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Documents BARD, Christine 12 résultats

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- 356
Cote : G22 BAR
S'il est un terreau fertile pour les idées reçues, c'est bien le féminisme et son histoire. Préjugés innocents ou délibérément antiféministes, ces idées reçues ont la vie dure et nourrissent les malentendus et les attaques qui impactent les luttes et les disqualifient. Des suffragettes à Nous toutes, en passant par l'incontournable MLF, ce livre dévoile des combats passionnés et passionnants, au coeur de controverses essentielles dans le débat public. Les divergences politiques et philosophiques traversant également les mouvements féministes, l'autrice entre dans le vif des querelles pour en expliciter le sens. Qu'il s'agisse de la laïcité, de la parité, de l'écologie, des normes corporelles, de la révolution sexuelle ou encore de l'écriture inclusive, des féminismes pluriels apportent des réponses plurielles, présentées ici avec nuance et pédagogie.[-]
S'il est un terreau fertile pour les idées reçues, c'est bien le féminisme et son histoire. Préjugés innocents ou délibérément antiféministes, ces idées reçues ont la vie dure et nourrissent les malentendus et les attaques qui impactent les luttes et les disqualifient. Des suffragettes à Nous toutes, en passant par l'incontournable MLF, ce livre dévoile des combats passionnés et passionnants, au coeur de controverses essentielles dans le débat ...[+]

LUTTE FEMINISTE ; FEMINISME ; HISTOIRE

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- 264
Cote : G22 BAR
Les entreprises de sauvegarde et de valorisation des archives féministes, en rendant visibles les invisibles, participent au façonnage des mémoires et à la construction présente et future des récits du passé. Cet ouvrage propose de réfléchir, dans un dialogue interdisciplinaire et dans différents pays, à la constitution, la conservation et les usages des fonds féministes et d'éclairer et comparer les conditions d'émergence et de mise en oeuvre d'entreprises de consignation des traces, leurs modalités d'organisation, les opportunités politiques et les actrices qui les portent, entre archivage spontané et institutionnalisation, depuis le tournant des années 1968 qui a transformé le rapport aux archives, révolutionné le féminisme et les savoirs universitaires. Il rassemble les contributions de chercheuses, militantes, responsables d'archives, tout·es convaincu·es de la fécondité des archives féministes, mais aussi de leur fragilité et de la difficulté à les circonscrire une fois pour toute. Il donne à voir les réflexions et actions des féministes autour de la conservation des traces, sur les stratégies des associations et militantes, sur les fonctionnements des centres d'archives et le rôle des « archiveuses » ou les liens entre recherche et archives. Il aborde de nombreuses questions sur la définition de la définition des archives féministes, sur les modalités de collecte et de conservation et sur leur place dans la production scientifique.[-]
Les entreprises de sauvegarde et de valorisation des archives féministes, en rendant visibles les invisibles, participent au façonnage des mémoires et à la construction présente et future des récits du passé. Cet ouvrage propose de réfléchir, dans un dialogue interdisciplinaire et dans différents pays, à la constitution, la conservation et les usages des fonds féministes et d'éclairer et comparer les conditions d'émergence et de mise en oeuvre ...[+]

HISTOIRE ; LUTTE FEMINISTE ; FEMINISME ; ARCHIVE ; histoire des femmes

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- 518
Cote : F1 STE
Accessible et riche, inventive sur le plan de la recherche documentaire comme dans la réflexion, cette histoire des sexualités propose de retracer les grandes étapes et les évolutions des normes et des mentalités. "Fait social total", la sexualité est à l'intersection de plusieurs types d'approches historiques : sociales, anthropologiques, culturelles, linguistiques. Sous les projecteurs croisés de la démographie historique, de l'anthropologie culturelle et de l'histoire sociale, son histoire pose l'hypothèse que les comportements humains qui lui sont liés -fantasmes et représentations, pratiques érotiques et procréatives - sont eux aussi des objets qu'il s'agit d'étudier sans les détacher des autres pans de l'histoire humaine.
Mais on ne saurait aujourd'hui s'intéresser à la sexualité sans y faire également entrer des outils forgés dans le champ de l'histoire du genre. Plus que jamais, la sexualité est devenue un domaine incontournable en histoire. [-]
Accessible et riche, inventive sur le plan de la recherche documentaire comme dans la réflexion, cette histoire des sexualités propose de retracer les grandes étapes et les évolutions des normes et des mentalités. "Fait social total", la sexualité est à l'intersection de plusieurs types d'approches historiques : sociales, anthropologiques, culturelles, linguistiques. Sous les projecteurs croisés de la démographie historique, de l'anthropologie ...[+]

