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Documents SCHILTZ, Marie-Ange 1 résultats

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V
- 136 p
Cote : F43 BEC
Depuis la fin des années 1990 (aux Etats-Unis d'abord, puis dans d'autres pays dont la France), les enquêtes les plus probantes ont mis en évidence un risque suicidaire plus élevé parmi les jeunes sexuelles - gays, lesbiennes, bisexuel(le)s, transgenres - et ceux qui se questionnent sur leur identité sexuelle ou de genre. L'homophobie est aujourd'hui le facteur de risque le mieux identifié pour comprendre cette sursuicidalité. Les phénomènes d'exclusion, de mépris et de stigmatisation peuvent en effet provoquer une perte d'estime de soi, une perte de confiance dans l'avenir et les autres. Le soupçon d'appartenance à une minorité sexuelle ou de non-conformité de genre - qui peut toucher tout jeune, indépendamment de son orientation sexuelle effective - conduit également souvent la personne qui le subit à une grande détresse qui favorise les symptômes suicidaires. Quelle que soit la stratégie mise en oeuvre par le jeune pour éviter ou résister à une discrimination, le coût psychique et physique est souvent élevé. D'autant que par rapport à d'autres types de discriminations, les discriminations homophobes ou liées à une non-conformité aux stéréotypes de genre se caractérisent par un faible soutien de la famille, une faible intervention des adultes et des préjudices particulièrement précoces. Il existe en France des initiatives de prévention de ces discriminations et du risque suicidaire qui gagneraient à être mieux connues et parfois généralisées. Autre piste de travail: la sensibilisation des professionnels en contact avec les jeunes, qu'ils viennent des champs éducatif, sanitaire, social, judiciaire... Enfin, pour continuer à améliorer nos connaissances, il semble essentiel d'intégrer plus nettement, en amont de la conception des enquêtes, ces phénomènes spécifiques que sont l'homophobie, la lesbophobie, la transphobie et le sexisme. [-]
Depuis la fin des années 1990 (aux Etats-Unis d'abord, puis dans d'autres pays dont la France), les enquêtes les plus probantes ont mis en évidence un risque suicidaire plus élevé parmi les jeunes sexuelles - gays, lesbiennes, bisexuel(le)s, transgenres - et ceux qui se questionnent sur leur identité sexuelle ou de genre. L'homophobie est aujourd'hui le facteur de risque le mieux identifié pour comprendre cette sursuicidalité. Les phénomènes ...[+]

SEXUALITE ; minorité sexuelle ; HOMOSEXUALITE ; HOMOPHOBIE ; SUICIDE ; DISCRIMINATION ; ORIENTATION SEXUELLE

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