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Documents VERGES, Françoise 4 résultats

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- 180
Cote : G22 ALI
Six ans après #MeToo, alors que le sexisme et la violence de genre sont plus que jamais dans le débat public et que de nouvelles générations prennent la question à bras le corps, les combats et les théories féministes semblent à nouveau parés d'une capacité à changer le monde. Mais la puissance actuelle du discours féministe, qui fait feu de tout bois, prête pourtant le flan à sa propre marchandisation et à sa récupération conformiste qui menacent de le rendre inoffensif. C'est par le détour de l'histoire que les textes réunis ici évitent ces écueils. Tous évoquent des figures et des organisations, des luttes, des courants et des moments d'élaborations théoriques méconnus, parfois oubliés, mais non moins décisifs pour notre présent. Ils présentent ensemble une image du féminisme comme une tradition politique vivante, radicale, conflictuelle, irréductible à ses incarnations hégémoniques et indissociable des contextes où il émerge. Leurs autrices sont des figures internationales du féminisme contemporain : Silvia Federici, Françoise Vergès, Verónica Gago, Zahra Ali, Sayak Valencia, Rama Salla Dieng, Lola Olufemi et Djamila Ribeiro. Elles mettent en lumière des luttes et des cultures féministes du Sud global, d'autres qui ont pratiqué la solidarité internationale en Europe. Ces contributions ont en commun de faire revivre un authentique internationalisme féministe et de proposer des pistes pour sa réactivation aujourd'hui.[-]
Six ans après #MeToo, alors que le sexisme et la violence de genre sont plus que jamais dans le débat public et que de nouvelles générations prennent la question à bras le corps, les combats et les théories féministes semblent à nouveau parés d'une capacité à changer le monde. Mais la puissance actuelle du discours féministe, qui fait feu de tout bois, prête pourtant le flan à sa propre marchandisation et à sa récupération conformiste qui ...[+]

LUTTE FEMINISTE ; FEMINISME

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- 185
Cote : G22 VER
Françoise Vergès propose de retourner la question : qui produit la violence ? Quelques hommes violents et délinquants sexuels, qui sont d'autant plus exposés à la vindicte publique qu'ils sont noirs, arabes ou musulmans ? Ou est-ce avant tout l'État, son armée, sa police, ses prisons, ses appareils idéologiques ? Dit comme cela, la réponse semble s'imposer, pour autant qu'on s'inscrit dans la politique d'émancipation.
Il est beaucoup plus difficile de tirer toutes les conséquences de ce principe louable : accuser l'État et le système d'abord. On sera vite tenté de s'arrêter en chemin par un " je sais bien, mais quand même " : comment protéger les victimes ? Que faire des agresseurs si l'on s'attaque a? la police et aux prisons ? L'urgence n'est-elle pas d'abord d'enregistrer les plaintes pour viol, ou d'empêcher un homme de tuer sa femme en imposant l'éloignement de l'agresseur ? Et pourtant, Vergès montre qu'il est plutôt urgent de dissocier la protection et la violence de l'État.
C'est pourquoi il s'agit de commencer par montrer combien la soi-disant protection de l'État est elle- même partie prenante de la spirale de la violence qu'il s'agit d'enrayer. Cette folle mécanique, c'est la production de masculinités toxiques par la prison ; c'est la persécution des hommes racisés et la violence en retour qui s'abat sur les femmes racisées ; c'est la guerre civile préventive dans les quartiers populaires et la guerre civile tout court dans le Sud global ; c'est la destruction des familles populaires et racisées sous les coups de boutoir du néolibéralisme et du racisme.
Dans ce contexte, une politique de la prévention est à penser à travers le démantèlement de ces structures, à travers une autre idée de la justice (plutôt réparatrice que punitive), à travers la reconnaissance des mères prolétaires et racisées comme sujet féministe, à travers une politique de paix civile. [-]
Françoise Vergès propose de retourner la question : qui produit la violence ? Quelques hommes violents et délinquants sexuels, qui sont d'autant plus exposés à la vindicte publique qu'ils sont noirs, arabes ou musulmans ? Ou est-ce avant tout l'État, son armée, sa police, ses prisons, ses appareils idéologiques ? Dit comme cela, la réponse semble s'imposer, pour autant qu'on s'inscrit dans la politique d'émancipation.
Il est beaucoup plus ...[+]