SEXUALITE ; HISTOIRE ; ANTHROPOLOGIE ; MARIAGE ; PLAISIR ; PROSTITUTION ; TRANSIDENTITE ; Procréation ; CONTRACEPTION ; PLANNING FAMILIAL ; HOMOSEXUALITE ; HETEROSEXUALITE ; NORME

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- 230 p
Cote : G21 BAR
actes du colloque des 19 et 20 mai 2011.
Oubliées, ou réduites au cliché de la suffragette, les féministes de la IIIe République sont encore largement méconnues. C'est tout l'intérêt de ce volume d'apporter des connaissances nouvelles, biographiques et prosopographiques, sur les actrices et acteurs de l'émancipation des femmes de cette époque. A travers les motivations et les modalités de l'engagement se révèle le visage particulier du féminisme dit de la "première vague", soit un cycle de mobilisation centré sur l'acquisition de droits et s'appuyant sur des associations telles que le Conseil national des femmes françaises, l'Union française pour le suffrage des femmes, la Ligue française du droit des femmes.
Ce féminisme, partie prenante de la "nébuleuse réformatrice", donne à la question sociale une importance capitale et apporte une expertise sur la pauvreté féminine, la prostitution, la faiblesse des salaires féminins, l'accès aux professions qualifiées... De la philanthropie au féminisme, beaucoup de bourgeoises franchissent le pas dans les années 1900 et deviennent des militantes. La cause est défendue à un niveau international, dans les associations de femmes et dans les organisations supranationales.
L'une des conditions de possibilité des progrès tant espérés est la paix : le conflit de 1914-1918 marque profondément le féminisme, générant des pacifismes aux vues parfois opposées. Si la conquête du droit de vote est désormais bien connue, sur le travail et la paix, ce livre apporte de précieux éclairages. Qui sont les féministes de la première vague ? Si le qualificatif de bourgeois n'est pas inexact pour la mouvance réformiste, il mérite des nuances qu'ignoraient ceux qui l'employaient pour disqualifier le féminisme vu comme l'expression d'une minorité privilégiée.
Des profils variés sont ici dessinés, d'Hubertine Auclert la suffragette à Cécile Brunschvicg la secrétaire d'Etat, en passant par Germaine Malaterre Sellier l'héroïne de guerre catholique et pacifiste, Marguerite Thibert l'experte du travail féminin, Marya Chéliga la femme de lettres polonaise, Constance Pascal la psychiatre, Anna Lampérière l'intellectuelle solidariste craignant l'étiquette féministe, ou encore Jeanne Bouvier ancienne ouvrière défendant les ouvrières à domicile, Sarah Monod et Julie Siegfried, les protestantes du CNFF, Marguerite Brando Salvador et Clarisse Eugène Simon réformant le judaïsme français, sans sous-estimer la minorité masculine, avec un militant tel que l'avocat Georges Lhermitte.
Cette diversité révèle la plasticité d'une cause déclinée dans tous les domaines de la vie politique, culturelle et sociale. Elle est interprétée in fine dans la trame même des vies. [-]
actes du colloque des 19 et 20 mai 2011.
Oubliées, ou réduites au cliché de la suffragette, les féministes de la IIIe République sont encore largement méconnues. C'est tout l'intérêt de ce volume d'apporter des connaissances nouvelles, biographiques et prosopographiques, sur les actrices et acteurs de l'émancipation des femmes de cette époque. A travers les motivations et les modalités de l'engagement se révèle le visage particulier du féminisme ...[+]

