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Documents PHILOSOPHIE 41 résultats

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- 336
Cote : A32 PRO
L'oppression est limitation d'une expérience, assignation d'un corps. L'oppression suppose le sujet sur lequel elle s'exerce, elle n'est étouffement qu'en étant insupportable. Si l'expérience de l'oppression prépare une résistance possible, c'est parce qu'elle est d'emblée paradoxale. En montrant que l'oppression caractérise indissociablement une violence sociale objective et la manière dont celle-ci est singulièrement perçue, éprouvée et signifiée, ce livre cherche à penser l'oppression en termes d'expérience vécue. Afin d'élucider comment elle affecte les corps, les rapports intersubjectifs ou les relations à la temporalité et à l'espace vécu, l'ouvrage déploie une phénoménologie allant au coeur de l'objectif et du subjectif, des rapports sociaux et des expériences ordinaires. Faisant résonner les oeuvres de Simone de Beauvoir et de Frantz Fanon avec les textes de Richard Wright ou ceux de la pensée féministe contemporaine, l'autrice met au jour certaines dimensions typiques du vécu d'oppression et ouvre une voie nouvelle pour conceptualiser l'expérience, la subjectivité et les corps en tant qu'ils sont traversés par le sexisme et le racisme. Mais l'analyse ne s'attache pas simplement aux dépossessions et blocages suscités par l'oppression : elle envisage l'expérience dans ses possibilités et devenirs, ouvrant la voie d'une phénoménologie des résistances politiques.[-]
L'oppression est limitation d'une expérience, assignation d'un corps. L'oppression suppose le sujet sur lequel elle s'exerce, elle n'est étouffement qu'en étant insupportable. Si l'expérience de l'oppression prépare une résistance possible, c'est parce qu'elle est d'emblée paradoxale. En montrant que l'oppression caractérise indissociablement une violence sociale objective et la manière dont celle-ci est singulièrement perçue, éprouvée et ...[+]

DISCRIMINATION ; SEXISME ; RACISME ; FEMINISME ; PHILOSOPHIE

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y
- 86
Dans cet essai datant de 1971, la philosophe ne remet pas en cause directement l'argument des anti-IVG selon lequel le fœtus a un droit à la vie, mais démontre à l'aide de trois expériences de pensée que le droit de la femme enceinte à disposer de son propre corps est supérieur. Dans ces conditions, l'avortement n'est pas moralement répréhensible.

AVORTEMENT ; PHILOSOPHIE ; HISTOIRE ; LUTTE FEMINISTE ; IVG

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- 128
Cote : A1 DUF
La douceur est une énigme. Incluse dans un double mouvement d'accueil et de don, elle apparaît à la lisière des passages que naissance et mort signent. Parce qu'elle a ses degrés d'intensité, parce qu'elle a une force symbolique et un pouvoir de transformation sur les êtres et les choses, elle est une puissance. En écoutant ceux qui viennent me confier leur détresse, je l'ai entendue traverser chaque expérience vécue. En méditant son rapport au monde, il apparaît que son intelligence porte la vie, la sauve et l'accroît. [-]
La douceur est une énigme. Incluse dans un double mouvement d'accueil et de don, elle apparaît à la lisière des passages que naissance et mort signent. Parce qu'elle a ses degrés d'intensité, parce qu'elle a une force symbolique et un pouvoir de transformation sur les êtres et les choses, elle est une puissance. En écoutant ceux qui viennent me confier leur détresse, je l'ai entendue traverser chaque expérience vécue. En méditant son rapport au ...[+]

