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Documents PERRIN, Raphael 2 résultats

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- 288
Cote : E6 PER
À partir de plusieurs années d'enquête combinant observation du travail médical dans des centres d'IVG, enquête statistique et entretiens menés auprès de professionnelles et professionnels de santé, ce livre éclaire les causes et les mécanismes de l'asymétrie de la relation entre les patientes et le corps médical. Il en décrit les formes, souvent banales et invisibles, mais parfois brutales, par lesquelles les médecins orientent les comportements vers ce qui leur semble être les bonnes manières morales et sanitaires de vivre. En décrivant le processus d'intériorisation d'une position dominante des médecins et d'une position dominée des profanes, ce livre montre comment les corps sont gouvernés – en imposant la raison médicale même s'il faut outrepasser le consentement – il fournit ainsi un cadre pour comprendre les modalités par lesquelles le corps médical exerce une violence, pas seulement symbolique, sur le corps des femmes. Toutes les avortantes et toutes les demandes d'avortement ne se valent pas : selon leur classe sociale, leur couleur de peau, leur langue, leur âge, leurs comportements sexuels et procréatifs, les femmes accèdent plus ou moins facilement à l'avortement. En montrant comment le consentement « libre et éclairé » n'est le privilège que de quelques-unes, l'auteur éclaire le rôle que joue la médecine dans la production des inégalités et, à l'instant de l'école, de l'Eglise ou de la justice, dans l'institution et le maintien de l'ordre social.[-]
À partir de plusieurs années d'enquête combinant observation du travail médical dans des centres d'IVG, enquête statistique et entretiens menés auprès de professionnelles et professionnels de santé, ce livre éclaire les causes et les mécanismes de l'asymétrie de la relation entre les patientes et le corps médical. Il en décrit les formes, souvent banales et invisibles, mais parfois brutales, par lesquelles les médecins orientent les com...[+]

AVORTEMENT ; IVG ; LUTTE FEMINISTE ; ASPECT MEDICAL ; VIOLENCE

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Si jusqu'à 14 semaines de grossesse les femmes enceintes sont – en principe – seules décisionnaires de la poursuite ou de l'interruption d'une grossesse, au-delà de ce terme l'interruption est soumise à une autorisation médicale. Les femmes peuvent alors entrer dans une procédure complexe d'interruption médicale de grossesse (IMG) pour détresse psychosociale, qui leur impose d'objectiver et de défendre les raisons qui rendent la poursuite de leur grossesse impossible lors de consultations obligatoires avec un·e gynécologue, un·e psychologue, un·e assistant·e social·e et souvent un·e psychiatre. Pour le/la sociologue, c'est un contexte privilégié pour étudier les institutions et professionnel·les qui encadrent le devenir parent. Par la pathologisation des vies et des conduites procréatives des
femmes en demande d'IMG, ils et elles construisent l'écart à la norme procréative – selon des critères de classe, de race, de santé, d'âge, de déviance par rapport aux normes sexuelles, conjugales et judiciaires – comme un problème médical.
Les parentalités déviantes font ainsi l'objet d'un diagnostic justifiant non seulement l'avortement hors du délai de l'IVG, mais aussi la prévention de grossesses futures par l'imposition d'une contraception de longue durée d'action. Reléguant au second plan son rôle thérapeutique, l'institution médicale se fait garante de l'ordre reproductif, dessinant un droit – voire un devoir – différentiel à être mère
ou à ne pas l'être.[-]
Si jusqu'à 14 semaines de grossesse les femmes enceintes sont – en principe – seules décisionnaires de la poursuite ou de l'interruption d'une grossesse, au-delà de ce terme l'interruption est soumise à une autorisation médicale. Les femmes peuvent alors entrer dans une procédure complexe d'interruption médicale de grossesse (IMG) pour détresse psychosociale, qui leur impose d'objectiver et de défendre les raisons qui rendent la poursuite de ...[+]

IVG ; AVORTEMENT ; AVORTEMENT HORS DELAIS ; INTERRUPTION MEDICALE DE GROSSESSE ; POUVOIR MEDICAL

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