FEMINISME ; HISTOIRE

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- 223
Cote : MT POR
Ce mémoire retrace l'histoire des mobilisations pour la libéralisation de la contraception et de 'avortement menées à Rennes, depuis 1965, année qui marque la montée en puissance du débat sur le contrôle des naissances en France et la création de l'association départementale d'Ille-et-Vilaine du Planning familial à Rennes, jusqu'à la promulgation de la première loi Veil sur l'Interruption volontaire de grossesse en 1975 et son application à Rennes. Les sources produites aussi bien par les organisations militantes que les institutions et les médias ont été complétées par un corpus de témoignages des actrices et des acteurs des mobilisations. Trois organisations, créées à des moments différents de la période étudiée, ont principalement porté le combat pour la contraception et l'avortement libres à Rennes : le Planning familial d'Ille-etVilaine, la section locale de Choisir et le MLAC (Mouvement pour la liberté de l'avortement et de la contraception) qui n'ont eu entre elles que très peu de liens de collaboration. Le mémoire évoque les stratégies différentes employées par les trois structures entre quête de légitimité et subversion, ainsi que leur rapport à la légalité, en comparant ces données aussi bien avec l'histoire de ces groupes au niveau national qu'avec leurs équivalents dans d'autres villes de France. Dans un premier temps, le développement rapide du Planning familial d'Ille-et-Vilaine montre les manœuvres d'arrangement de l'association face à la loi et aux institutions (1965-1971). Ensuite, l'arrivée du nouvel acteur Choisir, dans un contexte marqué par l'irruption de la question de l'avortement dans le débat public, casse le monopole du Planning sur le combat pour la liberté de procréer à Rennes et illustre une autre option stratégique, celle de la radicalité et de la subversion, menée elle aussi par le MLAC de Rennes (1972-1974). Enfin, alors que le pouvoir a du mettre l'avortement à l'ordre du jour de l'agenda gouvernemental et parlementaire, la mise en place de ce groupe MLAC à Rennes et la prise en main de l'application des lois Veil par le Planning familial sont l'occasion d'une recomposition du paysage des mobilisations pour la liberté de procréer à Rennes (1974-1975).[-]
Ce mémoire retrace l'histoire des mobilisations pour la libéralisation de la contraception et de 'avortement menées à Rennes, depuis 1965, année qui marque la montée en puissance du débat sur le contrôle des naissances en France et la création de l'association départementale d'Ille-et-Vilaine du Planning familial à Rennes, jusqu'à la promulgation de la première loi Veil sur l'Interruption volontaire de grossesse en 1975 et son application à ...[+]

AVORTEMENT ; CONTRACEPTION ; BRETAGNE ; RENNES ; HISTOIRE ; ANNEES 70 ; PLANNING FAMILIAL ; MLAC ; CHOISIR

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V
- 286 p
Cote : G22 BAR
En vingt idées reçues, Christine Bard fait la part du mythe et de la réalité, montre la complexité d'un mouvement aux contours incertains et aux causes multiples et nous fait découvrir l'histoire passionnée et passionnante des féministes. Sommaire :
Le féminisme de la première vague
« Le féminisme est né dans les années 1960. »
« Le féminisme est un mouvement de femmes. »
« Toutes des bourgeoises ! »
« Toutes des laiderons ! »
« Le féminisme est une menace pour l'ordre social. »
« Le féminisme est un produit d'importation. »

Le féminisme de la deuxième vague
« Féminisme = MLF. »
« Le MLF s'est perdu dans des querelles de bonnes-femmes. »
« Les féministes sont violentes et antimecs. »
« Toutes des lesbiennes ! »
« Le féminisme est américain »
« Le féminisme est une lubie d'intellos. »
« Il n'y a pas d'art féministe. »

Le féminisme de la troisième vague
« Le féminisme, c'est dépassé. »
« Féminisme = parité. »
« Le féminisme est de gauche et laïque. »
« Les féministes sont des écolos irresponsables. »
« Le féminisme d'aujourd'hui est mixte. »
« Le féminisme fait des femmes d'éternelles victimes. »
« Toutes des mal baisées ! »
« Le féminisme est pour l'abolition de la prostitution. »
« Le féminisme prône la théorie du gender. »[-]
En vingt idées reçues, Christine Bard fait la part du mythe et de la réalité, montre la complexité d'un mouvement aux contours incertains et aux causes multiples et nous fait découvrir l'histoire passionnée et passionnante des féministes. Sommaire :
Le féminisme de la première vague
« Le féminisme est né dans les années 1960. »
« Le féminisme est un mouvement de femmes. »
« Toutes des bourgeoises ! »
« Toutes des laiderons ! »
« Le féminisme est ...[+]