PHILOSOPHIE

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y
- 256
Cote : C1 HOO
Parmi les livres les plus appréciés et les plus lus de bell hooks, À propos d'amour est un texte singulier. Avec sa perspicacité habituelle et ses talents de vulgarisatrice, l'autrice afroféministe s'y attaque à une thématique rarement abordée de front en théorie politique. Définissant l'amour comme un acte et non comme un sentiment, bell hooks démonte tous les obstacles que la culture patriarcale oppose à des relations d'amour saines, et envisage un art d'aimer qui ne se résume pas au frisson de l'attraction ou à la simple tendresse. Recourant à la philosophie morale comme à la psychologie, elle s'en prend au cynisme narquois qui entoure les discussions au sujet de l'amour, et s'attache à redonner toute sa noblesse à la possibilité de l'amour, dans une perspective féministe.[-]
Parmi les livres les plus appréciés et les plus lus de bell hooks, À propos d'amour est un texte singulier. Avec sa perspicacité habituelle et ses talents de vulgarisatrice, l'autrice afroféministe s'y attaque à une thématique rarement abordée de front en théorie politique. Définissant l'amour comme un acte et non comme un sentiment, bell hooks démonte tous les obstacles que la culture patriarcale oppose à des relations d'amour saines, et ...[+]

AMOUR ; PHILOSOPHIE ; RELATION AMOUREUSE ; PATRIARCAT

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- 78
Cote : G22 FLE
« Même s'il est beaucoup question d'égalité dans cet ouvrage, osons écrire que les pages réunies ici nous offrent une manière de privilège : entendre ces trois voix exceptionnelles que sont les historiennes Mona Ozouf et Michelle Perrot, avec la philosophe et psy-cha-na-lyste Cynthia Fleury. […] À force de concentrer l'essentiel de nos existences derrière des écrans, notre humanité techno-logique aura mesuré les limites du “distanciel”, et les vertus du “présentiel”. Lire les entretiens des trois personnalités réunies dans ce recueil procure beaucoup d'apaisement par la profondeur de la réflexion comme par l'huma-nité des réponses, par la combativité aussi que suppose la défense de chaque terme de la devise républicaine. Voilà pourquoi, nous lecteurs, sommes des -privilégiés. »
Éric Fottorino
Directeur de l'hebdomadaire Le 1[-]
« Même s'il est beaucoup question d'égalité dans cet ouvrage, osons écrire que les pages réunies ici nous offrent une manière de privilège : entendre ces trois voix exceptionnelles que sont les historiennes Mona Ozouf et Michelle Perrot, avec la philosophe et psy-cha-na-lyste Cynthia Fleury. […] À force de concentrer l'essentiel de nos existences derrière des écrans, notre humanité techno-logique aura mesuré les limites du “distanciel”, et les ...[+]

FEMINISME ; HISTOIRE ; PHILOSOPHIE

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- 256
Cote : G22 CHO
Il est indéniable que les féministes théorisent, et que leurs théorisations participent à transformer le monde. Mais peut-on — et doit-on — qualifier cette activité théorique ? Bien que les théories féministes partagent une visée politique émancipatrice, chercher à définir ce que signifie théoriser en féministe, c'est prendre le risque de masquer la pluralité des situations et des concepts. Dès lors, comment prendre en charge la diversité des contextes qui se trouvent derrière les connaissances ? Ne doit-on pas interroger ce que cette question — à la portée pourtant éminemment épistémologique — révèle des frontières du féminisme lui-même ? Comment aborder un phénomène qui est tout à la fois un engagement, une identité, une revendication, un outil ? Le féminisme se décline au pluriel et se trouve dans une tension permanente, parce qu'il se confronte à des conflits qu'on préfère généralement ignorer, parce qu'il est sujet à des interprétations multiples et, partant, parce qu'il s'élabore par mouvements successifs quoique continus. Suffit-il alors de se revendiquer du féminisme, entendu comme identité politique aussi bien que comme outil scientifique, pour produire un mouvement ou une théorie féministes ? Théoriser en féministe, c'est non seulement déclarer son appartenance à une communauté, mais c'est aussi chercher une forme de radicalité pour lutter contre la violence du système, qu'il soit social, politique ou philosophique.[-]
Il est indéniable que les féministes théorisent, et que leurs théorisations participent à transformer le monde. Mais peut-on — et doit-on — qualifier cette activité théorique ? Bien que les théories féministes partagent une visée politique émancipatrice, chercher à définir ce que signifie théoriser en féministe, c'est prendre le risque de masquer la pluralité des situations et des concepts. Dès lors, comment prendre en charge la diversité ...[+]

