Documents SENEGAL 5 résultats

Au sommaire :
Des plantes pas si vertes.
Bac 2021 : l'épreuve du grand oral est-elle (si) inégalitaire ?
Émoticônes, émotimots, les doudous de nos conversations.
Les femmes font sa fête à la musique.
Des chanteuses qui se mouillent.
La boss, c'est moi !
Rideau sur les lolitas.
Susie Morgensten confessions d'une grande petite fille.
Scandale de l'adoption en Ethiopie.
Queen-a-man, groupe d'hommes prépare un show de majorettes.
Sénégal sur la route avec les sages-femmes.
Femmes fontaines. L'histoire fait de la rétention d'eaux.
Céline et Margaux, podcasteuses.
Marie-Angélique Le Blanc, la première enfant sauvage.
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"Françaises d'origine étrangère", immigrées ou filles d'immigrés, elles ont aujourd'hui entre vingt et vingt-cinq ans. Elles étaient très jeunes lorsque leurs parents ont décidé, pour des raisons politiques ou économiques, de quitter leur pays. Toutes les six vivent et s'épanouissent en France au rythme de leurs passions, sans renier leurs racines, ayant su faire de leur différence une richesse. Nées au Sénégal, Oumy et N'Deye sont championnes d'athlétisme. Leur réussite sportive et scolaire sert aujourd'hui de référence aux jeunes de leur cité. Lien Phuong a fui Ho Chi Minh-Ville avec ses parents en 1985. Aujourd'hui, elle se fait appeler Anne mais préside l'association Nouvelle Génération vietnamienne. Naïma termine son DESS d'administration des entreprises et voudrait devenir inspecteur du travail. Pour ses enfants à venir, elle imagine une vie entre la France et l'Algérie, son pays natal. Victimes d'un enlèvement, Cristina et Viana ont quitté la Roumanie et demandé l'asile politique à la France. Elles ont fréquenté avec leur mère les asiles de nuit et les bancs du métro tout en poursuivant des études de danse classique et de musique dans un conservatoire. Dans ce document, chacune livre sa part de vérité et ces fragments assemblés finissent par dessiner le portrait complexe de celles qu'on appelle les "jeunes immigrées". [-]

Longtemps les Négresses se sont tues. Il est temps quʹelles redécouvrent leurs voix, quʹelles prennent ou reprennent la parole, ne serait-ce que pour dire quʹelles existent, quelles sont des êtres humains et quʹen tant que tels, elles ont droit à la liberté, au respect, à la dignité. Parce quʹelle est africaine, Awa Thiam sʹest mise à lʹécoute de ses sœurs, pour faire découvrir leurs conditions de vie lamentables. Après une longue enquête en profondeur dans toutes les couches de la société, elle a réalisé une série dʹinterviews de femmes noires, dʹune très grande valeur. Car pour la première fois des femmes du Mali, du Sénégal, de la Côte dʹIvoire, de Guinée, du Nigeria ont accepté de parler en toute liberté et avec une sincérité bouleversante. Ce quʹon découvre ici frôle souvent l'horreur. Oui, en plein XXe siècle, on mutile encore des petites filles en les excitant ou en les infibulant. On asservit encore des femmes. On les marie dès leur plus jeune âge. Et ce nʹest pas tout ...[-]