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En France, mais aussi dans la plupart des pays européens, la part des femmes de 25 à 34 ans diplômées de l'enseignement supérieur est 10 points supérieure à celle des hommes. Pourtant, à l'entrée dans la vie active, la position des femmes reste problématique avec des écarts de rémunération défavorables d'emblée - de l'ordre de 10 % pour les diplômées de master -, ou une qualité de l'emploi inférieure, et ce quelle que soit la discipline de formation. Dans la recherche et l'enseignement supérieur, les femmes accèdent difficilement aux emplois supérieurs, et restent bien plus nombreuses par exemple parmi les maîtres de conférences (45 %) que parmi les professeurs d'université (26 %) même si ce taux a fort heureusement progressé en 25 ans (12 % en 1992). Les femmes sont encore très peu nombreuses à la tête d'universités ou d'organismes de recherche, quand l'Etat assure une quasi parité au niveau des recteurs et des rectrices.Nombreuses sont les données dont l'explication reste encore partielle, et les moyens d'action efficaces mal identifiés. Les filles sont seulement 39 % à faire au moins un vœu sur Parcoursup en classe préparatoire scientifique et encore moins - 33 % - à s'y inscrire ? Parmi les lauréat.es au concours national d'aide à la création d'entreprises innovantes, 17 % de femmes. Les conventions CIFRE de doctorat en mathématiques ne concernent-elles que 22 % de femmes.
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En France, mais aussi dans la plupart des pays européens, la part des femmes de 25 à 34 ans diplômées de l'enseignement supérieur est 10 points supérieure à celle des hommes. Pourtant, à l'entrée dans la vie active, la position des femmes reste problématique avec des écarts de rémunération défavorables d'emblée - de l'ordre de 10 % pour les diplômées de master -, ou une qualité de l'emploi inférieure, et ce quelle que soit la discipline de ...
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ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; EGALITE HOMME-FEMME ; RECHERCHE ; STATISTIQUE ; EUROPE