VIOLENCE ; FEMINISME ; INTERSECTIONNALITE ; JUSTICE ; POLICE ; FEMME ; HOMME ; PREVENTION DE LA VIOLENCE

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- 142
Cote : G22 VER
Dans le débat public, être "décolonial" est une infamie. Dans les universités, dans les partis de gauche et d'extrême gauche, les syndicats, les associations féministes, partout on traque une "pensée décoloniale" infiltrée et funeste pour le vivre-ensemble. Dans ce livre, Françoise Vergès élucide l'objet du scandale. Le féminisme décolonial révèle les impensés de la bonne conscience blanche ; il se situe du point de vue des femmes racisées : celles qui, travailleuses domestiques, nettoient le monde ; il dénonce capitalisme foncièrement racial et patriarcal.
Ces pages incisives proposent un autre récit du féminisme et posent les questions qui fâchent : quelles alliances avec les femmes blanches ? Quelle solidarité avec les hommes racisés ? Quelles sont les premières vies menacées par le capitalisme racial ? Pourquoi les néofascismes s'attaquent-ils aux femmes racisées ? Ce livre est une invitation à renouer avec la puissance utopique du féminisme, c'est-à-dire avec un imaginaire à même de porter une transformation radicale de la société.[-]
Dans le débat public, être "décolonial" est une infamie. Dans les universités, dans les partis de gauche et d'extrême gauche, les syndicats, les associations féministes, partout on traque une "pensée décoloniale" infiltrée et funeste pour le vivre-ensemble. Dans ce livre, Françoise Vergès élucide l'objet du scandale. Le féminisme décolonial révèle les impensés de la bonne conscience blanche ; il se situe du point de vue des femmes racisées : ...[+]

FEMINISME ; RAPPORTS SOCIAUX DE SEXE ; RACISME ; PATRIARCAT ; colonialisme ; CAPITALISME

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- 240 p
Cote : G2 VER
Dans les années 1960-1970, l'État français encourage l'avortement et la contraception dans les départements d'outre-mer alors même qu'il les interdit et les criminalise en France métropolitaine. Comment expliquer de telles disparités ? Partant du cas emblématique de La Réunion où, en juin 1970, des milliers d'avortements et de stérilisations sans consentement pratiqués par des médecins blancs sont rendus publics, Françoise Vergès retrace la politique de gestion du ventre des femmes, stigmatisées en raison de la couleur de leur peau. Dès 1945, invoquant la "surpopulation"de ses anciennes colonies, l'État français prône le contrôle des naissances et l'organisation de l'émigration ; une politique qui le conduit à reconfigurer à plusieurs reprises l'espace de la République, provoquant un repli progressif sur l'Hexagone au détriment des outre-mer, où les abus se multiplient. Françoise Vergès s'interroge sur les causes et les conséquences de ces reconfigurations et sur la marginalisation de la question raciale et coloniale par les mouvements féministes actifs en métropole, en particulier le MLF. En s'appuyant sur les notions de genre, de race, de classe dans une ère postcoloniale, l'auteure entend faire la lumière sur l'histoire mutilée de ces femmes, héritée d'un système esclavagiste, colonialiste et capitaliste encore largement ignoré aujourd'hui.[-]
Dans les années 1960-1970, l'État français encourage l'avortement et la contraception dans les départements d'outre-mer alors même qu'il les interdit et les criminalise en France métropolitaine. Comment expliquer de telles disparités ? Partant du cas emblématique de La Réunion où, en juin 1970, des milliers d'avortements et de stérilisations sans consentement pratiqués par des médecins blancs sont rendus publics, Françoise Vergès retrace la ...[+]

FEMME ; REUNION ; AVORTEMENT ; CONTRACEPTION ; colonialisme ; FEMINISME ; RACE ; EMIGRATION ; DEMOGRAPHIE ; GENRE ; CLASSE SOCIALE ; ESCLAVAGE ; CONDITION FEMININE

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