FEMINISME ; MILITANTISME ; PHILOSOPHIE ; SEXUALITE ; POLITIQUE ; VIOLENCE ; SOCIOLOGIE ; ANTHROPOLOGIE

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- n° 638 - 90
Cote : EPE 638
L'esprit critique tend à se perdre, comme en témoigne le succès des théories du complot et autres fake news. Relayées à la vitesse de l'éclair par les réseaux sociaux, elles font le lit de l'intolérance, de l'extrémisme et de la violence, menaçant la démocratie et le vivre-ensemble.

Comment la pensée critique se forme-t-elle, chez l'enfant puis l'adolescent ? En quoi l'éducation morale et civique, les sciences et la philosophie y contribuent-elles à l'école ? Comment éduquer aux médias, à la liberté d'expression et au respect de la différence à l'ère numérique ? Sur le terrain, des enseignants, des associations et des journalistes en font leur combat. Il est temps de mutualiser ces pratiques pour développer la capacité de jugement des jeunes, gage de leur liberté.

Psychologues, historiens, philosophes et sociologues se penchent ici sur un phénomène contemporain, qui n'épargne pas les adultes.[-]
L'esprit critique tend à se perdre, comme en témoigne le succès des théories du complot et autres fake news. Relayées à la vitesse de l'éclair par les réseaux sociaux, elles font le lit de l'intolérance, de l'extrémisme et de la violence, menaçant la démocratie et le vivre-ensemble.

Comment la pensée critique se forme-t-elle, chez l'enfant puis l'adolescent ? En quoi l'éducation morale et civique, les sciences et la philosophie y contr...[+]

ENFANT ; ADOLESCENT ; EDUCATION ; PHILOSOPHIE ; MEDIA ; PRESSE ; FEMINISME ; FAMILLE

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y
- 136
Cote : F41 MAL
L'une des tâches de la philosophie a toujours été de faire apparaître des pans du réel restés cachés. Le corps a été un l'un d'eux. La sexualité a été l'un d'eux. Mais cela n'était jamais encore arrivé à une partie du corps. Cette partie, qui n'en est pas vraiment une, parce qu'elle est une tout à elle seule, c'est le clitoris. Organe dit du plaisir de la femme. Organe longtemps ignoré, souvent mutilé. L'organe du plaisir effacé.

SEXUALITE ; FEMME ; PLAISIR ; CLITORIS ; PHILOSOPHIE ; HISTOIRE

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- 368
Cote : G22 FRA
Sartre écrit, dans Plaidoyer pour les intellectuels, que l'intellectuel est celui qui se mêle de ce qui ne le regarde pas, quand Beauvoir - à l'évidence - se mêle de ce qui la regarde, dans ses livres Le Deuxième Sexe, La Vieillesse. La question sexe/genre s'impose désormais comme problème théorique, mais l'objet de pensée échappe encore à la sérénité académique, comme à la légitimité scientifique.
L'étudiante Geneviève Fraisse a compris que la philosophie était le bastion le plus solide, parce que le plus symbolique, de la prérogative masculine. Alors il fallait chercher les mots possibles de l'émancipation féministe, de la démocratie exclusive au consentement par exemple, pour leur donner une consistance conceptuelle et les colporter sur les chemins de l'universel. L'histoire est un bon matériau, les textes anciens comme l'actualité récente, voire les événements tel Metoo.
Car il faut s'introduire dans la tradition pour mieux la subvertir.
Recueil de textes publiés depuis 2010[-]
Sartre écrit, dans Plaidoyer pour les intellectuels, que l'intellectuel est celui qui se mêle de ce qui ne le regarde pas, quand Beauvoir - à l'évidence - se mêle de ce qui la regarde, dans ses livres Le Deuxième Sexe, La Vieillesse. La question sexe/genre s'impose désormais comme problème théorique, mais l'objet de pensée échappe encore à la sérénité académique, comme à la légitimité scientifique.
L'étudiante Geneviève Fraisse a compris que la ...[+]