FEMINISME ; HISTOIRE ; DROITS DES FEMMES ; MLF ; LUTTE FEMINISTE

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y
- 172 p
Cote : G2 BAR
Alors que la jupe a longtemps été subie et vécue comme l'attribut d'une féminité imposée, elle est aujourd'hui reconquise par les femmes, mais aussi par les hommes. Symbole des stéréotypes de genre pour les uns, symbole d'une libération nouvelle pour les autres. Le Girl Power, Ni putes ni soumises, le Printemps de la jupe et du respect sont autant de manifestations d'une mutation à l'oeuvre : la jupe est-elle forcément le signe de la soumission à l'ordre masculin ? Pour résister à la stigmatisation et au sexisme, pourquoi certaines filles choisissent-elles la jupe, et d'autres le pantalon ? Que penser des pressions diverses pour contrôler, voire réglementer le vêtement à l'école, au travail ou dans l'espace public? Et que dire de la jupe pour homme? Provocation pure et simple, ou désir d'égalité entre les sexes ? Identités, transgressions, résistances... La jupe est à l'évidence au coeur des débats sur les identités de genre. Vêtus d'un tailleur, d'une mini, d'une jupe punk ou d'un kilt, les enfants et petits-enfants de Mai 68, garçons et filles, qu'ils soient hétéros, homosexuels ou transgenres, réinventent le port de la jupe, pour séduire, provoquer, pour cacher ou pour montrer... [-]
Alors que la jupe a longtemps été subie et vécue comme l'attribut d'une féminité imposée, elle est aujourd'hui reconquise par les femmes, mais aussi par les hommes. Symbole des stéréotypes de genre pour les uns, symbole d'une libération nouvelle pour les autres. Le Girl Power, Ni putes ni soumises, le Printemps de la jupe et du respect sont autant de manifestations d'une mutation à l'oeuvre : la jupe est-elle forcément le signe de la soumission ...[+]

FEMME ; CONDITION FEMININE ; VOILE ; CANDIDAT ; FEMINISME ; HOMME ; FEMINITE ; CONDITION MASCULINE ; CANDIDAT

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- 396 p
Cote : G1 BAR
Successeur de la culotte, le pantalon symbolise la masculinité et, partant, le pouvoir, comme en témoigne le dicton « porter la culotte ». Au cours de la Révolution, il se charge d'une signification plus précise en exprimant les valeurs républicaines et devient un élément clé du nouvel ordre politique. Mais l'Ancien Régime continue pour les femmes, qui, sur le plan tant vestimentaire que social, n'accèdent ni à la liberté ni à l'égalité. Privées de droits, assignées à résidence dans leur genre, elles sont interdites de pantalon. Rien de tel qu'un interdit pour susciter le désir… Surchargé de fantasmes, le pantalon accompagne toutes les transgressions qui jalonnent la route de l'émancipation des femmes. Artistes, féministes, révolutionnaires, voyageuses, actrices, lesbiennes, sportives, innombrables sont les femmes connues et inconnues qui s'approprient l'habit masculin. Il faut attendre les années 1960-1970 pour que le pantalon soit féminisé et devienne un vêtement mixte. Fin de l'histoire ? Pas tout à fait. Pourquoi l'ordonnance de 1800 interdisant aux femmes de s'habiller en homme n'est-elle toujours pas abrogée ? Pourquoi les collégiennes ne portent-elles plus que des pantalons ? Pourquoi une « journée de la jupe » ? L'actualité des questions de sexe et de genre gagne à être située dans l'histoire longue de la peur de la confusion des rôles et de la contestation du pouvoir masculin.[-]
Successeur de la culotte, le pantalon symbolise la masculinité et, partant, le pouvoir, comme en témoigne le dicton « porter la culotte ». Au cours de la Révolution, il se charge d'une signification plus précise en exprimant les valeurs républicaines et devient un élément clé du nouvel ordre politique. Mais l'Ancien Régime continue pour les femmes, qui, sur le plan tant vestimentaire que social, n'accèdent ni à la liberté ni à l'égalité. Privées ...[+]

histoire des femmes ; mode ; DROITS DES FEMMES ; GENRE ; RELATION HOMME-FEMME ; VETEMENT ; ROLE FEMININ-MASCULIN

