Documents santé communautaire 12 résultats

16 : La badass du mois : Sara Björk Gunnarsdottir
17 : Enfants : une loi sur leur droit à l'image ?
18 : essai : Les Choses sérieuses
22 : Pédocriminalité : le clergé italien fait l'autruche
24 : Oeuvres d'art : faut-il les restituer ?
28 : WTF?! Les assassinats d'écologistes
30 : La Fresque du climat : le jeu qui rebat les cartes ?
32 : Les mots bleus des ados
34 : Anna Roy et Baptiste Beaulieu : ils se battent pour mieux soigner
42 : Mexique : bye bye belle baie ?
50 : Claire Chastel, magic woman
54 : Etat civil : au nom de la mère
58 : Fablab du handicap : des solutions en kit
66 : Sport : rugby féminin : pas un rond pour l'Ovalie
68 : Face à l'inflation, il n'y a pas de petites économies
74 : Séparation : l'annonce faite aux enfants
78 : Sexualité : orgasme lunaire
72 : Burn-out : regarde les femmes tomber[-]

Comment faire de la médecine autrement ? Face à un système de santé public débordé, en manque chronique de moyens et qui renforce les inégalités sociales, des déserteur·ses de la médecine classique expérimentent une autre voie et ouvrent des centres de santé communautaire en France. Implanté dans un quartier populaire d'Échirolles, près de Grenoble, le Village 2 santé pratique une approche politique de la santé et montre que l'on peut soigner autrement. Il invente depuis 2016 un modèle de santé à la fois réaliste et alternatif, plus juste, qui prend en compte les conditions d'existence et le vécu des patient·es, tout en les autonomisant.[-]

Dans le domaine de la gynécologie obstétrique et plus globalement de la santé sexuelle les professionnel(le)s sont amené(e)s de plus en plus à prendre en charge des femmes lesbiennes des hommes et femmes transgenres et des hommes gays. Les médecins et les sages-femmes sont souvent désarmés face à ces populations et ne possèdent pas les connaissances nécessaires pour donner le meilleur accueil et les soins les mieux adaptés aux patient(e) s.

Cet ouvrage réunit des spécialistes expérimentés concernant la santé sexuelle et reproductive des personnes LGBT. Il aborde entre autres l'accueil d'une personne LGBT en consultation le suivi gynécologique le dépistage et la prévention des infections sexuellement transmissibles le bien-être sexuel la contraception et l'avortement la prise en charge endocrinologique et chirurgicale d'une personne trans le désir d'enfant le suivi d'une grossesse. Il a pour objectif de réunir toutes les connaissances nécessaires pour une bonne prise en charge de ces patient(e)s et apporte par son côté pluridisciplinaire (médecine psychologie sexologie sociologie et démographie) un éclairage sur la diversité et les mobilités de genre et de sexualité.

Cet ouvrage s'adresse à tous les professionnel(le)s de santé qui rencontrent ces populations et en particulier aux gynécologues médicaux et gynécologues-obstétriciens ainsi qu'aux endocrinologues médecins généralistes et sages-femmes voire aux personnes concernées.[-]

En 1990 à Paris, alors que l'épidémie de sida produit chaque jour plus de ravages, des prostituées se mobilisent et interpellent les pouvoirs publics. Huit grands cahiers jaunes à la couverture toilée circulent rue Saint-Denis et au-delà, sur les boulevards périphériques ou chez les marcheuses des Champs Élysées : les femmes y écrivent des « lettres de confidences » pour témoigner des conditions d'exercice de leur métier. Cette parole est rare. Fragile, elle fait surgir une réalité diverse et incarnée, violente et ordinaire : bataille du préservatif, peurs et rivalités, mais aussi dignité et revendication de droits et d'un statut social. Car les lettres recèlent aussi la force de l'écrit. C'est un exemple remarquable d'empowerment dans l'histoire des femmes, la naissance d'une conscience collective à l'issue heureuse : la création du Bus des femmes, première association de santé communautaire de prostituées, dirigée par des prostituées. Bien loin des fantasmes et des débats campés dans l'arbitraire, cet épisode méconnu témoigne de l'histoire des mobilisations citoyennes. Un document extraordinaire présenté et commenté par des actrices de l'aventure : la sociologue Anne Coppel qui se mit au service de cette recherche-action, Lydia Braggiotti qui en fut la cheffe de projet et Malika Amaouche, héritière avec Act Up de ce combat.[-]

Au delà de la moralité et des représentations convenues, des liens se sont établis entre prostitution et action collective dans le contexte de la lutte contre le sida. Les personnes prostituées se sont impliquées dans le champ de la santé communautaire. Lorsqu'elles prennent la parole et dialoguent à parité avec des chercheurs-e-s, des professionnel-e-s de la santé et des militant-e-s, l'action collective prend corps et entre dans la réalité. Ce livre, fruit d'un travail collectif, surprend car il parle différemment de la prostitution, en rapprochant théorie et témoignage. Il dérange, en s'affranchissant du misérabilisme habituel : la prostitution s'intégre ni plus ni moins au registre des exclusions. De plus, la lecture des rapports sociaux de sexe, que l'on doit aux recherches féministes contemporaines, porte un éclairage radicalement nouveau sur le "commerce du sexe".[-]