FEMINISME ; PHILOSOPHIE ; HISTOIRE ; EGALITE DES SEXES

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- 158
Cote : A1 MAR
Qu'elles soient joyeuses ou tragiques, visibles ou non, les ruptures rythment notre existence, nous transforment, nous remettent profondément en question. Comment conjuguer ces "bifurcations" de nos vies que sont les ruptures avec l'idée de notre identité, une et constante ? Nous révèlent-elles la multiplicité de nos identités possibles, ou le fait que nous nous affirmions progressivement, au fur et à mesure de ces "accidents" de la vie ? Nous épurent-elles ou nous démolissent-elles ? Pour la philosophe Claire Marin, la définition de notre être est tout autant dans nos sorties de route que dans nos lignes droites, dans les accrocs au contrat que dans le contrat lui-même.
Naissances ou deuils, séparation ou nouvel amour, besoins d'ailleurs : nos oscillations, nos vacillements fragilisent nos représentations, ébranlent nos certitudes, certes. Mais ils soulignent aussi fondamentalement la place de l'imprévisible, et questionnent notre capacité à supporter l'incertitude, à composer avec la catastrophe et, en les surmontant, à parfois démarrer une nouvelle vie. [-]
Qu'elles soient joyeuses ou tragiques, visibles ou non, les ruptures rythment notre existence, nous transforment, nous remettent profondément en question. Comment conjuguer ces "bifurcations" de nos vies que sont les ruptures avec l'idée de notre identité, une et constante ? Nous révèlent-elles la multiplicité de nos identités possibles, ou le fait que nous nous affirmions progressivement, au fur et à mesure de ces "accidents" de la vie ? Nous ...[+]

DEUIL ; SEPARATION ; PHILOSOPHIE ; FAMILLE ; COUPLE ; DIVORCE

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y
- 268
Cote : G22 GAR
Même les femmes les plus indépendantes et les plus féministes se surprennent à aimer le regard conquérant des hommes sur elles, à désirer être un objet soumis dans les bras de leur partenaire, ou à préférer des tâches ménagères – les petits plaisirs du linge bien plié, du petit-déjeuner joliment préparé pour la famille – à des activités censément plus épanouissantes. Ces désirs, ces plaisirs sont-ils incompatibles avec leur indépendance ? Est-ce trahir les siècles de féminisme qui les ont précédées ? Peut-on attendre que les hommes fassent le "premier pas" et revendiquer l'égalité des sexes ? Les récents scandales sexuels qui ont agité le monde entier ont jeté une lumière crue sur ces ambivalences et sur l'envers de la domination masculine : le consentement des femmes à leur propre soumission.
Tabou philosophique et point aveugle du féminisme, la soumission des femmes n'est jamais analysée en détail, dans la complexité des existences vécues. Sur les pas de Simone de Beauvoir, Manon Garcia s'y attelle avec force, parce que comprendre pourquoi les femmes se soumettent est le préalable nécessaire à toute émancipation. [-]
Même les femmes les plus indépendantes et les plus féministes se surprennent à aimer le regard conquérant des hommes sur elles, à désirer être un objet soumis dans les bras de leur partenaire, ou à préférer des tâches ménagères – les petits plaisirs du linge bien plié, du petit-déjeuner joliment préparé pour la famille – à des activités censément plus épanouissantes. Ces désirs, ces plaisirs sont-ils incompatibles avec leur indépendance ? Est-ce ...[+]

