la sexualité, se penche dans cet ouvrage sur les attaques contre "l'idéologie du genre". Sur tous les continents, des mouvements protéiformes s'en prennent au genre : la droite populiste et l'extrême droite, le Vatican et les Églises évangéliques, les féministes anti-trans... Ils diffusent un fantasme selon lequel le genre serait une menace dangereuse, voire diabolique, envers les familles, les enfants, la culture, et même l'"humanité". Pourquoi le genre est-il devenu un fantasme obsessionnel pour les régimes autoritaires, les partis fascistes et les féministes anti-trans ? Que peut-on répondre à celles et ceux qui en font usage ? Avec quels arguments ? Mais les arguments suffisent-ils face à un fantasme ? Intervention essentielle sur l'une des questions les plus épineuses de notre époque, cet ouvrage offre une déconstruction méticuleuse de toutes les controverses qu'elle abrite : la différence entre nature et culture, l'interaction entre sexe et genre, l'héritage colonial de la différence sexuelle, les relations entre féminismes et mouvement trans... Qui a peur du genre ? est un appel à former une large coalition, qui rassemble toutes celles et tous ceux dont la lutte pour l'égalité s'articule à la lutte contre l'injustice.[-]
Judith Butler, dont le livre emblématique Trouble dans le genre a redéfini notre manière de penser le genre et la sexualité, se penche dans cet ouvrage sur les attaques contre "l'idéologie du genre". Sur tous les continents, des mouvements protéiformes s'en prennent au genre : la droite populiste et l'extrême droite, le Vatican et les Églises évangéliques, les féministes anti-trans... Ils diffusent un fantasme selon lequel le genre serait une ...[+]

LUTTE FEMINISTE ; FEMINISME ; GENRE ; PHILOSOPHIE

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- 240
Cote : A2 RIC
En pleine épidémie de Covid, dans une maternité déserte, je me suis demandé si mon fils allait naître dans un monde irrémédiablement appauvri, sans le droit de se toucher ni de se rencontrer. Le confinement a été levé, mon fils est né, mais les « gestes barrières » sont restés. J'ai découvert l'immense continent des gestes de la maternité, tour à tour libérateurs et aliénants. J'ai alors commencé à réfléchir aux architectures tactiles, celles qui nous entravent et celles qui nous portent, et à imaginer une archéologie du toucher. L'amour et la perte, la tendresse et la violence, la transmission et la rupture, la naissance et la mort : et si l'on racontait notre vie sous l'angle des gestes qui la composent ? Des mains heureuses qui nous font et nous défont ?[-]
En pleine épidémie de Covid, dans une maternité déserte, je me suis demandé si mon fils allait naître dans un monde irrémédiablement appauvri, sans le droit de se toucher ni de se rencontrer. Le confinement a été levé, mon fils est né, mais les « gestes barrières » sont restés. J'ai découvert l'immense continent des gestes de la maternité, tour à tour libérateurs et aliénants. J'ai alors commencé à réfléchir aux architectures tactiles, celles ...[+]

CORPS ; MALADIE ; PHILOSOPHIE ; VIOLENCE

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- 336
Cote : A32 PRO
L'oppression est limitation d'une expérience, assignation d'un corps. L'oppression suppose le sujet sur lequel elle s'exerce, elle n'est étouffement qu'en étant insupportable. Si l'expérience de l'oppression prépare une résistance possible, c'est parce qu'elle est d'emblée paradoxale. En montrant que l'oppression caractérise indissociablement une violence sociale objective et la manière dont celle-ci est singulièrement perçue, éprouvée et signifiée, ce livre cherche à penser l'oppression en termes d'expérience vécue. Afin d'élucider comment elle affecte les corps, les rapports intersubjectifs ou les relations à la temporalité et à l'espace vécu, l'ouvrage déploie une phénoménologie allant au coeur de l'objectif et du subjectif, des rapports sociaux et des expériences ordinaires. Faisant résonner les oeuvres de Simone de Beauvoir et de Frantz Fanon avec les textes de Richard Wright ou ceux de la pensée féministe contemporaine, l'autrice met au jour certaines dimensions typiques du vécu d'oppression et ouvre une voie nouvelle pour conceptualiser l'expérience, la subjectivité et les corps en tant qu'ils sont traversés par le sexisme et le racisme. Mais l'analyse ne s'attache pas simplement aux dépossessions et blocages suscités par l'oppression : elle envisage l'expérience dans ses possibilités et devenirs, ouvrant la voie d'une phénoménologie des résistances politiques.[-]
L'oppression est limitation d'une expérience, assignation d'un corps. L'oppression suppose le sujet sur lequel elle s'exerce, elle n'est étouffement qu'en étant insupportable. Si l'expérience de l'oppression prépare une résistance possible, c'est parce qu'elle est d'emblée paradoxale. En montrant que l'oppression caractérise indissociablement une violence sociale objective et la manière dont celle-ci est singulièrement perçue, éprouvée et ...[+]