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y
- 210 p
Cote : G21 BAR
En 1956, en plein " baby boom ", une poignée de femmes créaient la Maternité heureuse, avec l'espoir d'une révision de la loi " scélérate " de 1920 qui réprimait la contraception et le militantisme néo-malthusien. L'avortement, sévèrement puni, était pratiqué illégalement et dans les pires conditions. De la sexualité, on ne parlait pas. Sujet tabou. Dès le début des années 1960, la Maternité heureuse, transformée en Planning familial, formait un Collège des médecins, caution scientifique indispensable pour convaincre l'Ordre des médecins de la nécessité d'une évolution des pratiques et des lois. Des bénévoles, par milliers, se proposaient, se formaient pour accueillir le public. Plus qu'une simple association, un véritable mouvement se mettait en marche, pesant sur l'opinion publique, interpellant le législateur, aidant la France à sortir d'un ordre sexuel post-vichyste. Les combats d'hier sont aujourd'hui des libertés garanties par la loi, des " droits des femmes " qui sont aussi des progrès pour les hommes : la contraception (1967), l'avortement (1975), deux acquis fondamentaux qui doivent beaucoup à l'action du Planning familial. " Le Planning a considérablement élargi son champ d'observation et d'action à l'ensemble des problèmes sexuels contemporains, dont il reflète et incorpore les tensions. Il est un grand témoin, une expérience irremplaçable, faite de toutes les énergies qui s'y sont investies, de toutes les existences qui s'y sont englouties. Une force de libération des femmes, au cœur de l'événement majeur de notre temps qu'a été la révolution sexuelle. Un véritable acteur de l'Histoire ", écrit Michelle Perrot dans la postface de ce livre.[-]
En 1956, en plein " baby boom ", une poignée de femmes créaient la Maternité heureuse, avec l'espoir d'une révision de la loi " scélérate " de 1920 qui réprimait la contraception et le militantisme néo-malthusien. L'avortement, sévèrement puni, était pratiqué illégalement et dans les pires conditions. De la sexualité, on ne parlait pas. Sujet tabou. Dès le début des années 1960, la Maternité heureuse, transformée en Planning familial, formait un ...[+]

HISTOIRE ; PLANNING FAMILIAL ; FEMINISME ; LAICITE ; TEMOIGNAGE

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V
- 484
Cote : G21 BAR
Explicite ou insidieux, ordinaire ou passionnel, l'antiféminisme s'est manifesté tout au long du xxe siècle. Récusant l'égalité des sexes, il a surgi avec violence chaque fois que des femmes tentaient de s'aventurer sur des territoires depuis longtemps réservés aux hommes, celui de la création intellectuelle ou celui de l'action politique en particulier. Toujours présent, ou sous-jacent, il puise dans une tradition archaïque, mais n'a cessé de s'adapter sous l'influence des bouleversements qu'a connus la société française. Sous une forme ou sous une autre, l'antiféminisme traduit des angoisses réelles, et à ce titre son histoire appartient à l'histoire des peurs collectives et individuelles. Car, depuis la fin du XIXe siècle, l'émancipation des femmes a suscité toutes sortes de fantasmes, souvent teintés de misogynie, mais aussi la crainte de l'indifférenciation des sexes. Les antiféministes se croyaient menacés par les nouveaux rôles revendiqués par les femmes. Les uns jugeaient le féminisme « contre nature » et « immoral », d'autres au contraire « puritain » et «bourgeois». Certains y voyaient même une menace pour la survie de la nation et l'harmonie de la société. Mais ils n'ont pu empêcher l'émancipation des femmes, même si l'un d'entre eux récusait le vote des femmes, prétextant que le geste était « laid ». [-]
Explicite ou insidieux, ordinaire ou passionnel, l'antiféminisme s'est manifesté tout au long du xxe siècle. Récusant l'égalité des sexes, il a surgi avec violence chaque fois que des femmes tentaient de s'aventurer sur des territoires depuis longtemps réservés aux hommes, celui de la création intellectuelle ou celui de l'action politique en particulier. Toujours présent, ou sous-jacent, il puise dans une tradition archaïque, mais n'a cessé de ...[+]