PHILOSOPHIE ; FEMINISME ; PATRIARCAT ; CORPS

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V
- 250 p
Cote : A32 HOC
Combien y a-t-il de sexes ? "Deux !", répond l'opinion. "Deux !", répond la science. Heureuse concordance : c'est donc que l'opinion a raison, conclura-t-on. Mais est-on si certain que l'opinion et la science disent, sur la question du sexe, la même chose ? Quand l'opinion affirme qu'il y a deux sexes, elle soutient qu'il existe, dans chaque espèce, deux types d'individus et seulement deux. Il y aurait alors le masculin et le féminin comme il y a le Soleil et la Lune ou Mars et Vénus.
Mais quand la science avance qu'il y a deux sexes, que vise-t-elle ? Quelle est, pour un biologiste, la signification des termes "mâle" et "femelle" ? La biologie nous invite à quitter le niveau des individus pour descendre dans les tissus et les cellules : elle vise des formules chromosomiques (XX et XY), des types de cellules reproductrices (les ovules et les spermatozoïdes), mais aussi bien une forme d'échange génétique qui n'a pas forcément de rapport avec la reproduction.
Que penser en outre de l'existence d'individus intersexes, dont les formules chromosomiques ou les anatomies ne se laissent pas facilement ranger dans la classification propre et nette qui divise toute espèce en deux ? Recompter les sexes, ou mieux, cesser de les compter, c'est aussi, nécessairement, mener une réflexion sur le normal et le pathologique. Offrant un riche panorama des connaissances biologiques sur le sexe, Thierry Hoquet barre la route à toute récupération hâtive visant à transposer aux humains ce que l'on pense savoir de la "nature".
Croisant des outils empruntés à l'épistémologie, à l'histoire des sciences et au féminisme, Hoquet brise le cercle des questions : le genre précède-t-il le sexe, ou le sexe précède-t-il le genre ? [-]
Combien y a-t-il de sexes ? "Deux !", répond l'opinion. "Deux !", répond la science. Heureuse concordance : c'est donc que l'opinion a raison, conclura-t-on. Mais est-on si certain que l'opinion et la science disent, sur la question du sexe, la même chose ? Quand l'opinion affirme qu'il y a deux sexes, elle soutient qu'il existe, dans chaque espèce, deux types d'individus et seulement deux. Il y aurait alors le masculin et le féminin comme il y ...[+]

RAPPORTS SOCIAUX DE SEXE ; GENRE ; SEXUALITE ; BIOLOGIE ; PHILOSOPHIE ; FEMINISME ; HISTOIRE

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V
- 206 p
Cote : G22 DES
Comment garder la force que nous ont transmise les femmes dont on n'attendait rien d'autre que d'être une maîtresse de maison - épouse, mère ? Ces femmes qui, bravant le ridicule, de manière parfaitement désintéressée (elles ne pouvaient nourrir aucun espoir de carrière), ont résisté à l'objection doucereuse de leur père : « Mais, ma chérie, tu ne manques de rien... » et ont cherché par tous les moyens à créer et à vivre. L'Université leur était alors interdite et Virginia Woolf mettait leurs filles en garde : n'allez jamais rejoindre la procession « des hommes chargés d'honneurs et de responsabilités ». Qu'avons-nous appris, nous, les filles infidèles de Virginia, qui avons, de fait, rejoint les rangs des « hommes cultivés » ? Nous avons le sentiment d'assister à la fin d'une époque : celle où nous pouvions nous réjouir de voir des jeunes femmes (et des jeunes hommes aussi) prendre goût à la recherche, devenir capables de cette liberté dont nous avons profité. Désormais, à l'Université comme partoutailleurs, il s'agit de manifester sa flexibilité, d'apprendre à donner les bons signaux et à écouter ceux qui proviennent du marché, bref de donner les gages requis de motivation et de sérieux. Comment vivre cette fin d'époque sur un mode qui ne soit ni cynique ni nostalgique ? Comment échapper au « chacun pour soi » qui devient la règle à l'Université comme ailleurs ? Comment faire aujourd'hui relais au cri de Woolf, « Penser nous devons » ? Il nous fallait rencontrer des femmes chez qui nos questions faisaient écho et qui pourraient leur donner des dimensions imprévues, appeler à prolonger ainsi le cri de Virginia Woolf. Françoise Balibar, Bernadette Bensaude-Vincent, Laurence Bouquiaux, Barbara Cassin, Mona Chollet, Emilie Hache, Françoise Sironi, Marcelle Stroobants, Benedikte Zitouni, ont accepté de témoigner des anecdotes, des événements discrets ou des perplexités qui ont marqué le chemin par lequel chacune a découvert ce que pouvait signifier « penser » et passer ainsi du refus à la création. Mêmes si les portes de l'Université se sont ouvertes aux femmes, cela ne signifie pas qu'elles s'y soient senties « à leur place ». [-]
Comment garder la force que nous ont transmise les femmes dont on n'attendait rien d'autre que d'être une maîtresse de maison - épouse, mère ? Ces femmes qui, bravant le ridicule, de manière parfaitement désintéressée (elles ne pouvaient nourrir aucun espoir de carrière), ont résisté à l'objection doucereuse de leur père : « Mais, ma chérie, tu ne manques de rien... » et ont cherché par tous les moyens à créer et à vivre. L'Université leur était ...[+]