DISCRIMINATION ; SEXISME ; RACISME ; FEMINISME ; PHILOSOPHIE

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- 86
Dans cet essai datant de 1971, la philosophe ne remet pas en cause directement l'argument des anti-IVG selon lequel le fœtus a un droit à la vie, mais démontre à l'aide de trois expériences de pensée que le droit de la femme enceinte à disposer de son propre corps est supérieur. Dans ces conditions, l'avortement n'est pas moralement répréhensible.

AVORTEMENT ; PHILOSOPHIE ; HISTOIRE ; LUTTE FEMINISTE ; IVG ; LOI VEIL

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- 128
Cote : A1 DUF
La douceur est une énigme. Incluse dans un double mouvement d'accueil et de don, elle apparaît à la lisière des passages que naissance et mort signent. Parce qu'elle a ses degrés d'intensité, parce qu'elle a une force symbolique et un pouvoir de transformation sur les êtres et les choses, elle est une puissance. En écoutant ceux qui viennent me confier leur détresse, je l'ai entendue traverser chaque expérience vécue. En méditant son rapport au monde, il apparaît que son intelligence porte la vie, la sauve et l'accroît. [-]
La douceur est une énigme. Incluse dans un double mouvement d'accueil et de don, elle apparaît à la lisière des passages que naissance et mort signent. Parce qu'elle a ses degrés d'intensité, parce qu'elle a une force symbolique et un pouvoir de transformation sur les êtres et les choses, elle est une puissance. En écoutant ceux qui viennent me confier leur détresse, je l'ai entendue traverser chaque expérience vécue. En méditant son rapport au ...[+]

PHILOSOPHIE

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- 256
Cote : C1 HOO
Parmi les livres les plus appréciés et les plus lus de bell hooks, À propos d'amour est un texte singulier. Avec sa perspicacité habituelle et ses talents de vulgarisatrice, l'autrice afroféministe s'y attaque à une thématique rarement abordée de front en théorie politique. Définissant l'amour comme un acte et non comme un sentiment, bell hooks démonte tous les obstacles que la culture patriarcale oppose à des relations d'amour saines, et envisage un art d'aimer qui ne se résume pas au frisson de l'attraction ou à la simple tendresse. Recourant à la philosophie morale comme à la psychologie, elle s'en prend au cynisme narquois qui entoure les discussions au sujet de l'amour, et s'attache à redonner toute sa noblesse à la possibilité de l'amour, dans une perspective féministe.[-]
Parmi les livres les plus appréciés et les plus lus de bell hooks, À propos d'amour est un texte singulier. Avec sa perspicacité habituelle et ses talents de vulgarisatrice, l'autrice afroféministe s'y attaque à une thématique rarement abordée de front en théorie politique. Définissant l'amour comme un acte et non comme un sentiment, bell hooks démonte tous les obstacles que la culture patriarcale oppose à des relations d'amour saines, et ...[+]

