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Documents PEYTAVIN, Lucile 3 résultats

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- 112
Cote : H PEY
Imaginez un monde dans lequel nous amputerions les garçons d'un bras à la naissance. Nous y verrions sans aucun doute un scandaleux acte de maltraitance, et à juste titre. Alors pourquoi, lorsque nous faisons de même avec l'une de leurs émotions, cela ne nous interpelle-t-il pas davantage ? Pire, la plupart d'entre nous participons à perpétuer ce mauvais traitement. Les petits garçons aujourd'hui s'entendent encore souvent dire cette phrase en apparence anodine : « Tu vas pas pleurer comme une fillette », dans sa version améliorée. Nous la prononçons même en pensant bien faire. Avec elle, nous entendons leur enseigner les codes attendus de la virilité pour leur permettre de s'adapter au mieux à la vie en société. Nous leur transmettons qu'ils doivent être forts, moralement et physiquement. Pourtant, tout ce que véhicule cette antienne est destructeur : constitution d'un capital émotionnel et psychique atrophié, rejet d'une partie de son humanité, mépris du féminin, fabrication de comportements toxiques envers soi-même et les autres, production de souffrances psychologiques, engendrement de coûts humains et financiers colossaux…

Il serait grand temps que nous cessions de gâcher des vies par la transmission de ces injonctions viriles appelant au rejet de tout ce qui est considéré comme de la faiblesse. En coupant les petits garçons de leur sentiment de vulnérabilité, pensant créer des hommes forts, nous les rendons faibles. Au passage, nous portons préjudice à la société tout entière. Demandons-nous ce que nous souhaitons vraiment pour nos garçons et les hommes qu'ils seront demain. Est-ce un monde dans lequel ils seront empêchés de vivre leurs émotions, incapables de gérer leurs ressentis, de se développer sur le plan psychique et de s'épanouir pleinement ? Un monde en proie à la montée des régimes autoritaires, dans lequel les études rapportent que les jeunes hommes sont de plus en plus nombreux à adhérer aux propos masculinistes valorisant la violence et la domination des femmes ?[-]
Imaginez un monde dans lequel nous amputerions les garçons d'un bras à la naissance. Nous y verrions sans aucun doute un scandaleux acte de maltraitance, et à juste titre. Alors pourquoi, lorsque nous faisons de même avec l'une de leurs émotions, cela ne nous interpelle-t-il pas davantage ? Pire, la plupart d'entre nous participons à perpétuer ce mauvais traitement. Les petits garçons aujourd'hui s'entendent encore souvent dire cette phrase en ...[+]

LUTTE FEMINISTE ; PATRIARCAT ; MASCULINITE ; VIRILITE ; EDUCATION ; HOMME

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- 29
Rédigé par les expertes Lucile Peytavin et Lucile Quillet – le rapport met en lumière les innombrables obstacles et impasses sur le parcours des victimes de violences sexuelles pour accéder à la justice et les coûts que ce parcours engendre.

JUSTICE ; VIOLENCE ; VIOLENCE SEXUELLE ; ASPECT ECONOMIQUE

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- 205
Cote : A32 PEY
En France, les hommes sont responsables de l'écrasante majorité des comportements asociaux : ils représentent 84% des auteurs d'accidents de la route mortels, 92 % des élèves sanctionnés pour des actes relevant d'atteinte aux biens et aux personnes au collège, 90 % des personnes condamnées par la justice, 86 % des mis en cause pour meurtre, 97 % des auteurs de violences sexuelles, etc. La liste semble inépuisable. Elle a surtout un coût. Un coût direct pour l'Etat, qui dépense chaque année des dizaines de milliards d'euros en services de police, judiciaires, médicaux et éducatifs pour y faire face. Et un coût indirect pour la société, qui doit répondre aux souffrances physiques et psychologiques des victimes, et subit des pertes de productivité et des destructions de biens. Pourtant, cette réalité est presque toujours passée sous silence. Lucile Peytavin s'interroge sur les raisons de cette surreprésentation des hommes comme principaux auteurs des violences et des comportements à risque, et tente d'estimer les conséquences financières de l'ensemble de ces préjudices pour l'Etat et donc pour chaque citoyenne et citoyen. Quel est le coût, en France, en 2020, des conséquences de la virilité érigée en idéologie culturelle dominante ? L'autrice nous pose la question : n'aurions-nous pas tous intérêt à nous comporter... comme les femmes ? ![-]
En France, les hommes sont responsables de l'écrasante majorité des comportements asociaux : ils représentent 84% des auteurs d'accidents de la route mortels, 92 % des élèves sanctionnés pour des actes relevant d'atteinte aux biens et aux personnes au collège, 90 % des personnes condamnées par la justice, 86 % des mis en cause pour meurtre, 97 % des auteurs de violences sexuelles, etc. La liste semble inépuisable. Elle a surtout un coût. Un coût ...[+]

VIRILITE ; MASCULINITE ; EGALITE HOMME-FEMME ; PATRIARCAT ; ECONOMIE ; GENRE

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