FEMME ; UNIVERSITE ; PHILOSOPHIE ; histoire des femmes

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V
- 306 p
Cote : A32 DOR
La race a une histoire, qui renvoie à l'histoire de la différence sexuelle. Au XVIIe siècle, les discours médicaux affligent le corps des femmes de mille maux : " suffocation de la matrice "" hystérie ", " fureur utérine ", etc. La conception du corps des femmes comme un corps malade justifie efficacement l'inégalité des sexes. Le sain et le malsain fonctionnent comme des catégories de pouvoir. Aux Amériques, les premiers naturalistes prennent alors modèle sur la différence sexuelle pour élaborer le concept de " race " : les Indiens Caraïbes ou les esclaves déportés seraient des populations au tempérament pathogène, efféminé et faible.
Ce sont ces articulations entre le genre, la sexualité et la race, et son rôle central dans la formation de la Nation française moderne qu'analyse Elsa Dorlin, au croisement de la philosophie politique, de l'histoire de la médecine et des études sur le genre. L'auteure montre comment on est passé de la définition d'un " tempérament de sexe " à celle d'un " tempérament de race ". La Nation prend littéralement corps dans le modèle féminin de la " mère ", blanche, saine et maternelle, opposée aux figures d'une féminité " dégénérée " ? la sorcière, la vaporeuse, la vivandière hommasse, la nymphomane, la tribade et l'esclave africaine.
Il apparaît ainsi que le sexe et la race participent d'une même matrice au moment où la Nation française s'engage dans l'esclavage et la colonisation. [-]
La race a une histoire, qui renvoie à l'histoire de la différence sexuelle. Au XVIIe siècle, les discours médicaux affligent le corps des femmes de mille maux : " suffocation de la matrice "" hystérie ", " fureur utérine ", etc. La conception du corps des femmes comme un corps malade justifie efficacement l'inégalité des sexes. Le sain et le malsain fonctionnent comme des catégories de pouvoir. Aux Amériques, les premiers naturalistes prennent ...[+]

