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- n° 32/1 - p 16-28
Cote : NQF 32/1
L'article part d'une énigme sociologique et sociopolitique déjà mise en lumière par les mouvements féministes dans les années 1970 à propos des violences sexuelles : alors que ces violences, et notamment le viol, sévissent dans tous les milieux sociaux, comment expliquer que le peu d'agresseurs mis en cause par la justice soient très largement issus des milieux populaires ? En prenant appui sur différents travaux, l'auteure ouvre plusieurs pistes réflexives et propose des hypothèses pour tenter de mieux comprendre les ressorts de ce traitement inéquitable des agresseurs sexuels suivant leur appartenance sociale.
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L'article part d'une énigme sociologique et sociopolitique déjà mise en lumière par les mouvements féministes dans les années 1970 à propos des violences sexuelles : alors que ces violences, et notamment le viol, sévissent dans tous les milieux sociaux, comment expliquer que le peu d'agresseurs mis en cause par la justice soient très largement issus des milieux populaires ? En prenant appui sur différents travaux, l'auteure ouvre plusieurs ...
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VIOLENCE SEXUELLE ; VIOL ; JUSTICE ; DROIT ; AUTEUR DE VIOLENCES
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y
vol. 32 - n° 1 - 166 p.
Cote : NQF 32/1
Soulevé publiquement dans le cadre du mouvement féministe des années 1970, le problème des violences masculines contre les femmes demeure une préoccupation contemporaine. Ces violences constituent une forme de contrôle social des femmes et s'inscrivent dans l'ensemble plus large des inégalités entre les femmes et les hommes. Ce numéro réunit des travaux empiriques originaux, traitant de questions au cœur des préoccupations aussi bien académiques que politiques. Ils ont en commun de réinvestir des thèmes déjà largement travaillés par le mouvement féministe des années 1970, en tirant profit de l'institutionnalisation des recherches sur les violences qui ont permis la multiplication des enquêtes quantitatives. Ils interrogent ainsi le lien entre l'appartenance de classe des auteurs de viol et leur comparution devant la justice; le poids des violences conjugales dans les décisions reproductives - interrompre sa grossesse ou non -; le lien entre l'orientation sexuelle des femmes et leur exposition aux violences sexuelles; la prétendue symétrie entre les violences féminines et masculines au sein du couple; l'écart entre la réalité des homicides conjugaux et l'image euphémisée du crime passionnel. A partir de terrains français, italien, états-unien et canadien, ces articles confirment empiriquement ce qui était parfois resté à l'état d'intuition ou d'hypothèse, faute de moyens scientifiques pour les étayer. Ils invitent à penser des politiques publiques innovantes, tant au niveau de la formation des professionnels que de la production de statistiques sur les violences.
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Soulevé publiquement dans le cadre du mouvement féministe des années 1970, le problème des violences masculines contre les femmes demeure une préoccupation contemporaine. Ces violences constituent une forme de contrôle social des femmes et s'inscrivent dans l'ensemble plus large des inégalités entre les femmes et les hommes. Ce numéro réunit des travaux empiriques originaux, traitant de questions au cœur des préoccupations aussi bien académiques ...
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VIOLENCE FAITE AUX FEMMES ; VIOL ; ASPECT JURIDIQUE ; VIOLENCE SEXUELLE ; HOMOSEXUALITE ; FRANCE ; ETATS-UNIS ; ASPECT SOCIOLOGIQUE ; CANADA ; CORPS