AMOUR ; PHILOSOPHIE ; RELATION AMOUREUSE ; PATRIARCAT

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- 78
Cote : G22 FLE
« Même s'il est beaucoup question d'égalité dans cet ouvrage, osons écrire que les pages réunies ici nous offrent une manière de privilège : entendre ces trois voix exceptionnelles que sont les historiennes Mona Ozouf et Michelle Perrot, avec la philosophe et psy-cha-na-lyste Cynthia Fleury. […] À force de concentrer l'essentiel de nos existences derrière des écrans, notre humanité techno-logique aura mesuré les limites du “distanciel”, et les vertus du “présentiel”. Lire les entretiens des trois personnalités réunies dans ce recueil procure beaucoup d'apaisement par la profondeur de la réflexion comme par l'huma-nité des réponses, par la combativité aussi que suppose la défense de chaque terme de la devise républicaine. Voilà pourquoi, nous lecteurs, sommes des -privilégiés. »
Éric Fottorino
Directeur de l'hebdomadaire Le 1[-]
« Même s'il est beaucoup question d'égalité dans cet ouvrage, osons écrire que les pages réunies ici nous offrent une manière de privilège : entendre ces trois voix exceptionnelles que sont les historiennes Mona Ozouf et Michelle Perrot, avec la philosophe et psy-cha-na-lyste Cynthia Fleury. […] À force de concentrer l'essentiel de nos existences derrière des écrans, notre humanité techno-logique aura mesuré les limites du “distanciel”, et les ...[+]

FEMINISME ; HISTOIRE ; PHILOSOPHIE

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- 256
Cote : G22 CHO
Il est indéniable que les féministes théorisent, et que leurs théorisations participent à transformer le monde. Mais peut-on — et doit-on — qualifier cette activité théorique ? Bien que les théories féministes partagent une visée politique émancipatrice, chercher à définir ce que signifie théoriser en féministe, c'est prendre le risque de masquer la pluralité des situations et des concepts. Dès lors, comment prendre en charge la diversité des contextes qui se trouvent derrière les connaissances ? Ne doit-on pas interroger ce que cette question — à la portée pourtant éminemment épistémologique — révèle des frontières du féminisme lui-même ? Comment aborder un phénomène qui est tout à la fois un engagement, une identité, une revendication, un outil ? Le féminisme se décline au pluriel et se trouve dans une tension permanente, parce qu'il se confronte à des conflits qu'on préfère généralement ignorer, parce qu'il est sujet à des interprétations multiples et, partant, parce qu'il s'élabore par mouvements successifs quoique continus. Suffit-il alors de se revendiquer du féminisme, entendu comme identité politique aussi bien que comme outil scientifique, pour produire un mouvement ou une théorie féministes ? Théoriser en féministe, c'est non seulement déclarer son appartenance à une communauté, mais c'est aussi chercher une forme de radicalité pour lutter contre la violence du système, qu'il soit social, politique ou philosophique.[-]
Il est indéniable que les féministes théorisent, et que leurs théorisations participent à transformer le monde. Mais peut-on — et doit-on — qualifier cette activité théorique ? Bien que les théories féministes partagent une visée politique émancipatrice, chercher à définir ce que signifie théoriser en féministe, c'est prendre le risque de masquer la pluralité des situations et des concepts. Dès lors, comment prendre en charge la diversité ...[+]

FEMINISME ; MILITANTISME ; PHILOSOPHIE ; SEXUALITE ; POLITIQUE ; VIOLENCE ; SOCIOLOGIE ; ANTHROPOLOGIE

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- n° 638 - 90
Cote : EPE 638
L'esprit critique tend à se perdre, comme en témoigne le succès des théories du complot et autres fake news. Relayées à la vitesse de l'éclair par les réseaux sociaux, elles font le lit de l'intolérance, de l'extrémisme et de la violence, menaçant la démocratie et le vivre-ensemble.

Comment la pensée critique se forme-t-elle, chez l'enfant puis l'adolescent ? En quoi l'éducation morale et civique, les sciences et la philosophie y contribuent-elles à l'école ? Comment éduquer aux médias, à la liberté d'expression et au respect de la différence à l'ère numérique ? Sur le terrain, des enseignants, des associations et des journalistes en font leur combat. Il est temps de mutualiser ces pratiques pour développer la capacité de jugement des jeunes, gage de leur liberté.