GENRE ; SEXUALITE ; RACE ; PHILOSOPHIE ; MEDECINE ; GENRE ; colonialisme ; ESCLAVAGE ; RAPPORTS SOCIAUX DE SEXE

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V
- 153
Cote : G22 DOR
Le sexe désigne communément le sexe biologique qui nous est assigné à la naissance (mâle ou femelle), le rôle ou le comportement sexuels qui sont censés lui correspondre (le genre), et, enfin, la sexualité.
Les théories féministes s'attachent à la problématisation de ces trois acceptions mêlées du sexe. Elles travaillent à la fois sur les distinctions historiquement établies entre le sexe, le genre et la sexualité, sur leurs constructions et leurs relations. S'agit-il d'une relation de causalité : le sexe biologique détermine-t-il le genre et la sexualité ? D'une relation de simultanéité non contraignante entre le sexe biologique, d'une part, et l'identité sexuelle (de genre et de sexualité), d'autre part ? S'agit-il d'une relation de normalisation ? L'hétérosexualité reproductrice est-elle la norme légale, sociale, mais aussi médicale, à l'aune de laquelle les catégories de sexe comme de genre peuvent être déconstruites, voire contestées et bouleversées ? Le présent volume porte sur les théories féministes de ces quarantes dernières années, dont la richesse et l'engagement en font l'un des champs les plus novateurs de la recherche actuelle : le féminisme marxiste, l'épistémologie ou l'éthique féministes, l'histoire et la philosophie féministes des sciences, le black feminism, le féminisme " post-moderne " et la théorie queer.
L'ensemble de ces pensées constitue aujourd'hui un véritable champ de la philosophie contemporaine, dont on trouvera ici une introduction et une problématisation inédites en France.[-]
Le sexe désigne communément le sexe biologique qui nous est assigné à la naissance (mâle ou femelle), le rôle ou le comportement sexuels qui sont censés lui correspondre (le genre), et, enfin, la sexualité.
Les théories féministes s'attachent à la problématisation de ces trois acceptions mêlées du sexe. Elles travaillent à la fois sur les distinctions historiquement établies entre le sexe, le genre et la sexualité, sur leurs constructions et ...[+]

GENRE ; SEXUALITE ; RAPPORTS SOCIAUX DE SEXE ; IDENTITE SEXUELLE ; RELATION HOMME-FEMME ; FEMINISME ; PHILOSOPHIE ; FEMME ; HETEROSEXUALITE

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V
- 140 p
Cote : A1 FRA
" J'ai longtemps pensé que l'acte de consentir relevait de l'intimité la plus grande, mélange de désir et de volonté dont la vérité gisait dans un moi profond. Lorsque j'ai entendu ce mot consentement dans des enceintes politiques, Parlement européen, débats télévisuels, discussions associatives, j'ai compris qu'il pénétrait l'espace public comme un argument de poids. Je voyais bien que la raison du consentement, utilisée pour défendre le port du foulard, ou exercer le métier de prostituée, s'entourait de principes politiques avérés, la liberté, la liberté de choisir, la liberté offerte par notre droit ; et la résistance, la capacité de dire non à un ordre injuste.
Car dire " oui ", c'est aussi pouvoir dire " non ", l'âpreté de l'établissement d'un viol nous le rappelle méchamment. J'ai beaucoup cherché, des années durant, à identifier les lieux de l'autonomie des femmes contemporaines. Ce travail sur le consentement m'entraîne, désormais, dans la pensée du lien, du mouvement de l'un vers l'autre des êtres, de chacun des êtres que nous sommes. Par là commence, ainsi, la construction d'un monde. [-]
" J'ai longtemps pensé que l'acte de consentir relevait de l'intimité la plus grande, mélange de désir et de volonté dont la vérité gisait dans un moi profond. Lorsque j'ai entendu ce mot consentement dans des enceintes politiques, Parlement européen, débats télévisuels, discussions associatives, j'ai compris qu'il pénétrait l'espace public comme un argument de poids. Je voyais bien que la raison du consentement, utilisée pour défendre le port ...[+]

PHILOSOPHIE ; CONSENTEMENT ; LIEN

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V
- 287
Cote : G22 COL
Cette anthologie de textes de dix philosophes américaines comble une lacune dans l'édition française. Souvent méconnus, leurs travaux introduisent un débat philosophique qu'il est indispensable de prendre en considération. Interrogeant les principaux acteurs de la pensée contemporaine, elles renouvellent, dans une perspective féministe, la problématique de la justice, à la croisée de l'éthique, du social et de la politique. En cela, elles contribuent à repenser les conditions d'un monde commun.
Sommaire

