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- n° 29/1 - p 46-60
Cote : NQF 29/1
Les conventions internationales sur les réfugié·e·s et le droit d'asile sont en principe neutres du point de vue du genre. Cependant, les critiques féministes affirment que ces conventions sont en fait ébranlées par des pratiques profondément tributaires du genre et donc qu'elles échouent à protéger les femmes, notamment parce que les persécutions dont ces dernières sont victimes ne sont pas reconnues comme telles. Des mobilisations féministes transnationales ont réussi à mettre ces questions sur l'agenda international, et à faire adopter par les organisations internationales des directives sur les questions liées au genre dans la demande d'asile. Si ces discours sont acceptés au niveau international, la façon dont les discours et les normes qui les accompagnent sont traduits dans les politiques et des législations nationales dépendent fortement des contextes politiques spécifiques à chaque pays. Cet article analyse les réseaux de mobilisation autour de ces questions et étudie l'émergence des discours et normes sur les persécutions spécifiques aux femmes au niveau international et européen avant de discuter de la façon dont ces conventions et normes internationales sont transposées dans des sphères politiques nationales dans deux pays européens, la France et le Royaume-Uni.
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Les conventions internationales sur les réfugié·e·s et le droit d'asile sont en principe neutres du point de vue du genre. Cependant, les critiques féministes affirment que ces conventions sont en fait ébranlées par des pratiques profondément tributaires du genre et donc qu'elles échouent à protéger les femmes, notamment parce que les persécutions dont ces dernières sont victimes ne sont pas reconnues comme telles. Des mobilisations féministes ...
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DROIT D'ASILE ; FRANCE ; ROYAUME-UNI ; GENRE