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- n° 28/3 - p 90-108
Cote : NQF 28/3
Diverses conceptualisations du genre cohabitent au sein du féminisme. Plusieurs d'entre elles, quoique socioconstructionnistes, considèrent le corps comme un ensemble de données physiologiques de base sur lequel divers artefacts culturels (notamment la personnalité et le comportement) sont déposés. L'auteure qualifie de fondationnalisme biologique cette « vision portemanteau » de l'identité permettant de maintenir une interprétation transculturelle et ahistorique de la distinction entre féminin et masculin. Elle préconise de rejeter cette vision et de considérer plutôt le corps comme une variable historique parmi d'autres dont les sociétés se servent pour produire cette distinction. Sa posture aboutit à renoncer à donner une signification unique et définitive à la catégorie « femme ». La conséquence politique est que le féminisme doit admettre explicitement parler au nom d'une certaine conception des femmes, conception toujours provisoire et ouverte à l'objection d'autrui.
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Diverses conceptualisations du genre cohabitent au sein du féminisme. Plusieurs d'entre elles, quoique socioconstructionnistes, considèrent le corps comme un ensemble de données physiologiques de base sur lequel divers artefacts culturels (notamment la personnalité et le comportement) sont déposés. L'auteure qualifie de fondationnalisme biologique cette « vision portemanteau » de l'identité permettant de maintenir une interprétation tra...
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FEMINISME ; GENRE ; ROLE FEMININ-MASCULIN ; CORPS
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- n° 28/3 - p 62-88
Cote : NQF 28/3
Diverses conceptualisations du genre cohabitent au sein du féminisme. Plusieurs d'entre elles, quoique socioconstructionnistes, considèrent le corps comme un ensemble de données physiologiques de base sur lequel divers artefacts culturels (notamment la personnalité et le comportement) sont déposés. L'auteure qualifie de fondationnalisme biologique cette « vision portemanteau » de l'identité permettant de maintenir une interprétation transculturelle et ahistorique de la distinction entre féminin et masculin. Elle préconise de rejeter cette vision et de considérer plutôt le corps comme une variable historique parmi d'autres dont les sociétés se servent pour produire cette distinction. Sa posture aboutit à renoncer à donner une signification unique et définitive à la catégorie « femme ». La conséquence politique est que le féminisme doit admettre explicitement parler au nom d'une certaine conception des femmes, conception toujours provisoire et ouverte à l'objection d'autrui.
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Diverses conceptualisations du genre cohabitent au sein du féminisme. Plusieurs d'entre elles, quoique socioconstructionnistes, considèrent le corps comme un ensemble de données physiologiques de base sur lequel divers artefacts culturels (notamment la personnalité et le comportement) sont déposés. L'auteure qualifie de fondationnalisme biologique cette « vision portemanteau » de l'identité permettant de maintenir une interprétation tra...
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GENRE ; FEMINISME