Psychologues, historiens, philosophes et sociologues se penchent ici sur un phénomène contemporain, qui n'épargne pas les adultes.[-]
L'esprit critique tend à se perdre, comme en témoigne le succès des théories du complot et autres fake news. Relayées à la vitesse de l'éclair par les réseaux sociaux, elles font le lit de l'intolérance, de l'extrémisme et de la violence, menaçant la démocratie et le vivre-ensemble.

Comment la pensée critique se forme-t-elle, chez l'enfant puis l'adolescent ? En quoi l'éducation morale et civique, les sciences et la philosophie y contr...[+]

ENFANT ; ADOLESCENT ; EDUCATION ; PHILOSOPHIE ; MEDIA ; PRESSE ; FEMINISME ; FAMILLE

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y
- 136
Cote : F41 MAL
L'une des tâches de la philosophie a toujours été de faire apparaître des pans du réel restés cachés. Le corps a été un l'un d'eux. La sexualité a été l'un d'eux. Mais cela n'était jamais encore arrivé à une partie du corps. Cette partie, qui n'en est pas vraiment une, parce qu'elle est une tout à elle seule, c'est le clitoris. Organe dit du plaisir de la femme. Organe longtemps ignoré, souvent mutilé. L'organe du plaisir effacé.

SEXUALITE ; FEMME ; PLAISIR ; CLITORIS ; PHILOSOPHIE ; HISTOIRE

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y
- 368
Cote : G22 FRA
Sartre écrit, dans Plaidoyer pour les intellectuels, que l'intellectuel est celui qui se mêle de ce qui ne le regarde pas, quand Beauvoir - à l'évidence - se mêle de ce qui la regarde, dans ses livres Le Deuxième Sexe, La Vieillesse. La question sexe/genre s'impose désormais comme problème théorique, mais l'objet de pensée échappe encore à la sérénité académique, comme à la légitimité scientifique.
L'étudiante Geneviève Fraisse a compris que la philosophie était le bastion le plus solide, parce que le plus symbolique, de la prérogative masculine. Alors il fallait chercher les mots possibles de l'émancipation féministe, de la démocratie exclusive au consentement par exemple, pour leur donner une consistance conceptuelle et les colporter sur les chemins de l'universel. L'histoire est un bon matériau, les textes anciens comme l'actualité récente, voire les événements tel Metoo.
Car il faut s'introduire dans la tradition pour mieux la subvertir.
Recueil de textes publiés depuis 2010[-]
Sartre écrit, dans Plaidoyer pour les intellectuels, que l'intellectuel est celui qui se mêle de ce qui ne le regarde pas, quand Beauvoir - à l'évidence - se mêle de ce qui la regarde, dans ses livres Le Deuxième Sexe, La Vieillesse. La question sexe/genre s'impose désormais comme problème théorique, mais l'objet de pensée échappe encore à la sérénité académique, comme à la légitimité scientifique.
L'étudiante Geneviève Fraisse a compris que la ...[+]

FEMINISME ; PHILOSOPHIE ; HISTOIRE ; EGALITE DES SEXES

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- 158
Cote : A1 MAR
Qu'elles soient joyeuses ou tragiques, visibles ou non, les ruptures rythment notre existence, nous transforment, nous remettent profondément en question. Comment conjuguer ces "bifurcations" de nos vies que sont les ruptures avec l'idée de notre identité, une et constante ? Nous révèlent-elles la multiplicité de nos identités possibles, ou le fait que nous nous affirmions progressivement, au fur et à mesure de ces "accidents" de la vie ? Nous épurent-elles ou nous démolissent-elles ? Pour la philosophe Claire Marin, la définition de notre être est tout autant dans nos sorties de route que dans nos lignes droites, dans les accrocs au contrat que dans le contrat lui-même.
Naissances ou deuils, séparation ou nouvel amour, besoins d'ailleurs : nos oscillations, nos vacillements fragilisent nos représentations, ébranlent nos certitudes, certes. Mais ils soulignent aussi fondamentalement la place de l'imprévisible, et questionnent notre capacité à supporter l'incertitude, à composer avec la catastrophe et, en les surmontant, à parfois démarrer une nouvelle vie. [-]
Qu'elles soient joyeuses ou tragiques, visibles ou non, les ruptures rythment notre existence, nous transforment, nous remettent profondément en question. Comment conjuguer ces "bifurcations" de nos vies que sont les ruptures avec l'idée de notre identité, une et constante ? Nous révèlent-elles la multiplicité de nos identités possibles, ou le fait que nous nous affirmions progressivement, au fur et à mesure de ces "accidents" de la vie ? Nous ...[+]

