En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation d'un simple cookie d'identification. Aucune autre exploitation n'est faite de ce cookie. OK

Documents FOETUS 2 résultats

Filtrer
Sélectionner : Tous / Aucun
P Q
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
V
- 430
Cote : E6 BOL
Pratique universellement répandue, l'avortement est légalisé en France, à l'instar de la majorité des pays occidentaux. Introduit de ce fait dans l'espace public, H demeure néanmoins confiné dans l'espace de l'officieux, par suite d'une sorte de pacte tacite, de mauvaise foi sociale.
S'appuyant sur une centaine d'observations recueillies à l'hôpital et quarante entretiens approfondis avec des femmes ayant connu l'expérience de l'avortement, sur des données empruntées à l'histoire et à l'anthropologie, Luc Boltanski explique ce refoulement. L'avortement doit rester dans l'ombre car H révèle une contradiction an foyer du contrat social celle qui oppose le principe de l'unicité des êtres et le postulat de leur nature remplaçable, sans lequel nulle société ne se renouvellerait démographiquement.
Luc Boltanski est alors conduit à poser la question de l'engendrement et analyser les contraintes essentiellement symboliques qui président à l'entrée des êtres humains dans la société. Des contraintes antinomiques que différents types d'arrangements sociaux tendent à estomper. Ce qui fait un être humain, ce n'est pas le foetus, inscrit dans le corps, mais son adoption symbolique. Or, cette adoption suppose la possibilité d'une discrimination entre des embryons que rien ne distingue. Le caractère arbitraire de cette discrimination est au plan social, et parfois individuel, difficilement supportable. La contradiction, montre Luc Boltanski, est rendue vivable par une sorte de grammaire des catégories : an foetus projet adopté par les parents qui, grâce à la parole, accueillent l'être nouveau en lui donnant un nom s'oppose le foetus tumoral, embryon accidentel et qui ne sera pas l'objet d'un projet de vie.
Grammaire, expérience mise en récit et perspective historique se nouent ici pour faire de l'avortement, rendu depuis des décennies politiquement légal, une expérience désormais socialement audible.[-]
Pratique universellement répandue, l'avortement est légalisé en France, à l'instar de la majorité des pays occidentaux. Introduit de ce fait dans l'espace public, H demeure néanmoins confiné dans l'espace de l'officieux, par suite d'une sorte de pacte tacite, de mauvaise foi sociale.
S'appuyant sur une centaine d'observations recueillies à l'hôpital et quarante entretiens approfondis avec des femmes ayant connu l'expérience de l'avortement, sur ...[+]

SOCIOLOGIE ; FOETUS ; AVORTEMENT ; PARENTALITE ; TEMOIGNAGE ; CONCEPTION ; SANTE DE LA REPRODUCTION

Favoris
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
- n° 12 - 23
Une bonne part de l'opposition à l'avortement se fonde sur la prémisse suivant laquelle le fœtus est un être humain dès l'instant de sa conception. À partir de là, les adversaires de l'avortement raisonnent de la façon suivante : toute personne a droit à la vie, et donc le fœtus a droit à la vie. Sans doute la mère a-t-elle le droit de décider ce qui doit advenir de et dans son propre corps, mais le droit à la vie d'une personne est certainement plus fort et plus urgent que le droit de la mère à décider ce qui doit advenir de et dans son corps, et il l'emporte donc sur ce dernier droit. Ainsi le fœtus ne peut être tué et nul avortement ne peut être pratiqué. « Une défense de l'avortement » montre en quoi ces prémisses supplémentaires sont toutes problématiques et pourquoi la conclusion des adversaires de l'avortement ne peut procéder du seul fait que le fœtus est une personne.[-]
Une bonne part de l'opposition à l'avortement se fonde sur la prémisse suivant laquelle le fœtus est un être humain dès l'instant de sa conception. À partir de là, les adversaires de l'avortement raisonnent de la façon suivante : toute personne a droit à la vie, et donc le fœtus a droit à la vie. Sans doute la mère a-t-elle le droit de décider ce qui doit advenir de et dans son propre corps, mais le droit à la vie d'une personne est certainement ...[+]

AVORTEMENT ; FOETUS ; MOUVEMENT ANTICHOIX ; anti-IVG

Favoris

Filtrer

Type
Référence
Descripteurs
Date de parution

!4d=exec;Select ("02";"$0201";"21";"="))!!4d=insert;Requete_Libelle!