En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation d'un simple cookie d'identification. Aucune autre exploitation n'est faite de ce cookie. OK

Documents BENELLI, Natalie 3 résultats

Filtrer
Sélectionner : Tous / Aucun
P Q
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
vol. 31 - n° 2 - 159 p.
Cote : NQF 31/2
Les métiers de service, qui impliquent une interaction entre un·e prestataire et un·e bénéficiaire, représentent aujourd'hui la forme majoritaire d'emploi dans les sociétés occidentales, surtout chez les femmes. La dimension relationnelle des métiers de service constitue un objet d'étude privilégié pour appréhender ces emplois, en comparaison à ceux de l'industrie, plus masculinisés.
Mais les métiers de service sont-ils vraiment plus «relationnels» que les autres types d'activité professionnelle? Et pourquoi la dimension relationnelle est-elle si souvent mise en exergue lorsqu'on parle des métiers de service féminins peu qualifiés, alors qu'elle est généralement passée sous silence dans le cas des professions prestigieuses? Ce questionnement constitue un enjeu majeur pour les recherches féministes sur le travail.
A partir de recherches portant sur les assistantes sociales, les physiothérapeutes, les éducatrices de la petite enfance, les surveillants de prison et les facteurs, les auteures du présent numéro tentent d'approcher ces questions à travers trois interrogations : la place du relationnel dans l'œil des chercheur·e·s; la place du relationnel dans les récits des salarié·e·s; le sens du travail relationnel au sein des métiers féminisés. Leurs textes mettent au jour les processus insidieux qui amènent les salariées à survisibiliser la dimension relationnelle de leur travail, souvent perçue comme «positive» et enrichissante, alors que cette dernière est ignorée, minimisée, voire invisibilisée dans les activités masculines. Ces articles montrent, en outre, que ce n'est pas tant la nature du travail qui détermine la perception de son caractère relationnel, mais plutôt les rapports sociaux de sexe entre les professionnel·le·s et leurs client·e·s.[-]
Les métiers de service, qui impliquent une interaction entre un·e prestataire et un·e bénéficiaire, représentent aujourd'hui la forme majoritaire d'emploi dans les sociétés occidentales, surtout chez les femmes. La dimension relationnelle des métiers de service constitue un objet d'étude privilégié pour appréhender ces emplois, en comparaison à ceux de l'industrie, plus masculinisés.
Mais les métiers de service sont-ils vraiment plus «r...[+]

TRAVAIL DE LA FEMME ; FEMINISME ; SOCIOLOGIE ; GENRE ; CORPS ; ISLAM ; PUBLICITE ; TRAVAIL

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
vol. 29 - n° 3 - 128 p.
Cote : NQF 29/3
Les articles présentés dans ce numéro apportent des éclairages sur les processus contemporains de construction sociale du plaisir sexuel féminin dans l'hétérosexualité, et la mise en perspective de ces nouveaux résultats, au regard du texte précurseur d'Anne Koedt, souligne la persistance des rapports de domination de sexe et de classe tout en donnant à voir les recompositions à l'œoeuvre. Bien d'autres questions restent à traiter. En particulier, l'analyse de l'accès limité des femmes au plaisir dans la sexualité ne doit pas nous empêcher de questionner la nouvelle injonction sociale au plaisir sexuel. La sexualité est en effet appréhendée dans les pays riches sous l'angle de la santé et du bien-être, dans une tentative de dépassement de la “sexualité-risque”, mais en revanche la sexualité devient le conduit majeur de la réalisation de soi, et cette forme de réalisation prend à son tour un caractère d'obligation sociale. Bien que cette injonction demeure cadrée par une définition masculine—plus exactement, patriarcale—de la sexualité, elle s'adresse maintenant autant aux femmes qu'aux hommes. La quête de l'accomplissement sexuel peut ainsi devenir une source de souffrances, mais de souffrances différentes pour les femmes et les hommes. Enfin, il est clair qu'elle reste dominée par l'impératif hétérosexuel ; les quelques études françaises se focalisent sur l'hétérosexualité, et montrent ainsi que l'homosexualité reste toujours en dehors du champ des pratiques “normales”.[-]
Les articles présentés dans ce numéro apportent des éclairages sur les processus contemporains de construction sociale du plaisir sexuel féminin dans l'hétérosexualité, et la mise en perspective de ces nouveaux résultats, au regard du texte précurseur d'Anne Koedt, souligne la persistance des rapports de domination de sexe et de classe tout en donnant à voir les recompositions à l'œoeuvre. Bien d'autres questions restent à traiter. En p...[+]

SEXUALITE ; FEMME ; SEXUALITE FEMININE ; PLAISIR ; ORGASME ; REFECTION DU CLITORIS ; EXCISION ; CONSULTATION MEDICALE ; LIBERTE ; GENRE ; CHOMAGE ; FEMINISME ; CLITORIS

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
vol. 25 - n° 1 - 160 p.
Cote : NQF 25/1
Alors que la pression médiatique et politique autour de “l'affaire du foulard” a un peu diminué, au moment cependant où les effets de la loi du 15 mars 2004 (interdisant aux élèves des écoles publiques le port de signes religieux “ostentatoires”) commencent à se faire pleinement sentir, NQF propose de recadrer le débat, en apportant des perspectives historiques, anthropologiques, sociologiques et internationales sur les enjeux profonds de cette question, en particulier sur le (post)colonialisme. A l'époque, le débat s'était rapidement figé autour de deux points de vue. D'un côté, l'argument de la défense des droits des femmes et de l'égalité des sexes a servi de justification à la loi. De l'autre, la dénonciation du fait qu'on stigmatisait une population déjà victime du racisme, et qu'on excluait des filles de l'école a motivé l'opposition à la loi. Le débat a divisé l'ensemble des courants politiques, et tout particulièrement le mouvement féministe. Subitement brandie par des personnes et des institutions aussi éloignées que possible du féminisme, et conjointement portée par des féministes convaincues, la défense des droits des femmes s'est trouvée mêlée à des processus relevant du racisme.[-]
Alors que la pression médiatique et politique autour de “l'affaire du foulard” a un peu diminué, au moment cependant où les effets de la loi du 15 mars 2004 (interdisant aux élèves des écoles publiques le port de signes religieux “ostentatoires”) commencent à se faire pleinement sentir, NQF propose de recadrer le débat, en apportant des perspectives historiques, anthropologiques, sociologiques et internationales sur les enjeux profonds de cette ...[+]

SEXISME ; FRANCE ; RACISME ; VOILE ; CONDITION FEMININE ; ALGERIE ; SEXUALITE ; VIRGINITE ; MAGHREB ; FEMINISME

Favoris
!4d=exec;Select ("02";"$0201";"21";"="))!!4d=insert;Requete_Libelle!