DEUIL ; SEPARATION ; PHILOSOPHIE ; FAMILLE ; COUPLE ; DIVORCE

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- 268
Cote : G22 GAR
Même les femmes les plus indépendantes et les plus féministes se surprennent à aimer le regard conquérant des hommes sur elles, à désirer être un objet soumis dans les bras de leur partenaire, ou à préférer des tâches ménagères – les petits plaisirs du linge bien plié, du petit-déjeuner joliment préparé pour la famille – à des activités censément plus épanouissantes. Ces désirs, ces plaisirs sont-ils incompatibles avec leur indépendance ? Est-ce trahir les siècles de féminisme qui les ont précédées ? Peut-on attendre que les hommes fassent le "premier pas" et revendiquer l'égalité des sexes ? Les récents scandales sexuels qui ont agité le monde entier ont jeté une lumière crue sur ces ambivalences et sur l'envers de la domination masculine : le consentement des femmes à leur propre soumission.
Tabou philosophique et point aveugle du féminisme, la soumission des femmes n'est jamais analysée en détail, dans la complexité des existences vécues. Sur les pas de Simone de Beauvoir, Manon Garcia s'y attelle avec force, parce que comprendre pourquoi les femmes se soumettent est le préalable nécessaire à toute émancipation. [-]
Même les femmes les plus indépendantes et les plus féministes se surprennent à aimer le regard conquérant des hommes sur elles, à désirer être un objet soumis dans les bras de leur partenaire, ou à préférer des tâches ménagères – les petits plaisirs du linge bien plié, du petit-déjeuner joliment préparé pour la famille – à des activités censément plus épanouissantes. Ces désirs, ces plaisirs sont-ils incompatibles avec leur indépendance ? Est-ce ...[+]

PHILOSOPHIE ; FEMINISME ; PATRIARCAT ; CORPS

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- 160
Cote : F32 CHA
Quand commence le handicap ? Comment le définir autrement qu'avec les classifications conventionnelles ? En philosophe, Anne-Lyse Chabert utilise sa propre expérience du handicap pour décrire la dynamique, véritable stratégie de la métamorphose, nécessaire au dépassement des contraintes du corps et de son environnement. Elle analyse ce phénomène de rééquilibrage propre au handicap, grâce à trois grilles de lecture liées aux concepts : - de normes de vie et ses dérivés normativité, normal/pathologique, santé, qui qualifient ce que l'individu mobilise pour atteindre une nouvelle forme de stabilité dans son espace corporel contraint par le handicap ; - d'affordance qui se réfère à l'utilisation des outils technologiques, interfaces pour favoriser la perception et l'action de l'individu sur son environnement - de capabilité, dérivé de l'économie, qui permet de décrire et d'évaluer la qualité de vie d'un individu en fonction de son contexte socio-économique et humain mais aussi des capacités qu'il peut y déployer Trois situations de vie différentes, celle d'un calligraphe devenu tétraplégique qui redéploie la même exigence d'expertise artistique après son accident, celle de jeunes aveugles qui apprennent à jouer au foot, ou encore celle d'une personne autiste qui a su retrouver une place dans la société, illustrent l'inventivité nécessaire pour transformer le handicap au fil des expériences de vie.[-]
Quand commence le handicap ? Comment le définir autrement qu'avec les classifications conventionnelles ? En philosophe, Anne-Lyse Chabert utilise sa propre expérience du handicap pour décrire la dynamique, véritable stratégie de la métamorphose, nécessaire au dépassement des contraintes du corps et de son environnement. Elle analyse ce phénomène de rééquilibrage propre au handicap, grâce à trois grilles de lecture liées aux concepts : - de ...[+]

HANDICAP ; PHILOSOPHIE

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