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V
- 208 p
Cote : F9 BOU
Depuis 1975, date de la dépénalisation partielle de l'interruption volontaire de grossesse, le nombre d'avortements en France n'a jamais diminué, environ 200000 par an, alors que, dans le même temps, le recours à la contraception n'a cessé de progresser. Pourquoi ? Devenue maîtresse de la contraception, de la procréation, de l'éducation, la femme a, dans la douleur et par le sang versé, conquis au long des siècles une liberté qui va bien au-delà de la dissociation entre sexualité et maternité. L'Eglise puis l'Etat n'ont cessé pendant vingt siècles d'arbitrer entre les droits de la femme et ceux de l'embryon, déplaçant le curseur de l'intérêt général et la reproduction de l'espèce, qui niaient les droits de la femme, vers l'intérêt individuel de la femme, qui est dans la toute- puissance, s'étant affranchie de l'homme et de l'enfant, ce dernier tantôt condamné, tantôt exigé.
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Depuis 1975, date de la dépénalisation partielle de l'interruption volontaire de grossesse, le nombre d'avortements en France n'a jamais diminué, environ 200000 par an, alors que, dans le même temps, le recours à la contraception n'a cessé de progresser. Pourquoi ? Devenue maîtresse de la contraception, de la procréation, de l'éducation, la femme a, dans la douleur et par le sang versé, conquis au long des siècles une liberté qui va bien au-delà ...
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DROIT ; AVORTEMENT ; CONTRACEPTION ; LEGISLATION ; STATUT DE L'EMBRYON ; HISTOIRE ; DROITS DES FEMMES
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