QUEL MONDE COMMUN ?
Le contrat social entre frères
Quelles compréhensions partagées ?
Pourquoi pas une théorie féministe de la justice ?
De la redistribution à la reconnaissance ? Les dilemmes de la justice dans une ère " postsocialiste "
JUSTICE, DROIT ET SOLLICITUDE
La douloureuse servitude des mots : conte à deux voix
Le besoin de plus que la justice
Aristote, le féminisme et les conditions du fonctionnement humain
Le Bien, le Droit, et la possibilité de l'interprétation juridique
L'AMBIGUITE DU DROIT : LE STATUT DU LANGAGE - UN DEBAT A PROPOS DE LA PORNOGRAPHIE
La pornographie et la logique du Premier Amendement
Parole sous influence ou le discours versatile : une politique du performatif
[-]
Cette anthologie de textes de dix philosophes américaines comble une lacune dans l'édition française. Souvent méconnus, leurs travaux introduisent un débat philosophique qu'il est indispensable de prendre en considération. Interrogeant les principaux acteurs de la pensée contemporaine, elles renouvellent, dans une perspective féministe, la problématique de la justice, à la croisée de l'éthique, du social et de la politique. En cela, elles ...[+]

PHILOSOPHIE ; FEMINISME ; POLITIQUE ; ETATS-UNIS ; JUSTICE ; ETHIQUE ; DROIT ; PORNOGRAPHIE

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y
- 250
Cote : G5 BAC
L'une est de gauche, l'autre de droite. La première est une intellectuelle et vit à Paris, la seconde est députée du Maine et Loire. Mais elles sont d'accord sur tout, ou presque tout : le PACS, la parité, la violence, le travail des femmes ou encore la famille. ...

FEMME ; POLITIQUE ; PHILOSOPHIE ; PARITE HOMME-FEMME ; PACS ; VIOLENCE FAITE AUX FEMMES ; TRAVAIL DE LA FEMME ; FAMILLE

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V
- 202
Cote : G1 DAU
Aborder le thème de la violence des femmes, resté longtemps tabou, en le croisant avec celui, plus habituel, de la violence qu'elles subissent peut-il être un moyen de renouveler l'histoire des femmes ? Les historiennes, anthropologues et philosophes réunies autour de Cécile Dauphin et Arlette Farge partagent cette conviction. Saisis à leur plus haut degré de tension, les rapports entre les deux sexes en sont d'autant plus éclairés. Livrée à l'analyse historique, la brutalité, qu'elle soit celle de l'enlèvement, du viol, ou encore celle des Amazones mythiques ou des " tricoteuses " de la Révolution, révèle dans une société sous influence masculine une certaine étrangeté de la femme : elle est en même temps celle qui refuse la logique de la guerre, et donc de l'Etat, et celle qui surenchérit sur la violence des hommes pour manifester son exclusion. Pour aller plus loin qu'une approche de la " guerre des sexes ", il fallait sortir du modèle trop figé du dominant/dominé, afin de rendre toute leur labilité aux formes de société. Mais également, pour écrire l'histoire de cette violence, il était nécessaire, face à la volonté de rupture de certains discours militants, de considérer la mixité comme toujours capable de s'ouvrir à d'autres possible[-]
Aborder le thème de la violence des femmes, resté longtemps tabou, en le croisant avec celui, plus habituel, de la violence qu'elles subissent peut-il être un moyen de renouveler l'histoire des femmes ? Les historiennes, anthropologues et philosophes réunies autour de Cécile Dauphin et Arlette Farge partagent cette conviction. Saisis à leur plus haut degré de tension, les rapports entre les deux sexes en sont d'autant plus éclairés. Livrée à ...[+]

FEMME ; HISTOIRE ; VIOLENCE ; ANTHROPOLOGIE ; PHILOSOPHIE

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V
- 126
Cote : A1 FRA
La différence des sexes n'est pas un objet philosophique, et pourtant cette différence se lit dans les textes depuis Platon jusqu'à aujourd'hui. ... Ce livre avance l'hypothèse de l'historicité de la différence des sexes.

PHILOSOPHIE ; DIFFERENCE DES SEXES ; GENRE

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