ANTI-FEMINISME ; SEXISME ; FRANCE

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V
- 528
Cote : G21 BAR
Marianne ne se serait-elle pas montrée ingrate envers ses filles en leur refusant une intégration qu'elles souhaitaient ardemment? Les féministes de la Ill' République réclamaient déjà l'égalité des sexes, et leur histoire-bataille, trop méconnue, méritait un récit. Parmi elles, bien des personnalités attachantes ou surprenantes. Adrienne de Sainte-Croix, en lutte contre la prostitution réglementée, Cécile Brunschwicg, sous-secrétaire d'État en 1936, Louise Weiss qui médiatise la campagne suffragiste, Madeleine Pelletier, l'audacieuse théoricienne de la virilisation des femmes, Hélène Brion, l'institutrice pacifiste, et beaucoup d'autres encore: autant de façons d'être féministe qui traduisent aussi des convictions politiques. Leurs revendications sont inexorablement retardées par la Grande Guerre, puis, dans les années trente, par la crise économique et la montée des périls extérieurs. Qu'il s'agisse de la vie privée, de la vie publique ou du travail, leur désir de s'émanciper suscite sans cesse la crainte de l'indifférenciation sexuelle. Face à une République qui leur résiste, les féministes se montrent dignes de la citoyenneté, mais leur civisme ne sera récompensé qu'en 1944. A travers leurs plaidoyers ou leurs correspondances se lisent les espoirs d'une génération de pionnières.[-]
Marianne ne se serait-elle pas montrée ingrate envers ses filles en leur refusant une intégration qu'elles souhaitaient ardemment? Les féministes de la Ill' République réclamaient déjà l'égalité des sexes, et leur histoire-bataille, trop méconnue, méritait un récit. Parmi elles, bien des personnalités attachantes ou surprenantes. Adrienne de Sainte-Croix, en lutte contre la prostitution réglementée, Cécile Brunschwicg, sous-secrétaire d'État en ...[+]

FEMINISME ; HISTOIRE ; FRANCE

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y
- 1700 p
Cote : G21 BAR
« Définir » le féminisme est illusoire. Il plonge ses racines dans une contestation large, celle de l'inégalité des sexes, pour donner naissance à une multitude de réalisations, depuis les salons d'un Ancien Régime policé, jusqu'aux Femen d'un XXIe siècle revendicatif. C'est la raison pour laquelle cette définition prend ici la forme de 550 entrées. Elles sont biographiques, car le féminisme est fait de grandes figures, égéries conscientes ou non de la cause, et thématiques, car il est porteur d'une identité politique et culturelle qui a marqué la plupart des grands mouvements sociaux, politiques et philosophiques.
Le féminisme a sans nul doute accompagné l'histoire de France en affirmant la volonté d'émancipation née des Lumières. Il fait aujourd'hui encore, par nécessité, partie de l'histoire en mouvement. C'est ce que nous démontrent les 200 collaborateurs de cet ouvrage, qui parcourt l'ensemble des thèmes liés à la cause des femmes, réaffirmant, parce qu'il le faut, qu'aucune question sociale ne se résoudra sans elle.[-]
« Définir » le féminisme est illusoire. Il plonge ses racines dans une contestation large, celle de l'inégalité des sexes, pour donner naissance à une multitude de réalisations, depuis les salons d'un Ancien Régime policé, jusqu'aux Femen d'un XXIe siècle revendicatif. C'est la raison pour laquelle cette définition prend ici la forme de 550 entrées. Elles sont biographiques, car le féminisme est fait de grandes figures, égéries conscientes ou ...[+]

FEMINISME ; FEMME ; HISTOIRE ; CANDIDAT

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